Accueil > La situation au P.S.

La situation au P.S.

Publie le dimanche 23 novembre 2008 par Open-Publishing
15 commentaires

Les événements qui se déroulent au P.S. sont affligeants, au point qu’ils suscitent un mouvement de sympathie pour ces adhérents de l’ombre dont l’idéal est bafoué.

Pourtant, la cacophonie actuelle dans ce parti résulte aussi d’une expression démocratique qui mérite d’être saluée.

Les commentateurs ont tendance à minimiser les divergences d’orientation, pour mettre l’accent sur des conflits de personnes, bien réels au demeurant. Tout à leur affaire, ils oublient que ces conflits sont récurrents dans la vie politique française.

Par exemple, à travers les développements de l’affaire Clearstream, ils affectent également l’U.M.P.

Ceux qui, aujourd’hui, ironisent sur la situation du P.S. et, par voie de conséquence sur la déroute de l’opposition, sont fort imprudents. D’abord, en politique, tout va très vite. Ensuite, l’absence de contre- pouvoirs présenterait les plus graves dangers pour ce pays.

Les structures qui canalisent les mécontentements préviennent, surtout en période de crise, bien des dérives. La dérive fasciste n’est pas la moindre.

Messages

  • Le parti "socialiste", qui n’a plus de socialiste que le nom, a abandonné la lutte des classes pour la "lutte des places"

    Cette dernière est féroce, digne des mafieux et de leurs pratiques

    Dans un sens ou dans un autre, les prolétaires en font les frais ; les ouvriers et les employés en ont tiré une juste conclusion lors des présidentielles : ils se sont massivement abstenus, refusant de voter pour une candidate portée aux nues par la bourgeoisie, qui promettait d’encadrer les enfants par les militaires (entre autres saloperies)

    Une fraction du PS, majoritaire, a rejoint Sarkozy

    On a beau faire quelques contorsions, le PS est à 80% à droite, de plus en plus à droite

    Les médias dominants donnent une place essentielle à cette "lutte de place", masquant les orientations politiques : c’est leur boulot, nous décerveler !

    Maintenant, cette invasion politicarde ( à voir le nombre d’articles, c’est une déferlante) déborde sur Bellaciao, un des rares médias alternatifs ; les socialos viennent s’y déchirer.

    Pensez vous qu’ils parleraient d’initiatives de soutien aux salariés qui dérouillent comme jamais depuis longtemps ?

    Non, ils débattent de leurs places dans ce qu’il faut appeler la caste politique  !

    Ces "gens là" ne sont présents que pour faire "carrière" "politique" qui leur assure des revenus plus que confortables, une retraite de privilégiés

    S’ils se battaient encore contre les capitalistes ! Que nenni, ils en sont les copains, les porte-coton, les valets , avec leurs porte-flingues !

    Duel de dames patronnesses au PS : unanimité contre le prolétariat !

    Quelle désolation !

  • Commentaire d’OB, rapporté par le site nouvelobs :

    Besancenot : "Impossible de compter sur le PS"
    NOUVELOBS.COM | 23.11.2008 | 16:54

    Le chef de file de la ligue communiste Révolutionnaire estime que le Parti Socialiste ne pourra plus constituer "un vrai parti d’opposition", et qu’il faudra une nouvelle gauche. En cause : les "querelles de pouvoir" internes.

    Olivier Besancenot (LCR) a estimé, dimanche 23 novembre sur RTL, que le PS ne sera plus "un vrai parti d’opposition" en France, en raison de ses querelles intestines pour le pouvoir.

    "Je n’ai pas envie de tirer sur une ambulance, simplement de constater définitivement que ceux et celles qui veulent résister définitivement à la politique du gouvernement ne peuvent pas compter sur le parti socialiste, quelle que soit sa direction, pour faire un vrai parti d’opposition à la politique du gouvernement", a-t-il dit sur la radio. "A gauche, personne ne peut se réjouir d’un spectacle aussi lamentable, et d’un aussi triste spectacle pour un aussi triste programme parce qu’aujourd’hui il n’y a que Sarkozy qui peut se frotter les mains", a-t-il ajouté.

    "C’est donc des querelles de pouvoir. Ils héritent de ce qu’ils ont construit eux-mêmes depuis 15 ans (...) C’est une logique de présidentialisation toujours plus poussée", a-t-il encore déclaré. "Aujourd’hui, il faut construire une nouvelle gauche, et pour nous ça nous motive encore plus", a-t-il conclu.

  • C’est la guerre des cheftaines, le ps n’a besoin de personne pour se prendre
    des pains sur sa rose !

    poingroseqa9.jpg

    skalpa, http://kprodukt.blogspot.com

  • L’hémoragie au Ps se poursuit : Le maire de St Nazaire et vice président du Conseil Régional des pays de la Loire se met en congé du PS et dénonce la mascarade de l’élection de la secrétaire nationale et la dérive libérale de son parti.

