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Le Conseil Général de Loire-Atlantique prête aux Riches
Publie le vendredi 4 juillet 2008 par Open-Publishing1 commentaire
Le Conseil Général de Loire-Atlantique rend plus difficile la création d’entreprise par les demandeurs d’emploi de longue durée.
Le Conseil Général de Loire-Atlantique prête aux Riches
On attendait le taux effectif, il vient de tomber. L’Adie, association du droit à l’initiative économique vient de publier discrètement ses taux révisés à compter du premier juillet 2008,
Pour un montant emprunté de 1578, 95 € sur douze mois, l’Adie 44 fait une proposition à un taux d’intérêt de 9, 71%, auquel, il faut ajouter une contribution de solidarité de 5%,pour un TEG, hors assurances de 19,51% !!! taux proche de l’usure.
L’emprunt est soumis à une caution solidaire.
Il est obligatoire de passer par cet organisme pour tout demandeur d’emploi de longue durée créateur d’entreprise, s’il veut percevoir l’aide attribuée par le Conseil Général de Loire-Atlantique.
Cette aide à été diminuée, pardon modulée par décision en date du 7 avril 2008, décision du CG44.
En donnant délégation à l’Adie pour la redistribution des aides, le CG44 accepte les taux prohibitifs de 19,51% des prêts consentis aux plus démunis.
C’est après avoir reçu les membres de L’Adie que Patrick Mareschal a pris cette décision. Patrick Mareschal, tout comme Philippe Grosvallet ont toujours refusé de recevoir de bénéficiaires de l’ASS, créateur d’entreprise.
Dans la décision du 7 Avril, le Conseil Général de Loire-Atlantique démontre sa grande méconnaissance de la création d’entreprise. Contrairement à ce qui est présenté, ce sont bien les plus fragiles qui sont touchés de plein fouet. Cette décision éloigne un peu plus de l’emploi des centaines de personnes prêtes à créer leur emploi, mais empêchées par le CG44
Le Conseil Général dit mettre en place "un dispositif départemental plus clair et plus efficace"
"...Depuis 2004, le Conseil général de Loire-Atlantique mène une politique forte de soutien à la création d’entreprise en mettant notamment l’accent sur deux objectifs : aider les publics les plus fragiles et les projets engagés dans une démarche « entreprendre autrement ». La prime à l’insertion par la création d’entreprise est l’un des dispositifs d’aide. Après évaluation du dispositif et dans un souci de clarification et d’efficacité, le Conseil général a décidé de modifier les règles d’attribution et les montants de ces aides.
Aider les créateurs d’entreprises les plus en difficultés bénéficiaires de minima sociaux
Le Conseil général aidait déjà les créateurs d’entreprises soutenus par l’ADIE et le Conseil régional des Pays de la Loire (c’est-à-dire les bénéficiaires de prêts de l’ADIE : bénéficiaires des minima sociaux, jeunes de 16 à 26 ans ; demandeurs d’emplois de 50 ans et plus ; créateurs d’entreprise située en zone urbaine sensible). Aujourd’hui, le Département recentre cette aide en faveur des publics qui en ont le plus besoin et qui relèvent de ses compétences : tous les créateurs bénéficiaires de minima sociaux (RMI, Allocation Parent Isolé, Allocation de Solidarité Spécifique, Allocation de veuvage, Allocation d’insertion pour les ex-détenus) aidés ou non par la Région, accompagnés financièrement et techniquement par un opérateur spécialisé (ADIE, FONDES, associations de prêts d’honneur…).
Une prime corrélée au prêt et complémentaire aux aides régionales
La prime départementale reste donc couplée à un prêt, c’est-à-dire à un engagement du bénéficiaire, et à un accompagnement spécifique par l’ADIE, l..." Comment l’Adie pourrait accompagner dans l a gestion un demandeur d’emploi, créateur d’entreprise, alors que cette association est largement décriée par toutes les enquêtes sérieuses pour sa gestion : un euro de gestion pour un euro de prêté !!!
En clair, au delà du discours promotionnel du Conseil général, il y a les chiffres
Le montant 2008 des enveloppes départementales versées à l’ADIE et au FONDES (pour la période d’avril à décembre)
Le Conseil Général de Loire-Atlantique donne à l’ADIE : 13 500 € pour les dossiers des bénéficiaires de minima sociaux, autres que le RMI, à savoir Ass, Api, AAh,...jusqu’en décembre 2008.
Messages
1. Le Conseil Général de Loire-Atlantique prête aux Riches, 4 juillet 2008, 11:16, par bernard 29
Votre article me fait penser à ATTALI et son ONG (!!) pour le micro crédit, dans les pays en voie de développement. ( taux approchant les 16 à 18 % sur des petites sommes). En fait j’aimerais savoir si Attali est rémunéré comme Président de son ONG subvenbtionnée et quels sont les frais de fonctionnement de cette ONG !! par rapport aux sommes prêtées. ??
Quand on sait que la BERD, qui a eu le bon goût de remercier Attali en raison de ses dépenses somptuaires, avaient plus de dépenses de fonctionnement que de dépenses opérationnelles ( prêts aux pays de l’Est,) on se doute qu’Attali reproduit le même schéma pour le micro crédit. Mais avec un tel objet Social sur la misère du monde ; le président de l’ONG peut se pavaner encore et encore dans nos médias.