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Le Mouton Noir quitte le PCF

Publie le dimanche 2 novembre 2008 par Open-Publishing
53 commentaires

de Mouton Noir

Je suis entré au PCF par intuition, je le quitte par conviction.

L’intuition communiste

Convaincu de la nocivité du système capitaliste tant pour l’Homme que la planète, et de la nécessité impérieuse de bâtir une alternative à cette organisation de l’économie et de la vie sociale, j’ai souhaité m’engager dans le champ politique.

Je me suis un peu documenté, j’ai pris contact avec différentes organisations, et j’en ai conclu que seuls les communistes avaient réellement cette ambition de changer le monde, en agissant concrètement aujourd’hui tout en proposant une vraie alternative. J’ai donc rejoint le PCF à l’été 2005.

L’étonnement

Congrès, collectifs, assemblée extraordinaire, etc... le PCF a traversé depuis une période quasi continue de débats internes profonds. Pendant toutes ces réunions, la plupart des intervenants se demandaient.... ce qu’était le communisme (du 21ème siècle ou pas), et quel pouvait bien être notre proposition pour le monde d’aujourd’hui. Plusieurs fois je me suis pincé : étais-je bien au Parti "Communiste" ?

Pour moi c’était pourtant simple : si le capitalisme c’est l’exploitation maximale des ressources et des hommes par une classe qui s’est appropriée le capital, c’est-à-dire les moyens de production, alors le communisme c’est l’abolition de cette exploitation grâce à un système économique fondé sur l’appropriation sociale des moyens de production et d’échange, et tourné vers la satisfaction des besoins des populations. Et le PCF doit revendiquer cet objectif qui doit structurer toute son action.

J’ai lu pour m’en assurer. Les anciens (Marx : "il faut faire la révolution économique en permanence, faire du communisme maintenant !") et les communistes "labellisés" bien sûr, mais aussi les nouveaux et les autres pour constater que la pensée communiste existe bien, qu’elle est riche, vivante, foisonnante, et que toute la matière première est là. L’excellent "Du capitalisme au communisme" de Christian Brochant. Le très détaillé "L’appropriation sociale" de la Fondation Copernic. L’étonnant "Après le capitalisme" du nord-américain Michael Albert. Tout ce qu’inventent et mettent en pratique les zapatistes pour organiser l’économie et les services publics par et pour les citoyens.

Les réponses existent donc. Avec quelques camarades, avec nos petits moyens bien limités par rapport à toutes les têtes pensantes de Colonel Fabien, nous avions ainsi rédigé l’année dernière un document présentant ce que pourraient être aujourd’hui les propositions communistes dans le domaine de l’économie.

Alors comment expliquer cette désertification idéologique apparente d’une grande partie des adhérents du PCF ?

La désillusion

Cette amnésie collective n’est pas un hasard. Elle est une conséquence. Celle du refoulement de l’idéal communiste organisé depuis des années par l’appareil du PCF pour assurer la "respectabilité" du parti et sa compatibilité avec le Parti Socialiste, allié obligé de la direction du PCF pour "sauver les meubles" à chaque élection.

Cette stratégie trouve son point d’orgue dans le 34ème congrès qui se prépare actuellement.

Le projet de plate-forme politique ("base commune") adopté cette semaine par près de 61% des adhérents est un texte désemparé, sans perspective, pâle copie mal réécrite de ce que développe avec beaucoup plus de talent Jean-Luc Mélenchon, qui représente l’aile gauche du PS (tendance organisée sous le nom de "PRS").

Aucune remise en cause fondamentale du capitalisme. Aucune perspective d’une organisation alternative des rapports de production, par l’appropriation collective des moyens de production et d’échange. Juste un "nouveau mode de développement".

Cette proposition a toute sa place sur l’échiquier politique, mais je ne vois pas ce qu’elle a de communiste, même si le mot est conservé. C’est du communisme "canada dry". Si ce capitalisme régulé et gentil représente effectivement le projet politique qu’ils souhaitent porter, j’invite les camarades qui ont choisi ce texte à rejoindre en masse PRS, ils s’y sentiront très bien et ce sera beaucoup plus efficace pour atteindre cet objectif.

Le PCF meurt de ne plus oser être communiste. Il ne propose plus de projet clairement identifié. Les électeurs ne s’y trompent pas, les résultats en chute libre en attestent. Ainsi que la baisse dramatique du nombre d’adhérents.

Il reste des communistes au PCF !

24% des adhérents ont pourtant soutenu notre texte alternatif "Faire vivre et renforcer le PCF – une exigence de notre temps", clairement communiste, et ce malgré toutes les manœuvres de l’appareil du PCF et le "légitimisme" de bon nombre des adhérents. Alors faut-il rester ?

Une image s’est imposée à moi en écoutant et lisant les arguments de mes camarades qui font ce choix : c’est le syndrome de la femme battue par rapport à son tortionnaire ! "Il est gentil quand il ne boit pas" (en dehors des périodes électorales), "Mais je n’ai nulle part où aller !" ou encore "Je sais que je peux le faire changer" (le pire).

Quittons cette analogie (certainement douteuse) pour revenir sur le terrain politique. Au sein du PCF, ces camarades déploient une énergie incroyable pour exister, faire avancer leurs idées, convaincre autour d’eux... mais à l’intérieur du parti ! Au lieu de le faire dans la société ! Objectivement, l’appareil du PCF est devenu aujourd’hui un allié de fait du système capitaliste, en détournant et en neutralisant les forces de milliers de militants.

Je respecte néanmoins leur choix et je me trompe peut-être. Ces militants restent mes camarades, mais pour moi c’est fini, je n’ai plus rien à faire dans ce parti.

Mais je ne regrette pas...

En m’incitant à chercher des réponses pour comprendre ce qu’il s’y passait, le parti m’a finalement rendu "plus communiste". Et ces quelques trois années représentent pour moi une expérience humaine irremplaçable. Elles m’ont beaucoup apporté et appris. Elles m’ont fait grandir un peu, et permis de rencontrer des gens exceptionnels.

Que faire maintenant ?

Jamais il n’a été plus urgent de construire une alternative au capitalisme, de montrer que l’on peut faire autrement. Avec la crise dont la population commence seulement à subir les effets réels, une opportunité historique s’offre à nous.

Dans le champ politique, une nouvelle formation communiste verra peut-être le jour : les communistes sans parti sont aujourd’hui les plus nombreux ! Je ne vois pas bien quand ni comment elle naîtra, mais elle devra renouveler profondément les pratiques politiques, en inventant et en adoptant d’autres modes d’exercice du pouvoir. Les sources d’inspiration existent, qu’il s’agisse des propositions du PCF (si !) pour une 6ème république, écrites par un certain Cohen-Seat (incroyable, le même que celui des "valises de plomb"), mais jamais appliquées au sein même du PCF (et pour cause), ou encore des expérimentations des zapatistes. Il faudra retravailler le rapport aux élections et le rôle des élus, car avoir des élus ne s’oppose pas à une perspective authentiquement communiste, par exemple en impliquant les populations dans la vie publique pour promouvoir l’appropriation collective de la gestion municipale et des services publics (et bon nombre d’élus PCF font un travail remarquable en ce sens).