    "Je me mets en congé du parti socialiste. Je ne veux plus participer à cette mascarade. C’est lamentable. J’ai honte. Au moment où le parti socialiste se déchire en deux sur une position libérale, ma présence au PS ne sert plus à grand chose à gauche"
    "C’est quand même invraisemblable qu’en cette période de crise les leaders socialistes soient encore dans une position semi-libérale. C’est incroyable. Entre Ségolène Royal et Martine Aubry, il n’y a pas un poil de différence"

    Extrait de la dépéche AFP 22h 07

    • en 2012 ce sra le MODEM et l’UMP au 2ème tour, autrement dit la continuité !!

    • Je ne voudrais pas en rajouter mais lors de l’élection de Delanoê , j’étais present place de l’hotel de ville .

      Je n’avais jamais vu un truc pareil , les conversations des jeunes loups du PS , tous le même look branchés, étaient centrées sur les postes à trouver à la mairie et leur carnet d’adresses qu’il fallait vite remplir.

      Je suis vite rentré chez moi dégouté , c’est un autre monde , très loin du peuple et de ses problèmes !

    • Moi c’est au lendemain de 1981, lors d’un mariage où étaient présents beaucoup de dignitaires du PS fraichement élus, que j’ai compris que c’était cuit d’avance.

      Une totale incompréhension.

      Toute l’évolution et la dérive future de ce parti était rassemblée là.

      Ces gens là n’étaient pas de gauche (les dignitaires) c’était une nomenclatura qui avait fait rentrer son poulain dans les écuries royales.

      Je n’avais jamais eu d’illusions sur la gauche et le PS mais là....

    • Entre-nous, c’était réglé dés le 27 avril avec le décrochage du vote cocos...

      CN46400

    • ces personnes se référant de gauche,ne pensent que assouvir leurs intérêts personels, et tous ce qui en découlent.lors des manifs pourquoi l’on ne rencontre pas l’élue de lille sur le parcours ?pour soutenir tous ces salariés qui défendent leurs acquits.............beaucoup de prétendants se battent pour avoir la galette et d’autres les morceaux...................et a quel prix.!!!!!!!!!du bas de l’échelle, j’usqu’en haut !!!!!!!!où est le socialisme dans tous cela ?JEAN JAURES doit se retourner dans sa tombe ...........

    • la politique du PS c’est la satisfaction des revendications du patronat ;
      Pas besoin d’attendre 1981,1988 ou 1997 non déja Blum le disait :
      j’ai été le gérant loyal du capital.

      C’est à dire un fossoyeur des espoirs des travailleurs.

      Seul le rapport de force en faveur du pcf m’a fait rester au PCF jusqu’en 1981.
      Des les résultats j’ai compris que c’était fini d’une politique de "gauche" avant même d’être commenceé.

      J’ai quitté le parti le 11 ami 1981 .

      Il n’y a rien ,absolument rien à attendre du PS
      Strauss Kahn,Lamy etc...la bourgeoisie elle ne se trompe pas.
      Pourquoi les camardes du pcf qui veulent encore gerer le pouvoir local ou national avec eux se trompent ??
      mais se trompent ils ???
      damien

  • Joël Batteux se met en congé du PS

    Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), se met en congé du parti socialiste pour "ne plus participer à la mascarade" de l’élection à la direction du PS. "Je me mets en congé du parti socialiste. Je ne veux plus participer à cette mascarade. C’est lamentable. J’ai honte. Au moment où le parti socialiste se déchire en deux sur une position libérale, ma présence au PS ne sert plus à grand chose à gauche", a ajouté Batteux, vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire.
    "C’est quand même invraisemblable qu’en cette période de crise les leaders socialistes soient encore dans une position semi-libérale. C’est incroyable. Entre Ségolène Royal et Martine Aubry, il n’y a pas un poil de différence", a poursuivi l’élu qui a adhéré au PS en 1974. "Sarkozy lui-même a compris qu’il fallait remettre l’Etat, les pouvoirs publics au centre du jeu. Les socialistes le disent moins fort que Sarkozy, c’est quand même un comble", a-t-il affirmé.
    Interrogé sur les solutions qu’il envisage pour sortir de la crise, Batteux, qui se dit toujours proche des idées de Jean-Pierre Chevènement, préconise de "demander à Benoît Hamon de mettre un peu d’eau dans son vin et de prendre la direction du parti". "Hamon représente la nouvelle génération ancrée à gauche, ça me paraîtrait une bonne solution", a-t-il dit.