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Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama (video)
Publie le vendredi 9 octobre 2009 par Open-Publishing22 commentaires

OSLO - Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi au président américain Barack Obama "pour ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples", a annoncé le comité Nobel norvégien.
"Le comité a attaché beaucoup d’importance à la vision et aux efforts d’Obama en vue d’un monde sans armes nucléaires", a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland.
Le prix sera remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l’industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel. Il consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).
http://www.lexpress.fr/actualites/1...
Messages
1. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 11:57, par Bernard Gensane
Un président des États-Unis qui fait la guerre à deux pays, mais qui a l’extrême bonté, pour le moment, de ne pas se lancer dans une guerre avec un troisième pays, on lui file le Prix Nobel.
Pas mal !
C’est comme pour Armstrong et Astana : des contrôles anti-dopage à la carte.
2. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 12:09, par Mengneau Michel
C’est probablement pour faire pilonner par l’aviation US des villages afghans dont les militaires se foutent éperduement si ce sont des femmes et des enfants qui font les frais d’une guerre d’hégémonie économique que l’on sacre Obama.
Je serai l’un des membres du jury Nobel, j’aurai honte !
Ce monde est devenu une pétaudière où la morale est à géométrie variable...
3. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 12:20, par J.Michel
La notion de paix dans son cas précis est :
La capacité d’établir un consensus à base de propagande pour assurer la perpétuité des classes dominantes en donnant l’impression d’un renouveau.
J.Michel
1. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 12:39
C’est le signe que tout s’écroule !
4. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 12:47
Ce n’est même pas scandaleux... tout simplement UBUESQUE !
5. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 12:49
bravo... le nobel pour un chef terroriste.... honte !!!!!!!!!!!!
6. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 13:05, par brutus
En fait ce prix peut être interprété comme une tentative d’empêcher Obama de se lancer dans une guerre avec l’Iran ou de poursuivre ses timides tentatives de ramener à la raison l’Etat raciste. les US étant ce qu’ils sont, la probabilité la plus forte reste cependant que ce prix Nobel soit tout aussi inoubliable que ceux décernés à Kissinger, Begin ou Perès.
1. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 13:21
de quelle "paix" ? de la paix des esclaves !
2. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 13:29
si vous recherchez "la morale", allez faire un tour du coté des brocanteurs....
7. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 13:29, par lionelito
les usa sont en train d installer 7 bases militaires en Colombie sans concertations du peuple colombiens et on remet le prix nobel de la paix a obama....obama a refuser de liberer les 5 detenues de Cuba ,a refuser de renoncer au blocus de Cuba,et a aide au coup d etat du Honduras ?et le voila honore du" bien faiteur de la paix "..... C EST GRAVE !!!!!!!!
8. Donald Duck prix Nobel de la Paix, 9 octobre 2009, 13:46, par Gnafron
""au nom de toutes les victimes civiles d’Afganistan : Thank you Mister President""
Je vois mal quoi ajouter, tout est dit, enfin, du moins pour l’Afghanistan ...
9. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 14:00, par Vous Avez Dit "Paix" ?
Après "si vis pacem para bellum" ... maintenant il semble acquis que "Qui fait la (des) guerre(s) œuvre pour la Paix" !!! On n’a pas encore touché le fond...déjà qu’avec Kissinger... Quant aux Afghans et Irakiens ils ""apprécieront"" !!!
10. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 14:44, par momo11
Nobel,nobel c’est bien celui qui a crée la dynamite ?Alors tout est naturel.Le nabot attendra la prochaine.......momo11
11. Donald Duck prix Nobel de la Paix, 9 octobre 2009, 17:30, par flo
le prix Nobel aura t il encore une valeur ne serait ce que symbolique après cela.
Depuis quans donne t on un tel prix au représentant d’une Nation spécialiste des coups tordus avec la CIA. Ayant deux guerres en cour, guerres qu’ils ont provoqués. Un homme qui peut être dans quelques jours va envoyer des renforts.
bref tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes
12. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 9 octobre 2009, 18:29
Cette récompense décernée à Obama démontre l’importance de cet homme pour l’élite riche dirigeante. Il fallait rehausser son image un peu ternie au cours des derniers mois. C’est Obama qui permet présentement aux élites riches de maintenir le statu quo socio-économique à travers le monde, c’est à dire la continuelle exploitation des classes défavorisées à leur propre profit. En effet, aux yeux des élites riches dirigeantes, les classes défavorisées ont besoin de continuer à croire qu’Obama apportera une amélioration de leurs conditions de vie.
