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La Société Générale se dit victime d’une gigantesque fraude

Publie le jeudi 24 janvier 2008 par Open-Publishing
22 commentaires

La Société Générale affirme ce jeudi avoir été victime d’une fraude au sein de son activité de courtage qui se monte à 4,9 milliards d’euros auxquels s’ajoutent 2 milliards de dépréciations liées à la crise des subprimes, soit un total de 6,9 milliards. La banque a mis au jour cette fraude éventuelle le 19 janvier : un trader opérant à Paris, dans une sous-division de ses activités de marché, a profité de "sa connaissance approfondie des procédures de contrôle", acquise lors de ses précédentes fonctions au sein du back-office du groupe, pour "dissimuler ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives", explique la banque.

La Société Générale a liquidé depuis ces positions, mais compte tenu de leur taille et "des conditions de marché particulièrement défavorables", cette fraude a un impact négatif sur son résultat net. L’employé qui a reconnu les faits a été relevé de ses fonctions et une procédure de licenciement a été engagée tandis que les responsables de sa supervision quitteront le groupe, précise la Société Générale.

L’avocat d’une centaine d’actionnaires de la Société générale a annoncé jeudi avoir déposé une plainte auprès du procureur de Paris pour "escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux et complicité, et recel".

Le titre suspendu à la Bourse de Paris

Malgré cette perte colossale, le bénéfice net de la banque française sera positif en 2007, estimé entre 600 et 800 millions d’euros. Mais la chute est spectaculaire par rapport au résultat net de 5,221 milliards en 2006. Pour faire face à cette situation, la Société Générale a indiqué qu’elle allait procéder à une augmentation de capital de 5,5 milliards d’euros dans les semaines qui viennent.

En conséquence, la cotation de l’action Société Générale a été différée à la Bourse de Paris. Euronext n’était pas dans l’immédiat en mesure de préciser l’heure de reprise de la cotation pour le titre Société Générale, qui a clôturé en baisse de 4,12% mercredi, à 79,08 euros. Le groupe français a convoqué une conférence de presse exceptionnelle ce jeudi à 11h à son siège à la Défense tandis que Christine Lagarde s’exprimera dans la journée sur le sujet.

BNP Paribas a de son côté annoncé que ses comptes 2007 ne révèlent "aucune perte ni aucun élément dont l’importance justifierait un avertissement particulier au marché". BNP publiera la semaine prochaine ses résultats estimés pour 2007 compte tenu de "l’inquiétude exceptionnelle" sur les marchés, avant ses résultats définitifs qui seront communiqués

http://tf1.lci.fr/infos/economie/ar...

La lettre du patron de la Société Générale

Paris, le 24 janvier 2008

Madame, Monsieur,

J’ai le devoir de vous informer que la direction de la Société Générale a découvert une fraude interne d’une ampleur considérable, commise par un collaborateur de sa division de banque de financement et d’investissement. Ce dernier a été immédiatement mis à pied. Une plainte sera déposée à son encontre.

Le Conseil d’Administration de la banque a appuyé les décisions que j’ai prises de mettre fin aux fonctions des cadres, y compris dirigeants, responsables de la supervision et des contrôles des opérations concernées. Les transactions sur lesquelles la fraude a porté étaient simples - une position à la hausse des marchés actions - mais dissimulées par des techniques extrêmement sophistiquées et variées.

J’ai bien évidemment informé M. le Gouverneur de la Banque de France et M. le Secrétaire Général de l’Autorité des Marchés Financiers dès que j’ai eu connaissance de la situation, le dimanche 20 janvier.

La perte subie est très importante. Toutes les mesures ont été prises sur le champ pour la circonscrire. Les failles des procédures de contrôles ont été identifiées et corrigées pour éviter tout nouveau risque de nature comparable. Pour autant, ni cette perte exceptionnelle, ni les provisions passées pour couvrir les éventuelles dépréciations d’actifs liées à la crise qui affecte les marchés de capitaux depuis l’été dernier, n’empêcheront la banque de réaliser un
bénéfice net sur l’année 2007. En effet, la plupart de ses métiers, en France comme à l’étranger, ont continué à dégager de bons, et parfois d’excellents résultats d’exploitation.

