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Il semble que présentement le capitalisme est maintenant seul, incontesté et incontestable. Et on parle d’imposer la paix au Moyen-Orient, une paix qui sera capitaliste bien sûr.
Les riches disent toujours que ce système fonctionne et ils ont raison car ils se réfèrent à leur sort personnel qui est enviable. Et étant donné que le 21e siècle est le siècle où tout se calcule à partir de soi et non des autres, et que ceux qui ont argent et pouvoir contrôlent la société, il va sans dire qu’évidemment le système est là pour rester.
Finalement, ce qui se produit, c’est que le capitalisme a complété son triomphe commencé en 1989 avec la fin du communisme en Europe de l’Est. Il y a eu dans les vingt ans qui ont suivi des soubresauts de contestation (anti-mondialisation, altermondialisme etc...) mais, ces derniers soubresauts semblent aussi s’être essouflés en particulier avec les événements nébuleux du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
Le monde est maintenant totalement capitaliste sous la direction du grand maître capitaliste Obama et des divers "gouverneurs régionaux" de son empire.
De grandes voix dissidentes ont décidé d’arrêter de parler et d’écrire voyant que c’était peine perdue. On peut penser à l’ancien secrétaire adjoint au trésor dans l’administration Reagan aux États-Unis, Paul Craig Roberts qui a dit en mars dernier qu’il rangeait sa plume pour de bon puisque comme il le mentionnait "La vérité est tombée en emportant la liberté avec elle" (-http://www.futurquantique.org/?p=3942).
Le capitalisme est devenu totalitaire, les riches dirigeants se rencontrant désormais sous une sécurité digne des grands régimes totalitaires avec l’armée et la police omniprésentes.
Il ne reste plus qu’à s’habituer à vivre dans ce monde qui sera maintenant le nôtre.
Messages
1. La paix de l’antéchrist..., 1er mai 2010, 18:41
Eh oui, il reste la dialectique qui comme la Révolution dit, imperturbable : "J’étais, je suis, je serai".
2. La paix de l’antéchrist..., 2 mai 2010, 09:26, par Non2
Mais non, Hector, TINA n’a jamais une vérité, seulement un argument de propagande (de Tatcher au départ, je pense). La guerre d’Espagne s’est prolongée par la 2e guerre mondiale, la guerre "froide" puis l’ère des crises (guerrières, politiques et financières). Maintenant c’est l’ère des crises qui tourne à la dictature ou à la démoctature pour essayer de ne pas crever sous son propre poids.
D’autres solutions existent, qui finiront en de nouveaux conflits qui ne sont encore gagnés par aucun camp.
3. La paix de l’antéchrist..., 2 mai 2010, 19:50
Nous reste à reconnaître si nous voulons être engloutis dans sa sauce, au Capital. Je pense que cette déraison (celle qui consiste à trouver un arrangement pratique à la vie qui puit s’en dispenser) n’a pas cours aujourd’hui : il n’est pas même question de noyade ni de sauce, car les gens en sont à un tel point d’inouï, qu’ils en restent béats, éblouis.
Les autres options sont présentées comme des alternatives au capitalisme, alors qu’il ne s’agit plus du tout d’alternative mais de *destruction* : soit le Capital, soit la VIE et nous ne savons plus ce qu’est la vie, perdue dans les arcanes "dialectiques" du capitalisme cherchant à survivre à "tous prix".
J’observe que la très grande majeure partie des idées qui sourdent du monde capitaliste, se présentant comme des sorties à cette contrainte torturante, ne sont que des pis-aller, des moindre coûts, des effloraisons d’un possible qui ne peuvent PLUS se reconnaître tant l’aliénation lui obture la vue, l’entendement, le sens de l’odorat, de l’ouïe, de la perception de l’autre, du monde tel qu’il est et de l’ensemble de son déséquilibre.
En fait, nous sommes trop peu, encore (et la loi de l’exponentiel ne nous en donnera pas le temps de s’atteindre faute de temps) à être *déjà* sorti de la conception capitaliste du monde, bien trop peu pour que ce monde y trouve une empreinte à laquelle il puit se reconnaître, une impression qui lui paraisse nouvelle et suffisamment qu’elle lui présente cette nouveauté comme un *possible*.
Peut-être que, comme en Argentine http://www.esprit68.org/take.html, acculés à la pénurie de tout sauf de eux, les gens auront le courage de surseoir à la morale du Capital et celui de se prendre en main, en charge pour réaliser ce qu’est simplement la vie, une temps qui passe matérialisé par une personne dans une ensemble somme toute équivalant pour tous et à tous et principalement de l’ordre de l’affectif ou de l’empathie.
Mais si en Argentine, ils ont eu le *temps* de SE réaliser, aujourd’hui, la mort est à nos trousses par la pollution des environnements et des âmes (cette reconnaissance de l’être par sa propre perception reconnue) à un point dénaturées que les sens qui lui permettent cette perception sont amoindris par cette pollution générale qui s’instille partout et aussi dans cette âme de nous-autres.
J’ai entendu certains affirmer que la chute du Mur de Berlin était incidemment due à l’explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl ; aujourd’hui, peut-être, pourrons-nous ne pas craindre un tel revirement (ambivalent mais unificateur d’aliénation) de la marche du Capital sur celle de cette *fuite* du sang même de sa réalisation, telle qu’elle va, sur nos côtes, nous arriver avec le plan *Golf Stream* ?
Hélas j’en doute. Quelque soit la maturité du temps pour une révolution, la maturité des esprits ne lui équivaut jamais.
1. La paix de l’antéchrist..., 6 mai 2010, 15:43
La chaîne d’informations Al-Jazeera a annoncé, mardi, que le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a prorogé d’un an les sanctions imposées par les Etats-Unis contre la Syrie.
Dans une lettre adressée au Congrès, Obama a de nouveau accusé le gouvernement syrien de soutien au soi-disant "terrorisme" et de vouloir se doter d’armes de destruction massive et d’une puissance balistique.
En réaction, le journal syrien al-Baas, a affirmé dans un éditorial que "l’administration américaine aurait dû étendre le dialogue avec la Syrie qui détient un rôle incontournable (dans la région) de l’aveu même des Américains".
Le renouvellement des sanctions "est contraire aux objectifs de l’administration du président Barack Obama favorable au dialogue" avec la Syrie, ajoute le quotidien, soulignant que les "menaces et les sanctions ont échoué à faire plier la Syrie".
"L’administration américaine s’est trompée en adressant un tel message à la Syrie. Mais il semble que sa partialité aveugle en faveur d’Israël l’empêche de voir où sont ses intérêts", conclut al-Baas.