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La manifestation lycéenne lilloise dégénère

Publie le jeudi 7 avril 2005 par Open-Publishing
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Des heurts avec les CRS ont eu lieu devant la préfecture de Lille et des jets de pierres ont été signalés

Peu avant les vacances de Pâques, qui débutent ce vendredi en Nord Pas-de-Calais et en Picardie, les lycéens comptaient rassembler un maximum de manifestants à l’occasion d’une journée d’action nationale.

La journée avait débuté par le blocage des lycées lillois Faidherbe, Fénelon ou Baggio. Les lycéens, selon un mot d’ordre repris dans plusieurs villes de France, s’étaient équipés de chaînes, de cadenas, de barrières pour bloquer l’accès aux établissements.

Au lycée Faidherbe, après avoir reçu plusieurs jets de pierre par un groupe d’une vingtaine de lycéens, les CRS ont chargé pour déloger les jeunes manifestants. Les CRS ont également chargé devant la préfecture de Lille, où quelque 300 lycéens s’étaient rassemblés assis devant les grilles. Après plusieurs sommations, les CRS ont entrepris de déloger les manifestants ce qui s’est soldé par des affrontements assez violents faisant un blessé chez les CRS et un autre chez les lycéens.

Une manifestante a également fait un malaise sur place et a dû être soignée. Avant que les lycéens ne se séparent et quittent les lieux, une dizaine d’entre-eux a été interpellée. Par ailleurs, un petit groupe de manifestants aurait jeté des pierres et pris à partie des automobilistes dans le centre-ville de Lille.

Messages

  • je suis une lycéène ayant participé à la manifestation de lille et assure qu’il y a eu plus d’un bléssé lors des charges des CRS. Je suis moi même victime de ces attaques non justifiées et ai une entorce à la cheville suite aux coups de matraque recues..Nous sommes nombreux à avoir porter plainte contre les forces de l’ordre et je suis outrée de voir que "l’affaire" soit à ce point étouffée....Il est déplorable de voir que les forces de l’ordre ne furent pas capables de faire la différence entre jeunes manifestants pacifistes et une bande de casseurs ( qui pour l’information se trouver à l’arrière et non parmis les manifestants).
    Pour ce qui est des sommations, certes, elles ont été faites mais de facon innodibles, car étant au troisième rang (et par conséquent une des première à être frappée) croyez moi, je n’ai rien entendu.