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La grande trouille.

par L’iena rabbioso

Publie le mardi 17 mars 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Je n’en crois pas mes yeux.

Et pourtant c’est réel, je me suis réveillé ce matin dans un pays en guerre.

Contre quoi ?

En guerre totale contre le public.

La photo qui illustre mon article est sans commentaire.

Un commentaire possible aurait été : Le jour d’après les bombardements, les français font des réserves.

Une foule calme, complètement soumise, faisait la queue pour avoir le droit d’entrer dans le grand magasin Carrefour.

Ici dans la libérale nation, une situation comparable à juin 40.

Un silence troublé uniquement par le chant printanier des oiseaux.

Et des gens qui dirigent en nombre vers les supermarchés.

Bars fermés, lieux publiques fermés, visages fermés.

C’est le virus morbide de la peur dont j’ai vu les symptômes aujourd’hui.

Virus volontairement propagé par un chef d’état blond.

Par un aryen sur-diplomé, appuyé par une bureaucratie confortablement installée ad-vitam dans les palais officiels parisiens.

Ils sont tellement confinés dans leurs fauteuils de fonctionnaires d’élite qu’ils ne verront jamais les conséquences concrètes de la panique qu’ils ont provoqué.

Comme je le pressentais, eux même sont en totale faillite devant le mépris populaire dont ils font l’objet actuellement, mépris selon moi bien mérité.

Quand je vois les regards furtifs et las des gens qui font la queue à la caisse, une envie de pleurer me vient.

Voilà la France issue de Giscard, le premier monarque de la république, cette génération de dirigeants à l’aise dans leurs costumes à plusieurs milliers d’Euro.

J’ai vu des gens acheter dix paquets de six œufs, comme si une centrale nucléaire venait d’exploser.

Abattu et vaincu par cette arrogance liberale-capitaliste, à priori inarrêtable, j’ai acheter ma bouteille de Vodka et quelques bières, ainsi que quelques denrées de base

Car la panique est contagieuse, je me suis rendu compte au sortir du magasin que j’avais acheté pour deux semaines de nourriture.

Pauvre con.

Oui voilà ce que je suis.

Mais comme disaient les Sex Pistols dans « God Save the Queen » au sujet de l’institution Britannique :

« Elle fait de toi un abruti, Une bombe H potentielle ».