Afin de conforter le niveau de ses capitaux propres et de préserver ses notations externes à hauteur des meilleurs standards internationaux, la Société Générale procèdera dans les prochains jours à une augmentation de capital, qui fera plus que compenser la perte due à la fraude. Cette augmentation de capital a été entièrement garantie mercredi 23 janvier.

Dès lors, avec la confirmation de sa solidité financière, la capacité du Groupe Société Générale à rebondir et à reprendre la croissance rentable qui la caractérise depuis de longues années est intacte. J’y vois, avec le soutien de nos actionnaires et l’engagement de nos collaborateurs, un profond motif d’optimisme.

Dans le règlement des conséquences de cette affaire triste et regrettable, mon souci a d’abord été de préserver l’intérêt de nos clients et de continuer à mériter leur confiance.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à mes sentiments les meilleurs.

Daniel Bouton

Messages

  • c’est bizarre mais la societe generale avait déja été nommé l’été dernier par rapport à la crise des subprimes . est ce que cet employé joue les boucs emissaires ?

  • En correlaire une affaire de 2 millions d’euros est en train de sortir a La Reunion,une magouille ou un moyen d’annoncer que les banques sont au plus mal !!!!!!!A SUIVRE

  • Toute l’information sur la SG est en fait une désinformation de la crise qui a débuté aux Etats-Unis il y a plus d’un an, et qui a été prédite comme une déferlante mondiale dans les années suivantes, plus importante que celle de 1930.

    Bien sûr qu’aucun trader ne pourrait être la cause d’un tel crack sinon aidé, et il suffit qu’un raider à 30% retire ses billes pour que tout d’effondre comme un chateau de carte.

    Il faut voir le modèle de ce qui se passe dans la façon dont la place boursière de Hong Kong qui était une des plus dynamiques du monde a été liquidée stratégiquement au moment de la rétrocession à la Chine... ce qui s’est passé en Argentine au début des années 2000 (étant un laboratoire de la gestion des crises futures par la banque mondiale), et se souvenir de la grande proximité du crack bancaire en Angleterre il y a quelques mois, qu’onpeut toujorus attribuer à des actes mafieux, mais qui au-delà correspond exactement à la situation décrite.

    Je ne suis pas initiée mais je lis les listes internationnales sur Internet, qui sont moins langue de bois sur ce qui nous attend, a fortiori l’euro n’étant pas une monnaie plastique,l’économie libébrale européenne ayant dépourvu le serviice public et abdiqué sur les productions traditionnelles notamment en acceptant des reglementations qui ne leur convenaient pas en termes de particularisme et de qualité, et la politique mondiale nous ayant fauit capituler sur des secteurs dans lequels nous étions exemplaires, la réplique sera une des plus inaccessibles ici.. Car ce n’est pas seulement la question de la délocalisation mondiale de la production.

    Ceux qui ont voulu un euro fort et qui ont le plus capitulé sur leurs avantages anciens pour édifier l’Europe commune à l’égide de l’uniformisation des normes et des structures, sont désignés pour être ceux qui souffriront le plus et pour longtemps de cette crise, étant les seuls à manquer des ressouroes nécessaires popur rebondir autrement et malgré tout...

  • Dans la série, est-ce que par hasard on nous prend pas pour des cons,

    voilà ce que j’ai récupéré sur internet : un monument de langue de bois sur le thème :

    ON NOUS AURAIT MENTI ???


    Daniel Bouton et son équipe dirigeante viennent d’annoncer au marché que la deuxième banque française a été victime d’une fraude qui lui coûte 5 milliards d’euros.

    Les yeux baissés, le ton funèbre... Les plus hauts responsables de la Société Générale détaillent, écrasés par la gêne, l’ampleur du désastre, qui oblige la banque à lever 5 milliards d’euros sur le marché pour assurer sa solidité financière

    "Nous déposons au pied de tous nos actionnaires nos excuses pour les événements terribles découverts ce week-end", annonce à grand renfort d’humilité Daniel Bouton.

    Quelqu’un a construit une entreprise au sein de l’entreprise et dissimulé ses positions. Il avait travaillé depuis plusieurs années au back-office du groupe, où il appris à déjouer les contrôles", détaillent les dirigeants. "Le fraudeur connaissait tous les calendriers et nos techniques de contrôle.