Mais tout ceci prendra du temps. Par ailleurs, je ne crois pas que le NPA représente une solution (l’agglomération contestataire et hétéroclite des "anti" ne remplacera jamais l’unité dans l’action d’une base militante se battant "pour" un même projet).

Comme je le proposais en décembre dernier, l’urgence est de "combattre concrètement, par la preuve, l’idée qu’il n’y aurait plus d’alternative : nous devons faire du communisme maintenant."

Et le communisme, comme la politique, c’est d’abord de l’économie. Aujourd’hui, l’une des meilleures façons de déstabiliser le capitalisme, c’est donc de prouver dans le champ économique que les solutions capitalistes ne sont pas les meilleures, qu’il en existe d’autres, à la fois plus justes, plus humaines et plus efficaces : ce sont les coopératives (SCOP : "société coopérative de production").

Quelques citations :

  • "Les SCOP ont vocation à supprimer le profit réalisé par l’entrepreneur sur le travail".
  • "La cause du contrat de société coopérative est la satisfaction des besoins personnels ou professionnels des membres."
  • "Les associés de la société coopérative sont les "apporteurs d’activité" (les travailleurs) de l’entreprise coopérative."
  • "Le principe de la gestion démocratique implique la souveraineté des usagers (travailleurs associés), l’élection des dirigeants par les dirigés et le fait que l’exercice du pouvoir est attaché, non pas à la part de capital détenue, mais aux seules personnes."

C’est pas du communisme ça ? Et c’est tiré du très austère Guide Juridique des SCOP (620 pages en petites lettres) édité par la très sérieuse Confédération Générale des SCOP.

Je vais donc prendre le risque de quitter mon travail actuel, pour créer une coopérative et m’investir dans le mouvement coopératif français et européen, en contribuant à développer ses dimensions profondément subversives et politiques.

Fraternellement,

Mouton Noir

Messages

  • Mouton Noir,je te comprends car je partage toutes tes idées.Mais pour l’instant je reste combatif au sein du PCF jusqu’au congrès qui va se dérouler dans la tourmente économique ...Si ce congrès ne rompt pas avec la social-démocratie,il restera aux "vrais" communistes de s’auto-organiser dans une autre organisation avec ses moyens matériels et financiers pour agir et faire bouger tous les communistes non réformistes.Cela aidera à la transformation du PCF qui perdra ses meilleurs militants et le forcera à se transformer dans un sens révolutionnaire.L’alliance avec les communistes d’obédience trotskyste sera facilitée et renforcée sur une base anti-capitaliste efficace pour la promotion de la nouvelle socièté ......Le capitalisme est dans l’oeil du cyclone et il va ravager tout le tissu industriel et humain pour se régénérer,mais nous sommes encore là pour aider les peuples à s’en sortir devant ce cataclysme qui fera des millions de victimes .......

    Bernard SARTON,section d’Aubagne

  • De nombreux camarades ont quitté le Parti (depuis longtemps pour certains), d’autres s’appretent à le faire,maintenant ou après le 34è congrès.
    Ce n’est de gaieté de coeur pour aucun d’entre eux

    Mais quitter le Parti ce n’est pas le tuer : l’état moribond dans lequel il se trouve a des raisons, et elles se trouvent dans ses propres rangs.

    Quitter le Parti, pour la plupart des communistes, ça ne veut pas dire renier ses convictions.

    Aujourd’hui, qui pourrait contester que le plus grand nombre de communistes se trouve en dehors du Parti ?

    Pourquoi ceux qui sont dehors ne se rassembleraient-ils pas ?

    Ils assureraient ainsi la continuité.

    Jean-Claude COUALAN

    • Pourquoi ceux qui sont dehors ne se rassembleraient-ils pas ?

      Salut Jean-Claude

      c’est pas parce que je ne interviens pas régulièrement dans les différent fil des commentaires, que je ne suive pas les débats... c’est aussi que on est concentre a la "réponse" que éventuellement on peux donne a cet question...

      La situation demande effectivement de formulé une "proposition d’organisation" pour tous les "électrons libre" que milite dans le différent mouvement ou que son "isole" ou "dégoute" et que on quitte les différent parti politique, pseudo communiste et pseudo anticapitaliste que son en putréfaction, déçu de leur gestion bureaucratique et de leur objectifs réformiste...

      On doit de tout de suit se rapproche entre nous et pense au futur, être réactif, propositif et unitaires sans tombe dans le dogmatisme, être réellement au contact des mouvement social et syndical... bref pour un communisme vraiment démocratique et révolutionnaire...

      A bientôt avec "notre réponse"...

      Ciao

      Dr
       Furioso

      PS : Toute ma solidarité avec toi Mouton Noir, je vais te joindre dans ton chois très rapidement... laisse moi quelque jours pour "réglé" un truc dans ma section... je "découvert" que il mon adhéré au parti après que je fait 4 demande sans réponse... et sans me le communique... mort de rire...

      Je reçu l’enveloppe pour le vote pour le congres sans avoir jamais cotisé...
      naturellement je refuse de presente mon vote, devant cet foutage de gueule, stile "je te nique avec le sourire"...

      Pour gonfle le nombre d’adhérent pas de problème... mais pour te faire participé vraiment a la vie "interne" du parti et si tu est "catalogue" comme un opposent a cet direction... tu peux courir...

      On va découvrir des truc que mon choque... durant la campagne présidentiel, je trouve "bizarre" de voir des énorme paquet des carte d’adhésion que "traine" sur des table, je demande a l’époque pourquoi on le donne pas aux camarades que on fait demande... la réponse a ete claire : "on attend de "comprend" qui son vraiment, avant de lui communique que nous avons a disposition ça carte"...

      Je pense que c’est asse claire... les "magouille" son quotidien... et en particulier dans un moment pre - congressuel...

      Ciao

  • a la vitesse ou les camarades quittent le pcf nous allons bientot etre plus nombreux dehors que dedant .

  • Oui...effectivement...Nous allons, nous retrouver plus "en dehors " que dedans....mais pourquoi pas ?...peut-être est-ce là une vraie force possible ?! ....Il faudrait peut-être en parler !....

  • concernant les SCOP je partage tout à fait !

    je voudrais avoir l’avis des camarades au sujet des SCOP, ça parait proche de nos idées ?!

    à vos claviers !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Scop

    • ok on va monter une scop de chirurgie afin d’opérer gratis et ainsi faire concurence aux cliniques privées , ou alors une scop usine de bagnoles, des scop banques etc... !

      je crois rêver en lisant de telles âneries , alors que les mutuelles aujourd’hui par exemple deviennent des assurances !

