Accueil > La nouvelle normalité
Le président américain Obama a laissé entendre dans une entrevue télévisé qu’il croyait qu’un haut taux de chômage aux États-Unis serait la nouvelle normalité et qu’il fallait s’y faire.
Et il n’y a pas à en douter, les choses ne reviendront jamais comme dans les années 1960 en Occident alors que c’était presque le plein emploi.
Depuis, le secteur manufacturier en particulier a déménagé ses pénates dans des pays comme la Chine, l’Inde et le Vietnam où l’on retrouve de la main-d’oeuvre à meilleur marché
Il va falloir s’habituer à une baisse du niveau de vie et à une pénurie d’emplois bien rémunérés dans nos pays autrefois prospères et cela, comme le répètent sans cesse nos riches élites dominantes, pour être compétitifs.
C’est la consécration de la primauté de l’argent sur l’être humain et ses besoins et c’est ainsi que nos élites en ont décidé pour le 21e siècle.
Si le président américain commence à en parler ouvertement, c’est qu’en haut lieu, on ne voit pas d’alternative à ce constat pour les générations à venir.
Triste en effet d’être jeune à notre époque.
http://usawatchdog.com/g20-worries-about-everything-but-what-it-should/
Messages
1. La nouvelle normalité, 13 novembre 2010, 19:46, par Paco
Le chômage de masse arrange bien les classes dirigeantes : même si le volume d’activité décroit - en admettant que les délocalisations soient inévitables... - et que de partager le travail restant, on veut consacrer un travail stable et à plein temps comme étant un privilège réservé à quelques uns !
1. La nouvelle normalité, 13 novembre 2010, 20:50
"on veut consacrer un travail stable et à plein temps comme étant un privilège réservé à quelques uns !"
Et ce n’est pas ces quelque uns qui vont avoir à redire là-dessus. Ils vont trouver normal qu’il en soit ainsi parce qu’eux, ils ont du mérite, ils méritent cela contrairement aux autres, fainéants, incompétents, incapables et tout le reste...
2. La nouvelle normalité, 13 novembre 2010, 21:21
Et ben ! C’est la grosse déprime, là !
Et si on ne se laissait pas faire ?
3. La nouvelle normalité, 13 novembre 2010, 22:53, par bill d’herreberg
soit la paupérisation produira une belle solidarité .... soit elle tournera à la régression humaine et c’est le panier de crabes .
l’instinct prendra le dessus sans même avoir besoin d’une argumentation de transition ....
pourtant dans des circonstances bien plus douloureuse que nos conditions
actuelles , des femmes et des hommes on su conserver des repaires de dignité , d’altruisme , d’empathie et de solidarité .
Mieux ils se sont projeté par là dans la définition d’un monde où
conscient de l’abject mépris du dominant ils on conçu la nécessité et les moyens de s’en affranchir .
Par ailleurs tout les plans sociaux n’ont pas provoqués une déchirure totale dans le tissus humain entre restants et sortants .
Le mérite est certainement une valeur .
A la condition qu’un ensemble de qualité morale et d’objectif viennent le cautionner .
Mais dans le cas présent on ressent bien l’utilisation de cette notion comme point d’appui du levier de la discrimination .
Pire le dispositif dominant laisse aux victimes de leur systéme le soin de cette basse tache de discrimination dont les dégâts seront a leur bénéfices .
Pour en finir avec le mérite je dirais qu’il ne doit pas être confondu avec la compétence , le talent , le génie mortifére à maintenir l’être dans l’exploitation , l’aliénation . Les plus hautes études , les meilleurs diplômes , les trajectoire succès story maquillent trop souvent cet objectif .