    Daniel Bouton n’en revient pas. "C’est une histoire extraordinaire", martèle-t-il, parlant même de "personnage de fiction", et s’inclinant devant "l’incroyable intelligence" du trader qui a organisé un système d’une immense complexité. "Ses motivations sont totalement incompréhensibles. Il ne semble pas avoir bénéficié à titre personnel de ces fraudes", ajoute le patron de la banque française.

    "Nous avons décidé lundi 21 janvier de réduire la position ouverte. Nous avons agi dans le respect de l’intégrité des marchés", explique Daniel Bouton qui précise qu’ils ont joué également de malchance quant au "timing". "Nous avons eu la malchance de tomber sur cette fraude en même temps que les jours de la baisse du marché, en début de semaine", explique-t-il, accablé.

    Ainsi, l’indicent d’une extrême gravité dont la banque française qui vaut 34 milliards d’eurso en Bourse a été victime, et qui lui coûte 5 milliards d’euros, aurait en effet pu lui coûter bien plus cher. "Les pertes auraient pu être décuplées", reconnaît, fébrile, Philippe Citerne. Du coup, avec 5 milliards d’euros de pertes liées à cette fraude d’une ampleur incroyable, Daniel Bouton estime que la société s’en est finalement assez bien sortie... D’autant que la défaillance de la Société Générale aurait entraîné une réaction en chaîne catastrophique.

    Daniel Bouton tente d’ailleurs de rassurer tant bien que mal, et de redorer le blason du groupe, à l’approche de ses résultats annuels. "La situation n’est pas liée à une erreur, ni à une dissimulation. C’est quelqu’un qui a profité d’informations privilégiées sur les techniques de sécurités et de contrôle de nos activités, qui a mené seul des opérations en dehors de ce qu’il faisait pour la société", commente Daniel Bouton. "Il a fait usage de techniques extrêmement sophistiquées de dissimulation. Mais dans leur nature les opérations n’ont rien a voir avec la réalité de notre activité sur les dérivés", ajoute le PDG.

    Dans de telles circonstances, Société Générale a dégagé un résultat convenable en 2007, avec un bénéfice net compris entre 600 et 800 millions d’euros",


    Les banques nous niquent en confiant NOS salaires a ces bandes d’escrocs, et ensuite il disent qu’ils n’en savaient rien.

    Je signale que j’avais fait un article confirmant la fusion entre LA POSTE et la S.G.

    J’espere que cette affaire va faire capoter le projet ...

    JYD

    • Face aux scandales bancaires à répétition du Crédit Lyonnais à la Société Générale, en passant par la spéculation sur les crédits hypothécaires, tout parti de gauche sérieux doit exiger :

       nationalisation de tous les établissements financiers
       mise sous contrôle des travailleurs
       transparence de tous les comptes (imaginez la tête de Sarko et combien d’autres !)
       impôt sur les gros transferts (plus de 300 000 €)

      DC

    • j’aime bien le "le bateau est en train de couler, on a dû se couper le bras, mais on a évité de se faire couper la tête. On s’en tire bien finalement OUF !"
      Reste plus aux fonds souverains ou à une OPA à rafler le mise. Tout de même ces banquiers, quels farceurs : vous demandez un prêt de 100.000 euros, ils coincent du nez et ils perdent 7 milliards (à confirmer...) et tout le monde semble tomber de l’armoire.

    • Et je rajouterais :

       Accès a tous les comptes bancaires des entreprises, du CAC a la plus petite des PME et Artisants ayant sous sa responsabilité des ouvriers, employés ....

       Accès également aux comptes des SCI, ou autres sociètés écrans rattachées de près ou de loin aux sociètés ci dessus indiquées.

      Allez à vous de rédiger d’autres revendications,

      Car faudra les poster à Olivier

    • "Nous déposons au pied de tous nos actionnaires nos excuses pour les événements terribles découverts ce week-end", annonce à grand renfort d’humilité Daniel Bouton.

      découverte de la fraude... seulement ce week-end ???? Ah les menteurs ! Avec l’informatique, merveilleux outil pour contrôler beaucoup plus vite qu’à la main !

      Faut arrêter de nous prendre pour des ignares !
      Le trader, bouc-émissaire, sera bien-sûr congédié avec une coquette somme et une signature au bas d’un document qui l’engage à se taire définitivement.