    • On dirait que t’as peur du mouvement scopiste ! On peut se demander pourquoi. C’est vrai que si ça marche et ça le devrait, étant donné que les industries se sont barrées en Chine ou ailleurs, nous laissant sur le carreau avec nos savoir-faire incontestables, eh bien c’est une opportunité d’avoir la capacité de pouvoir rebondir pour donner du sens à nos vies. Grâce à la qualité et au coût moindre, vu qu’il n’y aura pas de patrons du cac40, ni d’actionnaires- vampires, ben c’est une aventure qui a de fortes chances de marcher et dans 50 ans, on en sera encore à parler des scops qui ont vu le jour pour se donner du travail et produire des objets de qualité, respectant l’environnement et l’homme, permettant la redistribution équitable des richesses.

      Un défi : soyons le pays le plus scopiste, d’autres tarderont pas à suivre le chemin, comme solution valable à la crise économique, au travail précaire, et au chômage. L’action, l’activité soignent la dépression. A la poubelle les neuroleptiques.

    • j’ai pas peur, j’y crois pas mais essayez , foncez !

      Dans un moment ou les centres de santé associatifs, de congrégation disparaissent , ou les artisans sont étranglés par les banques, le crédit, je pense que créer ce genre machin sans avoir la moindre parcelle de pouvoir sur la monnaie , l’Europe, les normes, etc.. c’est du rêve !

      Mais vous avez le droit de rêver et de vous amuser.

  • J’ai pour ma part quitté le PCF en Janvier 2007 après l’échec de la candidature unitaire antilibérale mais j’y suis retourné en décembre 2007 car sans en partager l’ensemble de la sratégie, le PCF reste la matrice anticapitaliste avec le jounal l’Humanité.
    Alors bien sur, il ya surement plus de communistes hors du parti que dedans ; Bien sur, sa direction ne crée pas les meilleures conditions au rassemblement ; bien sur, une étape nouvelle et supérieure est à franchir mais même dans des conditions difficiles et certaines fédérations "brut de décoffrage", le PCF demeure encore "l’horizon indépassable de notre temps"...Peut-être l’élection européenne permettra t-elle de dépasser des convergenses mineures et tactiques entre anticapitalistes sincères, organisés ou non et pourra esquisser le lancement de quelque chose de nouveau ?
    John M Tic

  • C’est trop facile de quitté le parti, trop facile de critiqué de l’extérieur. Il me semble que des choses avances même si ce n’est pas assez rapide, exemple le résultat de la motion n°3, il faut être courageux et démocrate.
    Dans le climat externe et interne se n’est pas le moment de partir comme le fait La Louve. Je comprends qu’elle soit déçus mais cela ne fait pas 2 ans qu’elle ait au parti, après le PS le PCF combien d’autre reniement ? C’est de l’intérieur qu’il faut faire les changements ce n’est certainement pas en quittant le navire, car cela voudra dire que c’est ceux qui reste qui ont raison.

    • Et si ce n’était pas de l’intérieur que l’on pouvait faire changer les choses ?

      Et si c’était en repensant complètement la stratégie politique que l’on pouvait faire changer les choses ?

      Pourquoi recommencer indéfiniment, au nom d’une ridicule "fidélité" les mêmes bêtises du passé ?

      RC31

    • "Reniement, quitter le navire, facilité "etc...

      Dis donc mon "camarade", tu ne penses pas que tu n’es pas juge de ce que X ou Y a vécu et subi ?De ce qu’il estime être juste ou pas ?

      Que tu critiques les motivations ou conclusions politiques oui, mais que tu nous ressortes toujours le même discours affectif-moraliste qui sert à vous tenir vous, par les c..., ça va 5 minutes.

      Moi, pour certains d’entre vous, je vous plains de rester (dans certaines conditions), parce que je crois que, plus que de penser une nécessité vous vous sentez contraint-e-s moralement de rester dans un parti qui non seulement ne peut plus vous convenir personnellement mais surtout ne peut pas servir notre combat quotidien.

      Vous faites appel à des "fidélités", des "pensées" ,des "émotions" etc qui sont des LUXES aujourd’hui pour les prolétaires.

      Rester dans un parti qui ne vous sert plus à rien d’un point de vue communiste depuis disons 20 ans, on le fait quand on n’a pas à se battre pour réclamer 250 euros d’augmentation, pour ne pas faire fermer sa boîte pour ne pas être délocalisé !!

      Tu crois qu’un ouvrier aujourd’hui a envie de filer 1 % de son salaire à un parti dirigé par des bureaucrates, enkystés, qui lui enseignent le renoncement et veulent lui inculquer la "riposte polie" au lieu de lui "fournir les kalachs "pour aller reprendre ce qui nous appartient ???

      Allez dire à un ouvrier de chez Renault qu’il doit rester ou revenir ou adhérer au PCF aujourd’hui "POUR LE PARTI"...

      Il va vous rire au nez ! Vous êtes dans le non sens politique total d’un point de vue marxiste.

      Un parti communiste n’aurait jamais du devenir un parti comme les autres. Voilà - pour ça il eut fallu qu’il n’abandonnât pas le concept centrale de démocratie prolétarienne par exemple, de lutte des classes, d’impérialisme.

      Le PCF c’est fini terminé en tant que parti communiste ( révolutionnaire) - moi c’est parce que c’est une évidence que je me barre (évidence aussi que pour arrêter ce désastre il n’ y a pas justement de "moyens polis"...) enfin bon c’est comme à l’école t’en a qui comprennent la démonstration à la première second et d’autres qui doivent se la faire répéter 15.000 fois. Je rends grâce à mon expérience au PS de m’avoir tellement enc...que maintenant en effet je sais plus rapidement ce qui est en train de m’arriver.

      Ça s’appelle apprendre de ses erreurs.

      A part cela évidemment, je partage complètement le message du Mouton Noir et de nombreuses raisons avancées pour expliquer (et non justifier) son départ (quoi que nos décisions n’aient absolument pas été coordonnées). Je le comprends parfaitement, hélas.

      Je crois que le devoir du révolutionnaire, communiste, ce n’est pas de "rester au PCF" , c’est de ne pas s’user dans un combat perdu et de savoir utiliser sa force et son énergie à bon escient.

      On en reparlera bientôt je pense.

      La Louve

    • Partir ou rester ?

      Cette question je me la pose bien évidemment. D’autant que adhérente en 1994 et parce que j’avais eu une formation politique solide au PCMLF (mon en gagement communiste date de là en 1977) je me suis retrouvée à être le bon petit soldat pour toutes les échéances électorales et dixit le secrétaire départemental "s’il y avait une chance dêtre élu, on se battrait plus pour être candidat",Là j’ai eu déjà tous mes sens en alerte et j’ai ferraillé dans toutes nos instnces internes jusqu’au jour où en 2003, j’ai claqué la porte ! Mais là aussi, les dirigeants de la FD ont fait comme si, et j’ai toujours été comptabilisée comme adhérente jusqu’au jour où m’est revenu aux oreilles que je ne m’assumais pas en tant que militante, étant tjs abste aux réunions. Donc je me suis pointée et ai mis les choses au clair : je n’étais plus au parti depuis 2003, donc je n’avais plus de légitimité à participer à sa vie interne.