13. Donald Duck prix Nobel de la Paix, 10 octobre 2009, 08:59
Conseil au petit Afghan qui va mourir : " Dis merci, monsieur le Président !"
14. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 10 octobre 2009, 13:06
Fidel Castro s’est réjoui de ce prix nobel ....comme quoi c’est un peu plus compliqué que certain ont l air de le croire sur ce site.
1. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 10 octobre 2009, 20:12
Fidel Castro s’est réjoui de ce prix nobel
Lien SVP.
Pas un mot sur "Granma", site quasi officiel du Gouvernement cubain. aujourd’hui sur le sujet.
G.L.
2. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 12 octobre 2009, 11:06, par Roberto Ferrario
Hola compagneros G.L. ;-)
excuse moi de te "contredire" mais la phrase "intelligent" de Fidel est bel et bien dans Granma dans la dernier "Reflexiones del compañero Fidel", je m’abuse a faire une petite analyse de cet déclaration, personnellement, si Fidel a déclaré ca c’est parce que je pense que le prix "nobel de la paix" compliquera dans une façon conséquent l’éventuel intervention en Iran et en générale le maintiens et la présence belligérant des troupes USA dans les autres pais, et lui rappelle les "promesses et bonnes intentions" que Obama a fait a propos du Afghanistan, de la Palestine, de l’Amerique du sud etc etc, que pour le moment lui crée un énorme problème de crédibilité dans son propre pais, sans parle de la critique sujacente de la politique "guerrière" des USA, que peux représenté cet prix...
Voila le lien et le texte en espagnol avec la phrase en gras, precede par une petite "traducciones" ;-)
On a ajoute a cet article, pour qui comprend l’anglaise, une vidéo d’un programme TV de "AlJazeera English" très intéressant a propos de cet attribution avec, entre autres, Robert Fisk...
Ciao
RF
de Fidel Castro Ruz
"Je ne partage pas toujours les positions de cette institution (NDT : le comité Nobel) mais je suis obligé de reconnaître que ce fût, dans ce cas d’espèce et à mes yeux, un geste positif"
"plus qu’un prix au président des Etats-Unis, une critique contre la politique génocidaire qu’ont suivie nombre de présidents de ce pays, une exhortation à la paix et à la recherche de solutions conduisant à la survie de l’espèce"
http://www.granma.cubaweb.cu/secciones/ref-fidel/art170.html
Las campanas están doblando por el dólar
(Tomado de CubaDebate)
El imperio dominó al mundo más por la economía y la mentira que por la fuerza. Había obtenido el privilegio de imprimir las divisas convertibles al finalizar la Segunda Guerra Mundial, monopolizaba el arma nuclear, disponía de casi todo el oro del mundo y era el único productor en gran escala de equipos productivos, bienes de consumo, alimentos y servicios a nivel mundial. Tenía, sin embargo, un límite a la impresión de papel moneda : el respaldo en oro, al precio constante de 35 dólares la onza troy. Así ocurrió durante más de 25 años, hasta que el 15 de agosto de 1971 mediante una orden presidencial de Richard Nixon, Estados Unidos rompió unilateralmente ese compromiso internacional estafando al mundo. No me cansaré de repetirlo. De esa forma lanzó sobre la economía mundial sus gastos del rearme y aventuras bélicas, en especial la guerra de Viet Nam que, según cálculos conservadores, costó no menos de 200 mil millones de dólares y la vida de más de 45 mil jóvenes norteamericanos.
Sobre ese pequeño país del Tercer Mundo fueron lanzadas más bombas que las utilizadas en la última guerra mundial. Millones de personas murieron o fueron mutiladas. Al suspender la conversión, el dólar pasó a ser una divisa que podía imprimirse a voluntad del Gobierno norteamericano sin el respaldo de un valor constante.