      Mais c’est sûr, il ne peut pas avoir fait cela tout seul, sans l’aval de sa hiérarchie ! Impossible ! Si je vois comment ça se passe dans ma banque, les salariés n’ont pas d’espace libre, sans se référer à leur patron, alors à la S.G. c’est forcément idem, surtout quand il y a beaucoup de fric à remuer pour que ça rapporte gros !

      Allez, à d’autres...

  • Question subalterne :

    Depuis quand des gens savaient que cette fraude existait ?

    http://www.abcbourse.com/Graphes/eod.aspx?s=GLEp&t=lc7

    Cette information a-t-elle été utilisée ?

    Autres interrogations :

    1) Les dirigeants des banques sont-ils des pieds nickelés parés de la vêture du sérieux ?

    2) Doit-on sans cesse penser au complot forcement ? Il existe une tendance récurrente à croire qu’il n’est pas possible que les directions des banques soient des branquignoles. Et pourtant. Il faut quand même s’interroger. Il est possible qu’ils soient simplement mauvais , même pour leurs actionnaires, ...

    3) Ce brave garçon qui aurait ..... on verra si il était effectivement seul, mais déjà ça interroge vraiment sur la direction de cette entreprise (un bonus de fin d’année ?).

    4) Une affaire à 4.9 milliards d’euros partis vers des poches à définir + 2 milliards de dépréciations sur subprimes .... pour l’instant...
    Question : Quel est le cout du grand plan pour les banlieues ? Quel est le cout du RMI en France ?

    Cherchons pour comparer ...

    Copas

    • D’après J Dassin revu en vitesse par canaille le rouge

      A la Société Générale

      Un message l’annonça sans risque d’erreur

      La bande à Bouton restait pâle

      laissant dans la misère ses petits porteurs

      Dans le loft à Bouton on cherchait les voleurs

      la COB recomptait les titres et les valeurs

      Avec ce trader, faut y aller molo

      S’disait, la banque à Bouton

      Les banques criaient "Misérables !"

      En mesurant les prises du puissant trader

      Comment rattraper le coupable,

      Fuyant à toute allure avec nos valeurs.

      Sur les routes de France, la COB et ses gendarmes

      Faisaient semblant d’rester nuit et jour en alarme

      Dépités, plus très fiers, et comptant ses Euros

      Le masque, dans la banque à Bouton.

      Pour Bouton fini les palaces

      Et le ciel d’azur de Monte-Carlo

      S’il veut garder sa place,

      Environ 5 milliards Très vite il lui faut.

      Mais un beau matin la police

      Saisie les livres de compte cherchant les complices

      Quelques part à A Davos,

      Où Ils se prenaient un peu de repos

      L’CAC 40 arriva qui à pied, qui en Rolls en avions

      Avec tous leurs titres, leurs rentes et obligations

      Hurlant des balcons, contre ces zigotos

      Bouton n’en menait pas gros

      Et menottes aux mains

      Tragique destin

      Alors pour mieux sauver la bourse

      On mit dans les fourgons la banque à Bouton

      SGCG et SGd...COB

    • " Dans les coffres-forts de la banque, ce qu’ils ont créé s’est perdu, en décrétant qu’on le lui rende, le peuple ne veut que son du ". Dans le cadre des " Assises du communisme ", ça serait interressantde poser la question de tout le pognon versé en subventions à ces voyous, et de son remboursement par des nationalisations non endemnisées. Vieux stal borné.

  • des pertes connues depuis le 7 novembre 2007 ( depreciations indiquées en majuscules),ne
    manquait plus qu’un jeune courtier pour porter le chapeau ? :

    Recul du bénéfice net trimestriel de SocGen, comme attendu

    mer 07 nov, 11h13    

    PARIS (Reuters) - La Société générale annonce un bénéfice net en recul de 11,5% pour le troisième trimestre, exactement au niveau attendu, malgré des dépréciations plus fortes que prévu qui sont liées à son exposition au "subprime" et à la crise des marchés du crédit (404 millions d’euros au total).

    Elle est parvenue à les compenser partiellement par la bonne performance de son activité de banque de détail, en France comme à l’étranger, et la baisse de ses coûts dans les activités touchées par la crise financière, la banque de financement et d’investissement (BFI) et la gestion d’actifs (SGAM).

