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Le NPA , l’unité et l’avenir !

Publie le vendredi 2 octobre 2009 par Open-Publishing
27 commentaires

Rappelons-nous pourquoi le NPA a été crée : il convenait « de faire pénétrer nos idées dans la société, de s’élargir plus largement en favorisant une diversité » (dixit Krivine) et de « regrouper tous ces héros de la vie quotidienne qui n’ont plus envie de se laisser faire.Les nombreuses phrases et textes explicites des différents dirigeants du nouveau parti anticapitaliste n’ont pourtant pas convaincu les « puristes trotskistes » qui continuent à ressasser.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Tout doucement, après la chevauchée solitaire aux élections européennes il semblerait que tout soit mis en œuvre pour que cette même chevauchée se reproduise pour les Régionales. Le NPA risque de passer une fois de plus pour les diviseurs au profit des rassembleurs et des unitaires. Certains en sont même à se demander pour qui roule Besancenot ?
Quel est l’intérêt à vouloir encore faire cavalier seul ? Un souci de cohérence absolue ? Des volontés d’insoumission et de non-compromission qui, si elles sont louables et tout à l’honneur de ses militants, risquent de desservir le NPA, ou un sectarisme indéfectible : celui de détenir bien entendu, la vérité.

L’éventuel « bon score » qui ferait décoller, rendrait crédible et fort est toujours dans le viseur et si certains continuent à ne voir dans les élections qu’une « anecdote », la majorité des militants y sont très attachés parce que c’est un vecteur de rapport de force incomparable.
Certains auraient-ils intérêt à ce que ce score ne décolle pas, à ce que ce parti reste indéfiniment un trublion qui ne pèse sur rien sinon faire de l’agitation un peu stérile, donner bonne conscience et être en accord avec ses convictions (ce qui arrange bien le pouvoir !)

De deux choses l’une ou le NPA reste un groupuscule qui fait entre 5 et 7 % des voix et qui ne pèse sur rien où il s’élargit un peu avec des gens assez peu éloignés de lui en vérité mais qui permettront de constituer une véritable force, un véritable contre pouvoir actif, attendu par une majorité de la population !

Les luttes, les luttes et encore les luttes, certes il faut les faire converger pour leur donner toute la force nécessaire, médiatiquement parlant, car sans alertes des médias rien ne se passe et le meilleur moyen de faire parler de soi c’est de sortir de la norme, de tenter des actions inédites, spectaculaires, étonnantes et importantes !
Mais il faut bien convenir que la majorité de la population qui vit dans la difficulté mais qui ne luttent pas particulièrement se lassent de se discours répétitif qui ne les concerne pas systématiquement.

Les nostalgiques d’octobre 1917, de la IV iéme Internationale doivent réviser leur copie, le monde a beaucoup changé, le communisme d’Etat s’est effondré menant à mal les communistes purs et durs. Pourtant Trotski avait bien vu le peu d’avenir de ce socialisme là même si sa belle idée internationaliste du socialisme n’a jamais dépassé le stade du frémissement, mais son esprit d’ouverture n’a guère fait d’émules en ce début de 21 iéme siècle et certains mélancoliques attendent inlassablement le grand soir et la prise du pouvoir par les travailleurs ! Mais les dirigeants du NPA l’ont répété, le parti n’a pas adhéré et n’adhérera pas à la IV iéme Internationale ! Les mélancoliques de la dite période feraient bien de s’adapter ou de changer de parti.

La prise du pouvoir par les travailleurs ne se fera que par les urnes, sinon l’attente du grand soir se prolongera éternellement.

Messages

  • Je ne sais pas si le NPA va faire cavalier seul mais pour faire un véritable front de gauche, créer une véritable alternative plausible :on va avoir besoin de tout le monde !

    Il est trés certainement vrai que les nostalgiques ne manquent pas mais je pense qu’ils sont peu nombreux

    Quant aux questions de DF : qui a écrit ça et ça vient d’où ?

    ça sent peut être pas le KGB mais y’en a que ça démange (dérange ?) apparemment.