Los bonos y billetes de la Tesorería continuaron circulando como divisas convertibles ; las reservas de los Estados continuaron nutriéndose de esos billetes que, por un lado, servían para adquirir materias primas, propiedades, bienes y servicios de cualquier parte del mundo y, por otro, privilegiaban las exportaciones de Estados Unidos frente a las demás economías del planeta. Los políticos y académicos mencionan una y otra vez el costo real de aquella guerra genocida, admirablemente descrita en la película de Oliver Stone. Las personas tienden a realizar cálculos como si los millones fuesen iguales. No suelen percatarse de que los millones de dólares de 1971 no son iguales a los millones del 2009.
Un millón de dólares hoy, cuando el oro —un metal cuyo valor ha sido el más estable a lo largo de siglos— tiene un precio que sobrepasa los mil dólares la onza troy, vale alrededor de 30 veces lo que valía cuando Nixon suspendió la conversión. Doscientos mil millones en 1971, equivalen a 6 millones de millones de dólares en el 2009. Si no se tiene en cuenta esto, las nuevas generaciones no tendrán una idea de la barbarie imperialista.
De igual modo, cuando se habla de los 20 mil millones invertidos en Europa al finalizar la Segunda Guerra Mundial —en virtud del Plan Marshall para reconstruir y controlar la economía de las principales potencias europeas, que poseían la fuerza de trabajo y la cultura técnica necesaria para el rápido desarrollo de la producción y los servicios— las personas suelen ignorar que el valor real de lo invertido entonces por el imperio equivale al valor internacional actual de 600 mil millones de dólares. No advierten que 20 mil millones apenas alcanzarían hoy para construir tres grandes refinerías de petróleo, capaces de suministrar 800 mil barriles diarios de gasolina, además de otros derivados del petróleo.
Las sociedades de consumo, el despilfarro absurdo y caprichoso de energía y de recursos naturales que hoy amenazan la supervivencia de la especie, no serían explicables en tan breve período histórico si no se conoce la forma irresponsable en que el capitalismo desarrollado, en su fase superior, ha regido los destinos del mundo.
Tan asombroso despilfarro explica por qué los dos países más industrializados del mundo, Estados Unidos y Japón, están endeudados en aproximadamente 20 millones de millones de dólares.
Desde luego que la economía de Estados Unidos se aproxima a un Producto Interno Bruto anual de 15 millones de millones de dólares. Las crisis del capitalismo son cíclicas, como lo demuestra irrebatiblemente la historia del sistema, pero esta vez se trata de algo más : una crisis estructural, como explicaba el Ministro de Planificación y Desarrollo de Venezuela, el profesor Jorge Giordani a Walter Martínez en su programa por Telesur en la noche de ayer.
Los despachos cablegráficos divulgados hoy, viernes 9 de octubre, añaden datos que son irrebatibles. Un despacho de AFP procedente de Washington precisa que el déficit presupuestal de Estados Unidos, en el año fiscal 2009, se eleva a 1,4 millones de millones de dólares, el 9,9% del PIB, "algo nunca visto desde 1945, al finalizar la Guerra Mundial", añade.
El déficit en el año 2007 había sido ya un tercio de esa cifra. Se esperan elevadas sumas de carácter deficitario los años 2010, 2011 y 2012. Ese enorme déficit está dictado, fundamentalmente, por el Congreso y el Gobierno de Estados Unidos para salvar los grandes bancos de ese país, impedir que el desempleo se eleve por encima del 10% y sacar a Estados Unidos de la recesión. Es lógico que si inundan la nación de dólares, las grandes cadenas comerciales venderán más mercancías, las industrias incrementarán la producción, menos ciudadanos perderán sus viviendas, la marea del desempleo dejará de crecer, y las acciones de Wall Street elevarán su valor. Fue la forma clásica de resolver la crisis. Sin embargo, el mundo no volverá ya a ser el mismo. Paul Krugman, prestigioso Premio Nobel de Economía, acaba de afirmar que el comercio internacional ha sufrido su mayor caída, peor todavía que la de la Gran Depresión y expresó dudas sobre la pronta recuperación.