    La Bourse a réservé initialement un accueil positif à cette publication, le titre Société générale progressant un temps de plus de 3% avant de passer dans le rouge vers 10h44 (-0,42%) dans un marché mis à mal par de nouveaux plus bas du dollar.

    Il est en baisse de 18% depuis début 2007, les investisseurs redoutant, comme pour les autres banques ayant des activités de marché significatives, que les revenus resteront sous pression du fait d’un ralentissement durable de certains métiers.

    "Le résultat net global est pilepoil en ligne avec les attentes. Il n’y a pas de mauvaise surprise", a déclaré Pierre Flabbée, analyste chez Landsbanki Kepler. Il ajoute que la bonne performance commerciale de la banque lui a permis "d’être généreuse dans les dépréciations, ce qui devrait plaire au marché".

    "On est plutôt rassuré", a indiqué Valérie Cazaban, gérante chez Stratège Finance. "La BFI a vraiment des difficultés mais heureusement, il y a la banque de détail pour soutenir le groupe", a-t-elle ajouté, estimant que l’essentiel des mauvaises nouvelles - la banque avait averti dès le mois de septembre que ses activités de marché avaient souffert au cours de l’été - étaient aujourd’hui intégrées dans le cours de Bourse.

    PERTE DE TRADING

    Le bénéfice net, part du groupe, du trimestre est ressorti à 1.123 millions d’euros, soit le montant attendu en moyenne par les analystes interrogés par Reuters.

    Le résultat brut d’exploitation (RBE) s’est élevé à 2.001 millions d’euros (-2,5%), un montant lui aussi très proche du consensus (2.021 millions). Les revenus (+2,1% à 5.375 millions) ont été en-deçà des attentes (5.569 millions) tout comme les coûts (3.374 millions contre 3.531 millions escompté).

    La Société générale a passé 230 millions d’euros de dépréciations liées à son exposition au "subprime", retenant l’hypothèse du scénario le plus pessimiste (200 milliards de dollars de pertes cumulées pour l’immobilier résidentiel américain dans son ensemble).

    La crise des marchés du crédit l’a en outre conduite à inscrire 98 millions de dépréciations sur son portefeuille d’engagements en attente de syndication, dont les financements de LBO, et 76 millions dans le métier gestion d’actifs.

    En conséquence, la division BFI a enregistré sa plus mauvaise performance depuis le 4e trimestre 2004 avec une contribution de 310 millions d’euros (-40,8%) (contre 363 millions attendus). Ses revenus ont fondu de 23,6%, à 1.159 millions (consensus à 1.374 millions), sous l’impact des dépréciations mais aussi d’une perte de 180 millions d’euros dans les activités de trading.

    La banque souligne que les dégâts ont pu être limités par la forte hausse de l’activité pour compte de clientèle et la performance du métier actions, pour l’essentiel les dérivés, dont les revenus ont progressé de 13,4% à 679 millions. S’y ajoutent des coûts en baisse de 9,8% pour la BFI, du fait de la baisse des rémunérations variables.

    PRUDENCE POUR 2008

    La performance des réseaux France (Société générale et Crédit du Nord) a dépassé les prévisions, la croissance des revenus hors éléments exceptionnels ou volatils, comme les mouvements de provisions sur l’épargne logement, atteignant 6,6%. La Société générale attend désormais qu’elle dépasse 4,5% sur 2007, contre une précédente estimation d’au moins 4,0%.

    La banque de détail à l’international, dont le fonds de commerce poursuit son développement rapide (+749.000 clients particuliers en un an, soit une hausse de 10,9% à périmètre constant) a également fait mieux que prévu, avec une progression de 43,3% de son résultat net, à 172 millions d’euros.

    Hors impact des dépréciations chez la filiale SGAM, les revenus du pôle gestion d’actifs et service aux investisseurs (en hausse de 11,3% à 854 millions) seraient ressortis au niveau des attentes.

    LA GESTION D’ACTIFS PROPREMENT DITE A ACCUSÉ EN OUTRE UNE DÉCOLLECTE NETTE DE 12,6 MILLIARDS D’EUROS SUR LE TRIMESTRE DUE À D’IMPORTANTES SORTIES DES FONDS MONÉTAIRES "DYNAMIQUES" (-7,4 MILLIARDS), UN DES SEGMENTS LES PLUS TOUCHÉS CET ÉTÉ PAR LA CRISE DES MARCHÉS DU CRÉDIT, ET AU DÉMONTAGE DE CDO (OBLIGATIONS SYNTHÉTIQUES) GÉRÉS PAR LA FILIALE AMÉRICAINE TCW.