      Juin 2007, j’ai repris ma carte après le désastreux échec des cual.
      Aujourd’hui, les raisons qui m’ont fait partir demeurent c’est vrai mais il y a tout de même des choses qui ont bougé : l’AG de décembre 2007, et les trois textes qui malgré tous leurs défauts et l’organisation des débats pour le moins timorée, voulant ainsi empêcher les camarades de s’en approprier les enjeux, les résultats sont là.

      Ladirection n’est pas confortée, soit elle continue à être autiste soit elle prend la pleine mesure de ces résultats. Mais n’oublions pas que la direction n’est pas un électron libre, elle est issue de nos instances représentatives : alors on fai quoi ?

      Quant à partir, c’est effectivement la solution la plus facile et il est vrai que le NPA est là pour nous cueillir mais...Je pense que les communistes, animés par leur projet d’émancipation du prolétariat, n’y trouveront pas leur compte. Quant à construire une nouvelle force des communistes avec des "vrais" communiste, c’est complètement dérisoire dans la mesure où nous quittons tous le parti pour des raisons différentes qui ont davantage à voir avec nos égos et nos ressentis de décalage entre la situation réelle du capitalisme et la réponse de notre organisation.

      Donc, il manquera une chose indispensble pour que ça prenne, le ciment collectif que ne peux nous donner que notre histoire. Le PCMLF a été une scission du PCF en 1969, nous étions alors de vrais communistes, pourtant nous avons disparu.

      Alors me direz-vous, la ligue perdure. Certes, mais elle n’est pas le produit d’une scission d’avec la matrice, juste la construction d’autre chose et de plus elle est aussi trés institutionalisée.

      Je vais donc rester et ferrailler sur les amendements jusqu’au congrès et après
      Eh bien après je déciderai si j’ai toujours envie d’être l’élément grain de sables pour ripper et foutre en l’air ce système auquel cas, je resterai contre vets et marée, soit effectivement, je penserai qu’il n’est plus utile de me battre contre des moulins à vent dans mon organisation et que je ne suis pas là pour me faire mal, alors je partirai redevenant la force communiste extérieure au parti mais qui restera l’arme au pied.

      Je lis beaucoup de commentaires sur le parti ceci, le parti cela, je trouve curieux d’investir de qualité humaine, une chose inerte ? Ce c’est pas le parti qui fait ceci ou cela, c’est bien les hommes et les femmes que nous avons mis en place qui prennent les décisions en notre nom. Alors ne croyez vous pas qu’il faudrait commencer par leur demander des comptes ? Nous le faisons bien (pas assez) dans les entreprises. Seulement il faut bien avouer que la critique est bien plus aisée que l’art et comme nous avons une tendance naturelle à la paresse, c’est bien plus facile de laisser faire.

      Comment peut-on faire ? D’abord c’est reprendre posseion de notre rôle militant. Car enfin, si nous avons des élus c’est bien parce que sur le terrain nous sommes là. Alors si on n’est pas d’accord sur les fameuses alliances pourquoi ne pas organiser la grève militante : plus de tracts, de marchés, de port à portes et le faire savoir. Grève militante pour l’ornanisation des fêtes vous croyez que les dirigeants vont pas bouger !

      Un exemple, Dans la crise financière, on apprend que les collectivités sont plantées, Aujourd’hui, je suis seule dans la FD à vouloir demander des comptes à nos élus communistes en charge du département de seine st denis d’avoir chargé les crédits à 80 % sur des taux variables ! D’autres collectivités ne l’ont fait qu’à 10 % , c’est bien un choix politique. Et si je veux demander des comptes alors qu’étant provinciale, ça ne me concerne^pas, c’est parce que ma campagne des cantonales je l’ai fait justement contre la finance. Donc en résumé et pour faire court, le camarade Bramy président du CG et dirigenat du CN m’a fait passer pour une conne et ça je n’aime. J’estime que je fais parti d’uen entité collective et chaque choix politique pris l’est aussi en mon nom donc je demande des comptes.Partir, ça serzit leur rendre service. joelledagen

    • "Rester dans un parti qui ne vous sert plus à rien d’un point de vue communiste depuis disons 20 ans, on le fait quand on n’a pas à se battre pour réclamer 250 euros d’augmentation, pour ne pas faire fermer sa boîte pour ne pas être délocalisé !!"

      Elodie, es-tu sure d’être la mieux placée pour dire des choses comme ça et en tirer des conclusions ???

    • Quant à partir, c’est effectivement la solution la plus facile et il est vrai que le NPA est là pour nous cueillir mais...Je pense que les communistes, animés par leur projet d’émancipation du prolétariat, n’y trouveront pas leur compte.

      Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Peux-tu stp expliquer en quelques mots (ou plus !) pourquoi tu penses ça ?

      Le NPA est un "objet politique", comme dit Jennar, en construction. Je serais bien en peine, pour ma part, de dire si j’y trouverai mon compte, en tant que militant communiste révolutionnaire (càd de la ligue)...

      Le fait que la LCR en soit à l’origine et ait tracé le cadre général me rassure un peu, mais ce mélange inédit de militants d’origine, de tradition, de génération divers, cette tentative de basculement vers une autre époque (essayer de tracer les contours du socialisme du 21ème siècle...), ne sont pas sans générer de l’inquiétude.

      En effet, on ne peut écarter le risque d’une dérive. J’ai envie de dire : raison de plus pour y être et pousser dans le sens de ce qu’on pense juste, face aux diverses tendances qui s’y exprimeront. Les raisons d’espérer ne sont pas si nombreuses... Le pragmatisme ne pousse-t-il pas à explorer cette voie ?

      Chico

    • Alors me direz-vous, la ligue perdure. Certes, mais elle n’est pas le produit d’une scission d’avec la matrice, juste la construction d’autre chose et de plus elle est aussi trés institutionalisée.

      1) Certes, mais elle n’est pas le produit d’une scission d’avec la matrice . C’est une scission pour l’essentiel de l’UEC d’avant 68 , comme les maos d’ailleurs....La JCR s’est formée de cette scission, Krivine fut un vendeur émérite du journal des JC .

      2) de plus elle est aussi trés institutionalisée .....
      Il n’y a aucune institutionnalisation de la LCR , ceci est très loufoque pour un parti avec une dizaine ou une quinzaine de permanents .

      Vérifier les choses et ne pas utiliser des concepts flous, ou du moins les préciser afin d’avoir des débats utiles, chère ex-maoiste.

      La volonté de mettre sous contrôle démocratique un parti qui vise à l’instauration d’une liberté supérieure pour les êtres humains , individuellement et collectivement , est une bonne chose.

      La limite d’une telle bataille c’est quand le réformisme est puissamment organisé et qu’il existe à celui-ci une base matérielle qui nourrit une nomenclatura , un appareil, qui défendra d’abord ce qu’il croit être ses interets (les confondant avec la raison d’être d’un parti communiste).

      Pire encore, quand ce parti a connu une époque florissante avec un appareil encore plus puissant, les forces de la nostalgie viennent en béquilles des rêves de l’appareil. A ceux qui ont des interets concrets à défendre se rajoutent ceux qui souhaiteraient les retrouver, ceux qui en rêvent et ceux qui sont suivistes....