    Peu importe qui l’écrit et d ’où ça vient, on s’en fout, l’important c’est le ressenti l’important c’est que ça fasse débat, qu’on y réflechisse qu’on en discute et qu’on argumente !!!

    pas de procés !!!!!!!! la période est passée !!!!!!! nostalgique va !!!!!!!!!

    • il a le droit de poser la question sans se faire allumer !

      c’est apparemment le texte d’un membre du NPA...

    • Ce texte est totalement réactionnaire et n’a RIEN de révolutionnaire.

      La Révolution par les urnes ..??? ça doit "fumer "sérieux au NPA.

      Pour un parti d’extrême gauche ne pas adhérer à la quatrième est une erreur,voire une trahison.

      Allez voter camarades...(on peut encore dire camarades ?)

      Sous prétexte de modernisme vous trahissez honteusement,vous êtes à chier.

    • Il est clair que beaucoup de nouveaux miltants du NPA n’ont pas adhéré pour faire parti d’un groupuscule sectaire qui sera toujours minoritaire à gauche .

      Si le NPA rate l’occasion historique de faire l’’union de la gauche radicale pour devenir majoritaire à gauche pour les prochaines élections,il en paiera le prix trés cher et beaucoup de militants quiteront le navire !

      Le NPA ne doit pas devenir un LO bis .

    • Si c’est pour refaire l’union de la gauche c’est non.

      La machine à calomnies a redémarré pleins pots pour couvrir le ralliement de ceux qui vont retourner auprès du PS faire et refaire la glorieuse union de la gauche avec un PS encore plus à droite.

      Le NPA a été aux limites de ce qu’il pouvait faire , ce n’est pas un parti au service de la bourgeoisie, il n’ira pas gérer au service des patrons comme s’apprête à le faire une partie de la gauche avec le PS, dont une partie du PCF et du PdG ont du mal à s’extraire.

      Une bonne campagne contre le NPA, comme ils l’ont fait en début d’année, voilà qui peut resserrer les troupes de la gauche de démission, celle qui a préférer distribuer des tracts contre le NPA dans les mobilisations sociales plutôt que de bosser à leur centralisation et de tenter d’ouvrir un chemin vers le socialisme.

      Bolivar lui, le vrai, était autrement plus déterminé que la gauche polochon.

  • ça fait un moment que ça dure..il ya quelques accalmies puis ,hop ça repart de plus belle...

    chacun bien dans son sillon qui parle d ’ouverture et n’en fait pas vraiment .

    Le NPA qui fait du NPA (papa est en haut ) ,le FG qui fait du FG (maman est en bas) ....

    pourtant au départ , j’étais plutot favorable aux deux...
    ils n’ont pas trop bien resisté à l’épreuve du feu..

    je m’en vais donc pour l’instant ,mais avec espoir quand même , rester sur mes positions .

    Il est bon aussi de rappeler à certains libertaires, désireux actuellement de former " l’union sacrée " avec les organisations gauchistes, comment ce mouvement fut écrasé par ceux-là mêmes à qui il apportait une aide pour combattre la contre-révolution. Les anarchistes ukrainiens eurent l’imprudence de faire confiance à l’Armée rouge ; nous ne désirons pas commettre la même erreur, car nous n’accordons pas plus de confiance aux héritiers de Trotsky que Makhno eut dû le faire.

    Pascal Nurnberg

    Makhno

  • Les élections bourgeoises, "un vecteur de force incomparable" ! Quelle rigolade !

    On se demande pourquoi ces militants réformistes qui auraient leurs place auprès de Martine AUBRY ou Marie-Georges BUFFET restent au NPA.

    Leur discours est quasiment le même : la révolution par les urnes !

    Pensent-ils changer, de l’intérieur le nouvel avatar de la ligue communiste révolutionnaire, et faire en sorte que de nouveaux dirigeants, élu par l’aîle réformiste du parti, acceptent des portefeuilles ministériels dans un futur gouvernement de gauche ?

    Leur regard est-il tourné vers une restructuration de la gauche de la gauche à la manière de "Die Linke" et aspirent-t-ils à devenir députés ou sénateurs ?

    Des militants de Lutte ouvrière m’avaient déjà signalé, en 1998, l’abandon de nombreux concepts communistes, dans les programmes de la ligue...

    Récemment le philosophe Alain BADIOU imaginait Olivier BESANCENOT en ministre des Postes et Télécommunications.

