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Le 14 octobre, contre la privatisation de GDF, une mobilisation qui n’est pas à la hauteur de l’enjeu
Publie le mercredi 18 octobre 2006 par Open-Publishing1 commentaire

La mobilisation du samedi 14 octobre 2006 n’est pas à la hauteur de l’enjeu. La privatisation de GDF aurait nécessité une mobilisation syndicale unitaire pour organiser au moins une grande manifestation centrale à Paris. Telle n’était pas la volonté des organisations syndicales qui ont éparpillé et emietté les mobilisations successives. A Evreux il n’y a eu aucun rassemblement organisé, tout au plus un "débat" à l’initiative de la CGT, dans une salle de la Bourse du travail le samedi matin, autour d’un film... C’est dire si l’attentisme électoral n’est pas la seule cause de la démobilisation.
On ne pouvait pas compter sur la CFDT dont la direction est favorable à la privatisation mais pourquoi donc FO était aux abonnés absents ? Aucune volonté réelle pour défendre le service public de l’énergie : tel est le bilan calamiteux des directions syndicales aujourd’hui.
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, à l’origine du mouvement, a estimé que "50 000 personnes avaient manifesté partout en France, dont 8 000 à Paris et il a ajouté qu’elles étaient les représentants de la majorité silencieuse". Pas de quoi pavoiser.
"Ce n’est pas parce que les gens ne sont pas dans la rue qu’ils approuvent le gouvernement" ont déclaré les organisations syndicales. Mais sans mobilisation syndicale unitaire à la hauteur de l’enjeu, le gouvernement a toute liberté pour appliquer sa politique de destruction des services publics.
publié dans le site-blog :
http://lcr-27.over-blog.com
Messages
1. > Le 14 octobre, contre la privatisation de GDF, une mobilisation qui n’est pas à la hauteur de l’enje, 18 octobre 2006, 21:43
Comment voulez-vous qu’un gouvernement qui reste de marbre devant plus d’un million de personnes qui défilent parfois, bouge d’un cil devant toute manif ?
Le nombre de manifestants n’est plus mathématiquement considéré.
L’essentiel c’est qu’il y en ait toujours. Il y a aussi les pétitions. Il y aura les élections.
Alors, basta, ne baissons pas les bras.