      Bref tout cela est difficile à contrecarrer.

      Les sorties de militants et d’adhérents ne font pas forcement une alternative organisée et utile, elles se traduisent plus souvent par de la désespérance et de la culture dans son coin.

      Sauf si ces sorties se tournent vers les tâches , vers une orientation ouverte pour la lutte contre le capitalisme.

      Les rapports de force ont évolué dans le PCF pour les oppositions cherchant à sauver ce parti de l’attirance mortelle vers la literie du PS et son sous-jacent politique. Elles ont progressé nettement mais se heurtent toujours à un appareil qui dispose de moyens asymétriques permettant de juguler la démocratie et une orientation salvatrice pour ceux qui veulent le socialisme, l’appareil dispose également des suiveurs et des suivistes qui ont été longuement éduqués à la soumission ,au respect de la hiérarchie d’un parti .

      Il y a très peu d’exemples de sauvetage d’un tel parti (à suivre quand même la tentative de refondation communiste en Italie).

      Bref dans ce parti, la cavalerie arrivera trop tard apparemment. Par contre l’essentiel du meilleur peut choisir d’aller à la bataille pour un Parti de la Démocratie prolétarienne... ou un autre nom si on le désire.

      Et cet objectif peut déjà se traduire par un cadre d’échange et de fonctionnement au concret, lieux de débats ancrés sur les questions tactiques et stratégiques au plus près de l’entendement des travailleurs.
      Sans retourner au club petit-bourgeois ou à un état-major d’armée mexicaine (avec le respect que j’ai pour les camarades mexicains).
      Si on y réfléchit bien d’ailleurs les meilleurs lieux de débats et de réunions de cette tentative de réseau d’action est bien sur les portes d’entreprises et les marchés, les gares et les entrées de supermarchés, là où les travailleurs se bougent.

      Cette orientation s’exprime dans les batailles d’équipes syndicales de lutte de classe qui n’ont pas forcement de boutique syndicale attitrée mais désir de bousculer le capital.

      Cet objectif est profondément incarné par quelqu’un qui vient beaucoup sur ce site.

      On s’est gaussé ici ou là de l’engagement de La Louve , indiquant par là qu’elle n’était que depuis très peu de temps au PCF pour se permettre de critiquer puis de quitter le parti.

      Dieux sait que des fois je ne la suis pas trop, mais diable, quelle fraicheur ! Quelle fougue ! la Louve apporte une créativité et une progression puissante et constante de sa pensée et ses propositions.

      Bien sur que le PCF aurait pu avoir de telles volontés et énergies comme représentations publiques et comme modèles militants, plutôt que des annônants longuement formés au suivisme.

      Cette énergie là va rassembler, si elle le veut bien, avec d’autres sans mettre ses pieds dans un même sabot.

      Il s’agit de se diriger par tous les chemins vers une unité des révolutionnaires où qu’ils soient .

      la meute est lâchée.

      Faim !

      Un Loup n’avait que les os et la peau,

      Tant les chiens faisaient bonne garde.

      Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,

      Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.

      L’attaquer, le mettre en quartiers,

      Sire Loup l’eût fait volontiers ;

      Mais il fallait livrer bataille,

      Et le Mâtin était de taille

      A se défendre hardiment.

      Le Loup donc l’aborde humblement,

      Entre en propos, et lui fait compliment

      Sur son embonpoint, qu’il admire.

      " Il ne tiendra qu’à vous beau sire,

      D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.

      Quittez les bois, vous ferez bien :

      {}Vos pareils y sont misérables,

      Cancres, haires, et pauvres diables,

      Dont la condition est de mourir de faim.

      Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée :

      Tout à la pointe de l’épée.

      Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "

      Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?

      - Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens

      Portants bâtons, et mendiants ;

      Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :

      Moyennant quoi votre salaire

      Sera force reliefs de toutes les façons :

      Os de poulets, os de pigeons,

      Sans parler de mainte caresse. "

      Le Loup déjà se forge une félicité

      Qui le fait pleurer de tendresse.

      Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.

      " Qu’est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.

        Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché

      De ce que vous voyez est peut-être la cause.

        Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas

      Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu’importe ?
      - Il importe si bien, que de tous vos repas

      Je ne veux en aucune sorte,

      Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "

      Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.

  • Voila comme on peux MANIPULE même dans la pseudo opposition a la direction du PCF :

    Un exemple ?

    Sur cet site de gauche-communiste la lettre du "Mouton noir" a été nettoie de tous allusion a ça démission du PCF mais "utilise" comme "Réactions au vote des 29 et 30 octobre 2008"...

    A vous de juger... : http://www.gauche-communiste.net/34...

    Ciao

    Dr
     Furioso

  • Bonjour Mouton Noir et bonjour à tous.

    Je me retrouve tout à fait dans le parcours du camarade. Moi aussi je suis venu au parti communiste après une longue documentation et l’idée de soutenir un projet de société longuement étudié dans le passé et que certains continuent d’étudier.

    Et puis je me suis heurté à la bêtise autant qu’à la volonté de pouvoir des gens dans les sections autant que dans la hiérarchie d’un appareil de pouvoir médiatique qui me paraissait au fur et à mesure de ma découverte totalement étranger à ce projet de société conçu non pas tant comme alternative à autre chose, mais bien plus comme le souhait de vivre d’une certaine façon, en bonne intelligence des réalités autant individuelles que collective, de leurs interdépendances et des intérêts à multiples échelons que l’on puisse rencontrer dans une société complexe et mondiale !

    Je n’ai pas trouver dans le partie et dans les vie de section de débats vraiment documentés et inspiré de ce que je connaissais par mes lecture du communisme. je n’ai pas trouvé cette méthodologie d’analyse rigoureuse des faits sociaux culturels économiques anthropologiques que présente marx et que poursuivent ses continuateurs fort nombreux dans le monde.

    Je n’ai trouvé que des débats politiciens, électoralistes, démagogiques, populistes... directement inspirés par la propagande médiatique et particulièrement l’esprit de la télévision... la décadence culturelle totale...

    alors je suis parti

    déçu

    pas seulement du parti communiste, mais plus encore de la capacité des gens à "réfléchir", à conceptualiser à partir d’analyses réalistes, à prendre en compte les choses cachées du comportement humains, à mettre en lumières les intentions de la volonté de pouvoir à l’oeuvre un peu partout à des degrés divers, niante du collectif et totalement égoïste.

    au final, je ne sais plus vers quel groupe ou comment rencontrer des gens avec qui fonder quelque chose.

    Moi aussi, en tant que chômeur de très longue durée (8 ans), titulaire d’un dess d’administration d’entreprise, j’ai pensé souvent, en rencontrant d’autres chômeurs, monter une scope !
    ça vient tout de suite à l’idée quand on est dans cette situation !

    Ben là encore, j’ai découvert que l’individualisme était très fort. et je me suis retrouvé tout seul sous la pluie glaciale du petit matin.

    Alors si quelqu’un à envie de monter quelque chose, je suis toujours partant...