    Il semble que le ou la camarade "ibes" aille plus loin...

    Réduire l’espérance des prolétaires au chemin des urnes, c’est ruiner à jamais l’idéal communiste.

    • Mais le camarade Ibes est-il bien au NPA ?

      Il en existe une poignée de réacs dans le NPA qui ont ce discours insultant , méprisant, de ceux qui sont prêts à recommencer le socialisme par en haut de l’union de la gauche dans les urnes qui finit toujours par pieuter dans le même lit des patrons, qui rêvent d’un NPA nomenclaturisé comme les autres partis.

      La gauche qui roucoule dans les subventions aux patrons, qui a privatisé comme des boeufs, qui privatise les services publics locaux, votent les plans de licenciements dans les CHU, etc, prête à recommencer...

      Ce n’est pas une question d’être ou de ne pas être dans des élections mais la place qu’on leur donne dans le type de système que nous connaissons qui est une démocratie limitée et toujours déformée.

      Comprendre au fond comment des partis sont absorbés et broyés par une machine qui transforme en auxilliaires de la bourgeoisie, en couches dorées dont le métier est d’être entre bourgeoisie et prolétariat, des militants honnêtes.

      Comprendre ces processus est aller différemment aux urnes que les autres partis, et ce débat loin des grossieretés de notre bon Ibes qui a bien mérité la moustache de bronze du bon Staline dans la manip, est un débat de fond que les étourneaux d’une grande partie de la gauche ne veulent pas mener, préferant jouer sur les calomnies.

      Cf ci dessous ce qui prouve que le bon Ibes cherche à calomnier.

      Il y a eu récemment une rencontre (contrairement à ce que dit le menteur de l’article) une réunion appelée par le NPA (bougrement anti-unitaire ça !) pour voir ce qu’il était possible de faire, y compris dans les élections.

      Une déclaration commune a été faite (arrachée par le NPA) mauvaise car ils n’ont pu empêché le PCF de conserver son désir et sa volonté de se lier les mains avec la gauche de droite.

      Cette déclaration commune tout le monde peut aller la lire, je la trouve mauvaise, mais elle est très loin de la machine à calomnies qui a redémarré , dont on a un petit échantillon ici bien dans la veine stalinienne classique.

      C’est reparti des fonds de poubelle dans le débat....

      Récemment on nous a ressorti Besancenot qui doit être financé par la CIA, quoi d’autre encore ?

    • yep, peut-être pas du NPA... et le provocateur NPA/CIA, il ressemble à un faf qui n’est de toutes façons pas resté bien longtemps sur le site !

    • OUI sur ces deux cas le bénef du doute....

    • Copas

      Je ne suis pas étonné par le texte du camarade "Ibès" pour avoir rencontré, lors de mon court passage au NPA, des spécimens de cette sorte.

      Je me souviens d’une camarade de Crest qui me déclarait : "Si le NPA ne participe pas aux élections (en l’occurrence c’était les élections européennes), je rends immédiatement ma carte !"

      Cette camarade qui occupait une place de bureaucrate au sein de l’organisation locale ne cachait pas qu’elle n’aimait pas OB et souhaitait une direction moins révolutionnaire et plus encline à susciter des alliances avec le PS-FDG, etc.

    • RIEN NE prouve rien là dedans mais tu as raison sur le fait que le npa a attiré de tout, pour le pire comme le meilleur...

      Mais c’est + dans une partie des ex-LCR (ceux qui ont suivi Picquet et ne sont presque pas rentrés dans le NPA) que sont venus les meilleurs lanceurs de poignards.

      Mais ça ne change rien sur l’indétermination de qui est Ibes.

      Ce qui importe ce sont les idées qu’il défend et, de ce point de vue, elles sentent la naphtaline de ceux qui s’offusquent de la défiance envers la démocratie de pacotille et ses fausses espérances, en même temps qu’ils pourfendent la seule chose qui n’est jamais marché en France pour faire des conquêtes : la mobilisation sociale...

      Les crécelles nous sortent sans cesse le même refrain qui n’est que le reflet de leurs espérances quasi-religieuses et défiant la réalité : s’imaginer qu’une société se change ou même progresse par des élections sans l’irruption populaire ;

      Pas fameux tout ça surtout après qu’on est vu dans d’échecs des logiques électoralistes.