    Pour l’avenir, la Société générale s’est voulue prudente, soulignant que l’environnement des marchés financiers, "bien que sur la voie d’une amélioration progressive, n’est pas, à ce stade, revenu à la normale".

    Elle a confirmé ainsi que, "sauf détérioration significative de l’environnement macro-économique ou aggravation majeure de la crise", son rendement des fonds propres devrait être de l’ordre de 20% sur l’ensemble de 2007 comme en 2008.

    Si cet objectif paraît conservateur pour 2007, le ROE s’inscrivant à 23,8% sur les neuf premiers mois de l’année, les interrogations demeurent pour 2008, d’autant plus que la banque sera handicapée au premier semestre par une base de comparaison élevée dans les activités de marché.

    "On a un petit soulagement sur le troisième trimestre. Le résultat de la BFI a été sauvé par des marchés actions très porteurs, avec des volumes exceptionnels. Cela ne sera peut-être pas le cas pour la suite", résume un analyste basé à Paris.

    http://fr.biz.yahoo.com/07112007/290/recul-du-benefice-net-trimestriel-de-socgen-comme-attendu.html

    • LA GESTION D’ACTIFS PROPREMENT DITE A ACCUSÉ EN OUTRE UNE DÉCOLLECTE NETTE DE 12,6 MILLIARDS D’EUROS SUR LE TRIMESTRE DUE À D’IMPORTANTES SORTIES DES FONDS MONÉTAIRES "DYNAMIQUES" (-7,4 MILLIARDS), UN DES SEGMENTS LES PLUS TOUCHÉS CET ÉTÉ PAR LA CRISE DES MARCHÉS DU CRÉDIT, ET AU DÉMONTAGE DE CDO (OBLIGATIONS SYNTHÉTIQUES) GÉRÉS PAR LA FILIALE AMÉRICAINE TCW.

      Plus ça patine, moins ça avance,....

      Ca serait dans ces lignes là ?

      J’aime bien les expressions décollecte nette , importantes sorties de fonds monétaires dynamiques , c’est poétique et très novlangue, du charabia de pieds nickelés correctement diplombés des hautes hébétudes, amenant que tout cela soit d’une gravitude, grave de grave, à donf le capital ! à donf !

      Une curiosité existerait donc si c’est là dedans qu’ils se sont fait repasser :

       7,4 milliards d’euros sur de la spéculation sur les monnaies ça fait pas -4.9 milliards d’euros, il y aurait donc de la place encore pour écarteler quelques autres boucs émissaires ?

      Même une chatte n’y retrouverai pas ses petits là dedans. Quel enfumage !

      Copas

  • Très Chaire Banque
    Client de la société générale depuis plus de 30 ans, au chômage depuis
    2ans, RMIste depuis septembre, je me vois assujetti, depuis environ 2 ans,
    à l’imputation de frais pour incident de paiement, prélèvements rejetés etc
    etc (toutes procédures prévues dans les conditions tarifaires). J’ai souscrit, lors de ma perte d’emploi, deux services société générale, "Piano" et "Quiétis", qui inclues une possibilité de découvert ; ce qui devrait me mettre
    à l’abri de ces frais pour prélèvements rejetés. Las, ma conseillère clientèle
    m’explique que ma situation de sur-endetté ( Banque de France) m’interdit tout découvert. Ainsi, au titre d’un contrat qui m’a été "mal vendu", se sont ses propres mots, je me fais ponctionner par ma banque 200 à 300€ par an.
    ...malgré un compte qui n’a jamais été en découvert de plus de 100€.
    Une explication fournie par un ami banquier ( si, si, ça existe...), c’est que cette mode des frais tous azimuts témoigne de mauvais résultats en 2007, et donc d’une procédure de rééquilibrage financier.
    La "nouvelle peine" qui touche ma banque va-t-elle l’amener à répercuter celle-ci sur ces (petits) clients... j’ose à peine imaginer ce que me réserve l’année 2008. Meilleurs Voeux.