  • Il faut partir dés la pemiére couleuvre présentée.
    J’en ai avalé deux grosses :
    abandon de la dictature du prolétariat
    reprise de la force de frappe nucléaire par Kanapa et la direction
    J’en ai honte.

    et je suis parti en 1981 quand la premiere mesure du gouvernement fut de reprendre le systéme d’augmentation des fonctionnaires du plan Barre.
    Je ne suis pas maso et accepter de perdre du pouvoir d’achat au motif que j’avais des camarades au gouvernement et qu’il ne fallait pas les géner ..ben je me suis pas géné.

    Et je ne regrette pas ,je n’ai pas eu a avaliser les privatisations et les guerres impérialistes soutenues par le pcf.

    Et aussi j’étais persuadé qu’on ne change jamais une organisation
    je connaissais bien les mécanismes de la direction et le suivisme ,le patriotisme de parti des militants.

    Le congres est joué d’avance

    comment pourrait il en être autrement ?

    je suis communiste sans carte depuis 1981 mais je vais rejoindre le NPA en l’orientant sur une base communiste et de lutte de classe.
    Et déja je sais qu’il y a des positions,des principes qui ne sont pas négociables.

    Damien

    • Damien,

      Je comprend parfaitement ta réaction,... mais de là à croire que le NPA va évoluer différemment que le PCF je pense que tu te fais, une fois encore des illusions,... Tu vas voir une fois qu’il aura des élus, un appareil bien implanté et qu’il va se poser, comme le PCF l’a fait en son temps et toujours avec d’excellentes "raisons", le problème de sa participation au pouvoir... qu’il ny aura pas grand chose de différent.

      La stratégie du NPA est exactement la même, mais décalée dans le temps que celle du PC.... mais c’est vrai que le toujours "tout nouveau, tout beau", marche à chaque fois.

      On en reparlera.

      RC31

    • RC 31 :
      je ne pense pas que le NPA sera electoraliste au sens où l’est le pcf.
      Le prima des luttes sur la conquéte des positions institutionelles de la bourgeoise est bien affirmé.

      Dans la durée.il fait être vigilant c’est exact,mais ne pas faire d eprocés d’intention c’est pas mal non plus.
      je suis un peu inquiet de la dissolution ,dans une masse moins politisée, des camarade de la lcr.

      La colére ,la révolte qui amene des milliers de miltants sera t elle organisée en volonté de lutte marxiste ?

      je l’espere et je le pense car c’est bien aussi des militants ex du pcf,marxistes ,révoltionnaires comme je le suis toujours qui feront le programme du NPA.

      Rechercher des formes d’organisation qui déplace le poids decisionnel de la direction vers la base,reconnaître les tendances,asserer la rotation des dirigeants,c’est aussi cela qui fera que le NPA ne sera pas sclérosé et au final eloigné du peuple comme l’est le pcf.

      Le NPA se construit,tout est ouvert,et c’est là que le communiste que je suis pense avoir trouvé une issue et un outil ,que je forge avec d’autres sur l’enclume du marxisme et de la lutte des classes .

      Si ça échoue....je recommencerai ... ailleurs...car encore une fois ,on ne change jamais une organisation,camarade du pcf,ne vous usez pas.

      Damien

  • Dis donc mon "camarade", tu ne penses pas que tu n’es pas juge de ce que X ou Y a vécu et subi ? De ce qu’il estime être juste ou pas ?

    Dit donc La LOUVE ne crois tu pas que pars ton questionnement tu fais ce que tu me reproche ?

    Ce n’est pas moi qui ait soutenu MG.BUFFET en arrivant du PS.
    Pas plus que tu parle " de ce servir du PCF " je ne suis pas là pour me servir du PCF. Je suis là comme d’autre pour servir les plus démunis et la clisse ouvrière en général. Donc acte.
    D’autre part crois tu réellement quant étant dehors on puisse être plus efficace que dedans ?
    C’est exactement comme lors d’une réunion et ou l’on fait chaise vide, les absents on toujours tord.
    Enfin je te remercie pour tes grandes envolés qui aujourd’hui que tu pars ne serves à rien.
    Bonne route et à bientôt peut être.

    • C’est exactement comme lors d’une réunion et ou l’on fait chaise vide, les absents on toujours tord.

      cher "citoyen 18" tu a raison, le PCF est absent de la lutte sociale et politique, donc a tord...

      Je te fait remarque la totale inexistence de réponse de part du parti... rappel moi la dernier manif ou la dernier vrai campagne populaire contre cet gouvernement ????

      Ha oui la manif national a Paris mmmmmm rapel moi a quel date et combien des participant mmmmmm et apres on a fait quoi ???

      Rappel toi que vous motive cet absence par le fait que le congres est tellement important que ne vous pouvez pas vous occupe d’autre chose ;-) ;-) ;-)

      les absents on toujours tord.......

      Dr
      Furioso

      Ps : mille excuse je oublie que la construction du parti "communiste révolutionnaire" on le fait par des pétitions, communiques et abstentions du vote au parlement... les masse, les prolétaire on les appel tout le cinq ans et Ca suffit comme ça...

    • bon bon bon.....
      j’ai l’impression que, pour reprendre une formule celebre, on a actuellement la gauche la plus bete du monde....
      la plus forte pour se tirer des balles dans le pied...

      un parti est une force, surtout une structure comme le parti communiste.
      pourquoi ne pas s’en servir ?

      partir pour refaire la meme erreur que dans les cual ?
      partir pour rejoindre une LCR-bis ?
      partir pour se donner bonne conscience, du genre " moi, je SAIS ce qui va se passer, je ne veux pas etre sali" ?

      mais pourquoi ne pas reprendre en main les sections, les fedes les reorganiser les faire bouger ?
      pourquoi ne pas bousculer le cn de la base ?

      je sais, je suis utopiste mais sans utopie on avance à rien

      bises fraternelles

    • Le projet de plate-forme politique ("base commune") adopté cette semaine par près de 61% des adhérents est un texte désemparé, sans perspective, pâle copie mal réécrite de ce que développe avec beaucoup plus de talent Jean-Luc Mélenchon, qui représente l’aile gauche du PS (tendance organisée sous le nom de "PRS").

      Pour avoir lu, vu et entendu Mélechon, je sais que ses positions, notamment sur l’Amérique latine, y compris Cuba, ne peuvent être reprises, même en "pâle copie", par un PCF social-démocratisé à mort.
      A mort, car il en meurt. Naïf qui croit le changer. C’est IM-POS-SI-BLE.

      Je l’ai quitté moi aussi. Quand il m’arrive encore d’entendre ses dirigeants, ses salariés-cadres (directeurs de journaux...) quand il m’arrive de les observer de près dans des réunions publiques où je me trouve parfois en curieux, je me maudis de n’être parti plus tôt.