  • Ce texte est totalement à contresens !
    Au moment où le NPA a réussi le pari de réunir les différentes forces de la gauche anticapitaliste et antilibérale, où des groupes de travail ont été mis en place, avec le NPA, le PC, le PG, la Fédération, les Alternatifs, au moment où les lignes commencent à bouger, voilà qu’on nous ressort le refrain du prétendu sectarisme du NPA !
    Il fallait vraiment l’oser !
    Ouù son auteur est un anti-NPA primaire, ou bien il est visiblement très mal informé !
    La balle est désormais dans le camp du PC : ou il rejoint l’alliance qui est en train de se mettre en place, ou il reste dans le giron du PS et du Modem.
    Le NPA a enfin une attitude d’ouverture sur des bases que nous partageons tous à la gauche du PS.
    Un tel texte est complètement à coté de la plaque !

    • T’as rien compris, la machine à salir est repartie à pleine vitesse, et dans d’autres endroits aussi, il s’agit de salir, de taire, afin de préparer le virage vers les bons bols de soupe épaisse du 2e tour et des alliances au delà.

      L’angélisme du NPA devant les dinosaures doit cesser.

      Le NPA a fait d’énormes concessions au PC et au PdG afin de les pousser à aider aux batailles unitaires de résistance et de contre-offensive. Ce ne sont que des déclarations mauvaises mais qui n’engagent que ceux qui y croient (le NPA).

      L’alliance ne se fera pas et il faut donc abattre le NPA.

      Cqfd

  • Bien d’accord avec COPAS.
    Aux autres, je dis de lire "PRENONS PARTI" pour un socialisme du XXI siècle !
    De Olivier Besancenot et Daniel Bensaïd, aux éditions : MILLE ET UNE NUITS.
    De plus, que représente le PCF sans le PG ???? et que représente le PG sans le PCF ????
    Le NPA représente beaucoup plus que l’un ou l’autre !
    Alors STOP aux critiques partisanes... l’union de LA VRAIE GAUCHE se fera sans le PS, le MODEM, et Europe Ecologie, qui ne sont véritablement que des partis de droite.
    La seule VRAIE UNION serait : NPA/LO/PCF/PG/ALTERNATIF/DECROISANTS/ALTERMONDIALISTES/etc...
    Tous ceux qui se battent pour un gouvernement au service du PEUPLE !

  • La méfiance justifiée est-elle du sectarisme ?

    Ne pas confondre actions contre telle ou telle logique capitaliste (par exemple, celle contre la privatisation de La Poste) et coalition électorale contre un fantassin du capitalisme, comme Sarkozy. Remplaçons (en rêve ou plutôt en cauchemar) Sarkozy par Jospin (ou ...), qu’avons-nous ? L’introduction de France Télécom en Bourse à la fin des années 90 et d’autres manigances pré-zarkoziste du même genre (sans oublier "L’Etat ne peut pas tout faire"). Heureusement, les membres PCF du gouvernement Jospin étaient là pour hurler (en sourdine) et faire passer des lois vachement importantes, comme la loi Gayssot sur les propos homophobes ou quelque chose comme ça.

    D’accord, je viens de faire preuve d’un épouvantable sectarisme !

  • Lamentable cet article et ce type de debat pour vomir sur le NPA sur bellaciao. L’auteur de l’article ne represente en rien le NPA. Ses conneries sur la revolution par les urnes ne sont pas du tout la position du NPA.
    Quant aux conneries "unite, unite" sans aucun fond politique : il faut avoir un peu plus de memoire qu’un poisson rouge. Le NPA propose l’unite mais avec des conditions politiques, pas pour refaire les saloperies du PC dans les gouvernements de gauche commune ou plurielle. Ca me semble assez simple a comprendre. Ca n’a rien a voir avec de la nostalgie de quoi que ce soit. Simplement la volonte de changer le monde et aider au rapport de force pour renverser le capitalisme, et pas preparer les nouveaux pourris "de gauche" qui remplaceront ceux du PS d’aujourd’hui.
    Rudi, militant NPA

  • je ne sais qui se cache derrière M. Ibes. Même s’il laisse à croire qu’il est adhérent du NPA, ses propos donnent plutôt à penser que nous avons affaire à un bureaucrate besogneux tentant d’instruire une fois encore un procès contre le NPA.

