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« La mise à dispositions de mails du CRU constitue une tentative de discréditer le GIEC »

Publie le lundi 7 décembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Le président du GIEC Rajendra Pachauri se trompe, la mise à dispositions de mails du CRU ne constitue pas une tentative de discréditer le GIEC. C’est le comportement même d’éminents contributeurs du GIEC qui discrédite sa "science climatique."

Les faits sont tenaces : référons-nous à l’analyse de la reconstitution de la "température globale," concept dont on sait qu’il doit être manié avec une extrême prudence http://skyfal.free.fr/?cat=3.

De 1850 à 2008, la température a progressé de 0,72°C et, de façon constante, d’environ 0,42-0,44°C par siècle.

A cette progression moyenne se superposent des oscillations d’une période de l’ordre de 60 ans qui se traduisent par les valeurs extrêmes suivantes autour de la moyenne :

(1878 : 0,38°C)

(1911 : -0,33°C)

(1944 : 0,2 °C)

(1976 : -0,28°C)

(1998 : 0,39°C)

(2008 : 0,14°C)

Soit :

Refroidissement global de 0,71 deg C de 1878 à 1911, soit 33 ans

Réchauffement global de 0,53 deg C de 1911 à 1944, soit 33 ans

Refroidissement global de 0,48 deg C de 1944 à 1976, soit 32 ans

Réchauffement global de 0,67 deg C de 1976 à 1998, soit 22 ans.

Je reprends inchangée la conclusion de l’auteur de cette analyse fondée sur "le graphique des anomalies des températures moyennes globales en °C d’après le Hadley Center pour les années 1850 à 2008."

"Le Réchauffement linéaire du siècle dernier est similaire à celui des deux derniers siècles. La variation de 0,67 °C des températures autour de cette droite entre 1876 et 1998 est aussi naturelle que le refroidissement d’une valeur similaire entre 1878 et 1911. [...] Il n’y a aucune inflexion de la variation de température moyenne résultant des émissions de CO2 au siècle dernier. Aucune.

Le réchauffement global par le CO2 n’est pas confirmé par les données."

(Girma J Orssengo, MASc, PhD. orssengo@lycos.com)

Réjouissons-nous donc. L’objectif affiché de la conférence de Copenhague est de limiter à 2° le réchauffement au cours du 21ème siècle. L’analyse ci-dessus nous assure que, sans rien faire, puisque "le réchauffement global par le CO2 n’est pas confirmé par les données," le réchauffement au cours du siècle a toutes chances de rester au voisinage de 0,40°C.

Ceci évoque l’anecdote suivante (merci aux Guignols) : le secrétaire dispose dans la salle du conseil d’administration une serviette de table devant chaque place. Le président lui demande :

 Pourquoi toutes ces serviettes.
 C’est pour empêcher les autruches de venir.
 Mais, il n’y a pas d’autruches !
 Eh bien, tu vois que c’est efficace...

Nous pourrons garder cela à l’esprit quand on nous arrosera des différents dogmes climatiques et des coûteuses solutions "pour sauver la planète."

La conférence de Copenhague s’est ouverte par la projection d’un film catastrophe.

Il n’échappera à personne qu’il s’agit ainsi de placer cette conférence sous le signe de l’émotionnel, donc de la propagande et non sous le signe de la rationalité.

Messages

  • En admettant que le réchauffement global serait dû à une augmentation de CO2, il faudrait démontrer le corollaire pour accréditer cette (hypo)thèse scientifique !

    Sans oublier d’expliquer bien sûr de préciser quels facteurs seraient à l’origine de des baisses de température !!!!

    Refroidissement global de 0,71 deg C de 1878 à 1911, soit 33 ans

    Refroidissement global de 0,48 deg C de 1944 à 1976, soit 32 ans

    Les hommes utilisaient-ils moins d’énergies fossiles émettrices de CO2 sur ces périodes ? avaient-ils moins d’activités industrielles ?
    Compte-tenu de l’augmentation de la population sur ces mêmes périodes c’est peu probable et même d’emblée inacceptable comme explication.

    La fermeture des mines de charbon en GB, puis en France et Allemagne ... coïncident avec l’émergence du nucléaire.
    Dissuader l’emploi d’énergies fossiles, dont chaque nation dispose peu ou prou, est une façon de contrôler l’énergie, ce contrôle s’opérant par le biais d’une toute petite poignée de consortiums.

  • Il y a une autre grande thèse concernant le réchauffement climatique, qui est passée sous silence ou discréditée, mais qui me paraît nettement plus crédible.

    Celle que les cycles de températures terrestres soient liés à l’activité solaire. Et que les océans joueraient le rôle de régulateur thermique.
    L’activité solaire est particulièrement intense depuis deux, trois décennies.

    http://www.dailymotion.com/video/x2bymx_larnaque-du-rechauffement-climatiqu_news

    "En fait toute la démarche environnementale justifiée est en train d’être détournée en business planétaire."

    Ce n’est pas très dur, il suffit de garder l’hypothèse qui arrange les affaires, ici l’activité humaine et les énergies fossiles "coupables" en l’occurrence. Les centrales nucléires n’émettent que de la vapeur d’eau, donc sont "propres" en terme de pollution atmosphérique.

    Or, il semble que nos émissions de CO2, (même si elles ne sont pas idéales pour l’atmosphère) ne représentent je pense qu’une quantité très négligeable par rapport à la masse totale d’émission naturelle de CO2.