      Ces apparatchiks sans foi, ses élus, vivent du parti (et pas mal, camarades chômeurs ou smicards) engraissent sur la bête, et ils ont calculé qu’elle allait crever lentement, mais après eux. Leur avenir est assuré. Ils laisseront derrière un cadavre desséché. Ils auront vécu une vie de voyages, de restaurants, de meetings où on les applaudit, de fins de mois non redoutées. Ils auront évité toute leur vie (avec l’argent des pauvres et les votes du peuple laborieux) une vie de pauvre.

      Ce sont des baratineurs creux, là est leur seul talent de mystificateurs. Ils méprisent ceux qui les applaudissent, les nourrissent et les élisent. Je les connais depuis trop longtemps, je les ai percés à jour avec des dizaines de milliers d’autres camarades qui sont partis, devenus orphelins et inutiles, contraints à voir le temps passer et la situation s’aggraver, leurs efforts d’antan ruinés, des lambeaux d’héritage social laissés à leurs enfants.

      S’ils sortaient de terre, les Résistants qui luttèrent pour libérer la France et la rendre à son peuple les vireraient à coups de crosse de la place du Colonel Fabien, lequel, s’il vivait aurait été poussé hors du parti.

      Que ces usurpateurs soient haïs pour le désespoir qu’ils ont engendré chez les meilleurs communistes.

      Et que tous les mécontents quittent le PCF. C’est ce qu’ils veulent, pour manipuler une nouvelle base, non pollué par des idées marxistes.

      Et que tous les indécis restent : il en faut pour payer les chefs.

      Et que tous les écoeurés cessent AUSSI de voter pour ces types, geste sacrilège, mais qui donc a commencé ?

    • Slt chloé !

      partir pour refaire la meme erreur que dans les cual ? partir pour rejoindre une LCR-bis ?

      C’est "marrant" il y a un élément que de nbx commentaires passent à la trappe, c’est celui du moment historique pendant lequel les choses sont faites. Pour des marxistes, c’est dommage.

      partir pour se donner bonne conscience, du genre " moi, je SAIS ce qui va se passer, je ne veux pas etre sali" ?

      Ah mais non.... On n’a pas dit ça je pense... ni Le Mouton Noir ni moi.

      Plutôt "on a une bonne idée de ce qui va se passer et on a envie de faire autre chose de notre temps et de notre énergie...."

      mais pourquoi ne pas reprendre en main les sections, les fedes les reorganiser les faire bouger ? pourquoi ne pas bousculer le cn de la base ?

      Euh ok, mais comment de ton point de vue ? Par la voie légaliste ????

      En sommes vous nous proposez de faire la même erreur que celle que nous commettons depuis des décennies face au capitalisme c’est ça ?

      je sais, je suis utopiste mais sans utopie on avance à rien

      Non c’est le contraire - c’est en continuant de confondre UTOPIE et ESPOIR comme vous le faites qu’on n’avance à rien.

      La DÉMOCRATIE PROLÉTARIENNE n’est pas une UTOPIE, c’est un ESPOIR et il faut commencer par mener les combats nécessaires pour y parvenir , je pense.

      Mais bien sûr chacun sa route et ses choix camarade...

      La Louve

    • Allez la solution est toute trouvée : on se barre tous !!!
      C’est vraiment lamentable de mettre "face aux yeux publics" (enfin y sont pas des milliers heureusement, mais quand même) des décisions qui devraient être discutées, débattues de vive voix.
      On parle des objectifs communs, des pratiques militantes de proximité, des choix de transformation de société où quand et comment ?
      Circulez, y’en a qu’on tout compris et y’a qu’à les suivre...

      Mettre tout ce que l’on partage en commun et poursuivre la confrontation sur les différences, les divergences IMPOSSIBLE.
      Dommage vraiment dommage.
      Militer c’est agir dans le respect de toutes et tous....

    • Allez la solution est toute trouvée : on se barre tous !!! C’est vraiment lamentable de mettre "face aux yeux publics" (enfin y sont pas des milliers heureusement, mais quand même) des décisions qui devraient être discutées, débattues de vive voix.

      Oui tu a raison "y sont pas des milliers" mais des dissain des millier... ;-) hier exactement 64.191... on attende ca "on doit lave le linge en famille" pffffffff

      On parle des objectifs communs, des pratiques militantes de proximité, des choix de transformation de société où quand et comment ? Circulez, y’en a qu’on tout compris et y’a qu’à les suivre...

      C’est vrai encore dernièrement on arrive même plus a circule dans Paris 3 manif par jour organise par le PCF, on est en êta d’insurrection.... pfffffffffff

      Mettre tout ce que l’on partage en commun et poursuivre la confrontation sur les différences, les divergences IMPOSSIBLE.

      Oui avec le PS... pffff

      Dommage vraiment dommage. Militer c’est agir dans le respect de toutes et tous....

      Et aussi la "paternelle" judéo-chrétienne... pfffffffff

      Dommage que tu est pas virtuelle... ;-)

      Dr
      Furioso

    • salut la louve,

      l’utopie que je porte est de vouloir changer les choses de l’interieur,
      le communisme est pour moi le seul systeme pour lequel cela vaut le coup de donner de l’energie.
      sur cela on est d’accord, je pense.

      en tout cas, quelle que soit la "route" il faut y parvenir, non ?

      et je ne pense pas qu’il existe des "moments historiques" mais juste des opportunités de faire passer le message.

      alors, bon courage à toustes,

      chloé

  • Mouton noir se situe à quel rang parmi toutes celles et tous ceux qui, depuis 1920, ont quitté le PCF.... Quelque chose qui se situe sans doute au niveau des quelques millionièmes, non ??????
    La vielle machinerie bolchevique a rendu l’âme.
    Laissons Marie-Georgette, Maxime et consorts entretenir l’illusion.
    L’avenir de la gauche, l’avenir du mouvement est ailleurs.
    Curagiù !

    • Mouton noir se situe à quel rang parmi toutes celles et tous ceux qui, depuis 1920, ont quitté le PCF....

      Sans vouloir manipuler les mots, tu crois pas qu’on pourrait peut-être dire que c’est "le PCF qui a quitté tous ces ex-camarades", et pas l’inverse.

      De plus tu fait un amalgame entre tous ceux qui ont quitté le PCf depuis sa création alors qu’il gardait sa composante et ses buts révolutionnaires, et ceux qui l’ont quitté depuis qu’il a carrément commencé à quitter la notion même de Lutte révolutionnaire. Notion qui avait été à la base même de sa création lors de la scission de 1920

      Qu’il y ait des gens qui restent en chemin, c’est la réalité de tous les grands mouvements de pensée, et ils les quittent lorsque ce qu’ils pensent ne correspond plus à la définition pour laquelle ils s’étaient engagés.

      Mais ceux qui quittent depuis 25 ans c’est tout simplement parce que le PCF a tourné progressivement le dos à ce qui les avait fait s’engager. C’est lui qui a changé, pas ses militants.

      Ce ne sont pas simplement des déçus, des girouettes ou des aigris qui ont quitté le PCF.

      C’est un Parti qui n’a plus rien de communiste qui a quitté lui, de facto,un nombre conséquent des ses militants, qui eux le sont resté, communistes.