    Le recours aux termes du marketing publicitaire "archaïque" contre "moderne" est bien révélateur d’une réflexion en panne. Comme si le débat entre réforme et révolution ne clivait pas dès les origines le mouvement ouvrier et socialiste. De la première à la quatrième internationale, c’est un fil rouge qui a divisé et scissionné (eh oui !) partis et parfois même syndicat.

    Ce qui est sûr, c’est que très souvent les révolutionnaires sont minoritaires contre ceux qui capitulent devant la loi du nombre : les communards en attestent, les révolutionnaires de la SFIO et de la CGT au déclenchement de la 1re Guerre mondiale ; les Miristes au Chili et j’en passe.

    Ce qui est avéré, c’est que ce sont les luttes qui ont accouché des réformes populaires les plus substantielles : de de la journée de 8 heures aux congés payés (absent du programme du Front populaire) en passant par les augmentations de salaires de mai 68 (élections perdues au fait).

    M. Ibes décerne un brevet unitaire aux composantes du Front de gauche. Nous n’avons pas le même conception de l’unité.

    L’unité de la base au sommet doit être au service d’une revendication sociale ou politique, d’un programme de progrès, d’une liberté à conquérir ou défendre.

    Quand elle set mise au service d’une contre-réforme, d’une régression sociale, d’une atteinte à un acquis, cette unité est une arme de guerre contre les travailleurs, leurs droits et acquis.

    Ainsi fut-il quand le gouvernement uni de Mitterrand a cassé l’échelle mobile en 1982 ; de même quand Jospin-Buffet-Mélenchon- Voynet ont privatisé France Télécom, donnant une formidable impulsion à l’idéologie libérale dans le pays.
    Ainsi, sous l’apparence de l’unité, les gouvernement de la gauche plurielle ont profondément aiguisé les division au sein de la classe ouvrière et du peuple par leur politique de contre-réformes : division entre les travailleurs du puplic et du privé ; entre Français et immigrés (ah le fameux droit de vote toujours attendu…), entre scolarisés et anciens.
    De même à quoi a servi le G8 intersyndical uni au regard de l’ampleur des attaques capitalistes et du rôle moteur qu’aurait pu jouer des luttes emblématiques pour fédérer, faire converger, amplifier, conforter le mouvement populaire. Cette rentrée est malheureusement marquée du poids des défaites accumulées au 1er semestre. Avec l’assentiment des chefs et des chefs syndicaux du Front de gauche, qui divisent sacrément la CGT ces temps-ci.

    M. Ibes, la question qui nous occupe est de savoir quel sera le dessein de l’unité à construire pour les régionales et au-delà.

    Sera-t-elle articulée à des luttes sociales portées au niveau des attaques patronales, sera-t-elle porteuse d’un programme d’urgence sociale et démocratique remettant forcément en cause la propriété privée, encouragera-t-elle l’auto-organisation à la base dans les entreprises et les quartiers, reconnaîtra-t-elle qu’aucun pas en avant dans la lutte des classes pour nos revendications n’est possible avec le trio PS/Modem/Europe Ecologie ?

    Voilà les vrais débats autrement plus fondamentaux que que vaines provocations sur le Grand soir et les lendemains qui chantent.

    Et pour conclure M. Ibes, comment pourrait-on taxer le NPA de sectarisme alors que nous ne faisons pas d’un bilan autocritique du GT Jospin pour construire avec PC et PdG une unité durable et de combat, pas plus que nous n’exigeons que ces partis quittent partout en France les exécutifs où ils siègent avec PS voire Modem. C’est y pas le signe incontestable un bon esprit unitaire ?

    Eh oui, dans quelques semaines, il va falloir choisir, union sans rivage avec une partie les socio-libéraux, les centristes verts ou non ou front unique de combat dans la rue, les entreprises et les urnes.

    Et aucune provocation antiNPA ne saurait occulter ce choix fondamental qui attend nos camarades du FdG.