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Le Nicaragua adopte la méthode cubaine d’alphabétisation

Publie le mardi 23 août 2005 par Open-Publishing
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Orlando Pineda, coordinateur de la Campagne d’alphabétisation au Nicaragua, a reconnu l’importance de la participation de Cuba qui a mis à la disposition des alphabétiseurs nicaraguayens la méthode cubaine appelée « Yo sí puedo », déjà utilisée avec succès au Mexique, en Argentine, au Venezuela et en Haïti.

Le coordinateur de la campagne nicaraguayenne d’alphabétisation a déclaré que le taux d’analphabétisme a augmenté de 30% au Nicaragua en 15 ans, depuis que le gouvernement sandiniste a perdu les élections de 1990, rapporte l’agence Prensa Latina.

Les Nicaraguayens commémorent cette semaine le 25e anniversaire de la Croisade nationale contre l’analphabétisme, organisée par le gouvernement sandiniste (1979-1990), qui avait permis à plus de 400 mille personnes d’apprendre à lire et à écrire.

A l’époque, le gouvernement sandiniste avait réduit le taux d’analphabétisme, qui était de 50,3%, à 12,9% ce qui lui avait valu une distinction de l’UNESCO.

Le coordinateur de la nouvelle campagne nicaraguayenne d’alphabétisation a annoncé que les organisateurs de celle-ci ont adopté la méthode cubaine en raison des excellents résultats qu’elle a permis d’obtenir dans les autres nations où elle est appliquée.

Selon les dernières études, le Nicaragua, pays qui a un peu plus 5 millions d’habitants, compte aujourd’hui plus de 2 millions d’analphabètes, dont un million d’adultes.

Près d’un million d’enfants nicaraguayens n’ont pas d’accès à l’enseignement.

La Havane, 23.08.05 (AIN)

Messages

  • en tant qu’ex professionnel de l’alphabetisation en France, quelques remarques :
    la methode cubaine en Haiti : pour le francais ou le creole ? je pense que la france doit y envoyer des instits, quelle baffe si ce sont les cubains qui les alphabetisent ! cette methode a donc ete traduite pour d’autres langues que l’espagnol...
    J’ai vu la methode qui a permis le succes Nicaraguayen, elle aurait fait sauter au plafond un instit francais par son "archaisme", preuve que c’est la motivation qui compte. J’ai eu des eleves qui voulaient "s’en sortir", "s’integrer" et qui n’avaient qu’une envie c ’etait de se tirer de l’ecole pour passer a l’emploi, d ’autres qui ne progressaient qu’a peine. Et ce n’etaient pas les familles avec d’autres langues comme le chinois qui empechaient les enfants d’apprendre le francais... C’est meme les petits francais pauvres qui ont le plus de mal puisqu’ils parlent une autre langue que celle de l’ecole.
    Enfin a tous mes camarades du secondaire qui disent que nous les instits nous leur envoyons des analphabetes en 6e je leur propose une lutte commune pour demander a Cuba de venir nous remplacer afin que les collegiens sachent lire et que les instits puissent aller se former aux caraibes.
    philippe