      Et c’est pas le moindre reproche qu’on peut lui faire.

      G.L.

  • Que d’illusions !!!
    Un avenir en route vers une grande désillusion pour Mouton Noir.

    La SCOP a toute sa place dans l’économie capitaliste.
    Elle fait partie de l’économie sociale qui ne renie pas le système économique en place aujourd’hui.

    La SCOP est une adaptation qui permet à différents individus (les associés) de créer une entreprise et de bosser ensemble avec des droits identiques pour les associés (en fait c’est une coopérative d’artisans qui mettent en commun leurs compétences).

    Mais à l’intérieur de la SCOP subsistent des rapports employeurs/salariés suivant qu’on est « associé-dirigeant » de la SCOP ou simple salarié.

    C’est une forme de capitalisme plus « humain », loin d’être la panacée, car les rapports de classe demeurent toujours entre les décideurs et les travailleurs.

    L’économie sociale est un vieux serpent de mer social-démocrate.

  • Je vais donc prendre le risque de quitter mon travail actuel, pour créer une coopérative et m’investir dans le mouvement coopératif français et européen, en contribuant à développer ses dimensions profondément subversives et politiques.

    Ne rève pas trop, j’ai personnellement bossé dans une SCOP, les sociétaires qui c’étaient laissés endormir, et en moins de dix ans, le cadre dirigeant a réussi sous prétexte de sa compétence (en partie réelle !) en menaçant de quitter son poste a foutu la trouille aux sociètaires, des ouvriers pas plus que cela habitués aux textes de loi, depuis cette SCOP qui a la façade d’une SCOP, n’en est plus une réellement, et elle est chapeautée par une SA INGENIERIE qui facture en interne des services techniques et administratifs, Ce cadre , un grand malin a sut tirer profit malgré tout de ces textes de loi, dont tu as l’air de croire que c’est la panacée.

    Depuis encore , ce cadre a créé, deux autres sociètès SA, qui font parti désormais d’un groupe , ces trois sociètès sattellites ponctionnent ainsi la production de la SCOP d’origine, ma position dans cette structure, m’a permis de voir venir sa stratégie , que j’avais mis en évidence à plusieurs reprises aux membres ouvriers de cette SCOP.

    Ils n’ont pas réagit d’un poil, tous éteinds, surtout le jour de mon licenciement abusif, comme quoi mème dans ce cas de SCOP, tu peux encore te faire avoir, la seule façon d’éviter cela, de mettre en place des comités de vigilences, et d’avertir puis médiatiser.............Et encore ????

  • Celles et ceux que j’aimerai voir rester,partent....

    Celles et ceux que j’aimerai voir se barrer,s’incrustent....

    ça me rend un peu triste.....

    LE REBOURSIER

    • Ne sois pas triste mon frère :-)

      D’abord il faut relativiser.

      En ce qui me concerne je quitte une organisation dont je pense que si je reste une année de plus elle va me broyer et me désespérer. Or j’ai besoin de mes forces, j’ai besoin de ma santé, j’ai besoin de mon enthousiasme.

      Je quitte une organisation mais je ne quitte pas la lutte, au contraire.

      Sauf qu’au lieu d’user mes petits bras musclés à combattre ce qui manifestement ne peut plus être combattu (c à d le "virage à droite " du PCF) je préfère les user à taper sur les capitalistes. Ca me fera des vacances et franchement je trouve ça plus réjouissant que les guerres intestines sans horizon.

      J’ai besoin aussi de mes camarades - et mes camarades, ils sont dedans mais aussi dehors.

      Ensuite personnellement je pars aussi parce que j’estime que nous vivons un moment historique pour la classe ouvrière te que rester concentrer sur le PCF va nous empêcher de faire notre travail de révolutionnaires. Nous sommes face à une crise du capitalisme sans précédent et i l y a des choses à faire d’urgence on en peut pas attendre 107 ans...

      Tu connais mon point de vue : ce n’est pas par la voie légale que nous pourrons sortir les sortants . On est, en pensant cela, dans le même processus absurde que celui qui nous a amenés là où nous sommes au niveau national. C’est à dire qu’on pense pouvoir retourner les armes de la bourgeoisie contre elle même en restant dans le rang , poliment, légalement.

      C’est oublier que LA LOI est toujours l’expression du MAITRE.Elle est à sa disposition aussi ; et dans un parti qui bien que s’appelant communiste ,a pris la mauvaise habitude de se calquer sur les institutions bourgeoises, ça marche PAREIL.

      Regarde - ça te viendrait à l’idée de demander gentiment au patron de t’augmenter et d’attendre son bon vouloir ??? Ben non- qu’est ce qu’on fait dans ces cas là nous syndicalistes ? On les fait chier les patrons ,on les emmerde, on fait grève. bon dans un parti on ne peut pas faire grève, enfin je ne pense pas.

      Mais on aurait du aller occuper le siège il y a un moment....et se faire entendre à "notre manière" c’est à dire en tant que communistes.

      Malheureusement ça ne s’est pas fait.

      Voilà.

      Mais tu vois malgré tout je suis confiante - et peut être plus aujourd’hui qu’hier.

      A très bientôt mon frère

      Elodie

    • Ouais,je suis toujours aussi triste,mais je vais me soigner.

      Le 6 en grève,le 13 à la manif des cheminots européens à PARIS.

      A bientot et grosse bise JACKY

    • Le 6 en grève,le 13 à la manif des cheminots européens à PARIS.

      Le 13 à Paris ? Envoie moi un mail stp si tu as le temps si tu peux si tu as envie etc ça me ferait plaisir qu’on se croise -sinon une autre fois je sais que c’est pas forcément évident !

      Bises mon frère

    • Attention,je suis pas un homme facile...je rigooole !

      Moi aussi j’aimerai te rencontrer mais ce jour-la ce sera impossible,car toujours ce temps qui ne suspend pas son vol.

      Arrivée à PARIS à 10h40-rassemblement à 11h place de la Bastille-rencontre avec les délégations européennes-se restaurer-départ de la manif à 13h30 pour Montparnasse.

      Nous ne terminerons pas la manif,car il nous faut arriver en gare de NIMES avant 20h.

      Mais je te promet que je trouverai le temps pour te rencontrer un autre jour moins tendu.Et ce ne sera certainement pas un "croisement",vu notre TCHATCHE réciproque.

      Merci pour ton invitation. Bises LE REBOURSIER

      PZ:2000 cheminots(à ce jour)qui viendront de 10 pays d’europe + les cheminots de FRANCE je pense que ça aura de la gueule et que le "basset"va la tordre(sa gueule).Si tu veux des précisions sur la journée du 13,vas faire un tour sur le site de la FD des cheminots CGT,car la confédé semble nous faire la tronche.Mais bon,la CGT ce n’est pas BT,tout cheminot qu’il est.

    • Ok je m’en doutais ( mais qui ne tente rien n’a rien hein ;-))

      Bizzzz

    • Il serait temps quie les athées qui sont au parti communiste comprennent qu’ils perdent leur temps et que le parti le leur fait perdre depuis des décennies.