No se puede inundar también el mundo de dólares y pensar que esos papeles sin respaldo en oro mantendrán su valor. Otras economías, hoy más sólidas, han surgido. El dólar dejó de ser ya la reserva en divisas de todos los Estados, más bien sus poseedores desean apartarse de él, aunque evitando en lo posible que se devalúe antes de que puedan desprenderse de ellos.
El euro de la Unión Europea, el yuan chino, el franco suizo, el yen japonés —a pesar de las deudas de ese país—, hasta la libra esterlina, junto a otras divisas, pasaron a ocupar el lugar del dólar en el comercio internacional. El oro metálico vuelve a convertirse en importante moneda de reserva internacional.
No se trata de una opinión personal caprichosa, ni deseo calumniar esa moneda.
Otro Premio Nobel de Economía, Joseph Stiglitz, expresó, según despacho cablegráfico : "‘lo más probable es que el billete verde siga de capa caída. Los políticos no deciden los tipos de cambio y los discursos tampoco lo hacen’. Esto lo declaró el 6 de octubre en la Asamblea Anual Conjunta del FMI y el Banco Mundial que se celebró en Estambul". En esa ciudad se pudo apreciar una violenta represión. El evento fue saludado con vidrieras comerciales rotas e incendios producidos por cocteles molotov.
Otras noticias hablaban de que los países europeos temían el efecto negativo de la debilidad del dólar frente al euro y sus consecuencias sobre las exportaciones europeas. El Secretario del Tesoro de Estados Unidos declaró que a su país "le interesaba un dólar fuerte". Stiglitz se burló de la declaración oficial y expresó según EFE, que "en el caso de Estados Unidos el dinero se ha derrochado y la causa ha sido el rescate multimillonario de los bancos y sufragar guerras como Afganistán". Según la agencia, el Premio Nobel "insistió en que en vez de invertir 700 mil millones en ayuda a los banqueros, EE.UU. pudo haber destinado parte de ese dinero a ayudar a los países en desarrollo, lo que a su vez habría estimulado la demanda global".
Robert Zoellick, presidente del Banco Mundial, dio la voz de alarma días antes, y advirtió que el dólar no podía mantener indefinidamente su status como divisa de reserva.
Un eminente profesor de Economía de la Universidad de Harvard, Kenneth Rogoff, afirmó que la próxima gran crisis financiera será la de "los déficit públicos".
El Banco Mundial declaró que "el Fondo Monetario Internacional (FMI) mostró que los bancos centrales del mundo acumularon menos dólares durante el segundo semestre del 2009 que en ningún otro momento durante los últimos 10 años e incrementaron su tenencia de euros".
El propio 6 de octubre, la AFP publicó que el oro alcanzó la cifra récord de 1 045 dólares la onza, impulsado por el debilitamiento del dólar y el temor a la inflación.
El diario Independent, de Londres, publicó que un grupo de países petroleros estudiaban reemplazar el dólar en las transacciones comerciales por una cesta de divisas que incluirán el yen, el yuan, el euro, el oro y una futura moneda común.
La noticia filtrada o deducida con impresionante lógica fue desmentida por algunos de los países presuntamente interesados en esa medida de protección. No desean que colapse, pero tampoco seguir acumulando una moneda que ha perdido 30 veces su valor en menos de tres décadas.
No puedo dejar de consignar un despacho de la agencia EFE, la cual no puede ser acusada de antiimperialista y que en las actuales circunstancias transmite opiniones de especial interés :
"Expertos de economía y finanzas coincidieron hoy en Nueva York en afirmar que la peor crisis desde la Gran Depresión ha llevado a ese país a jugar un papel menos significativo en la economía mundial".
"‘La recesión ha hecho que el mundo haya cambiado la forma en que se mira a EE.UU. Ahora nuestro país es menos significativo que antes y eso es algo que debemos reconocer’, afirmó David Rubenstein, presidente y fundador de Carlyle Group, la mayor firma de capital de riesgo del mundo, en su intervención en el World Business Forum".
"‘El mundo financiero va a estar menos centrado en EE.UU. (¼ ) Nueva York no va a ser nunca más la capital financiera mundial y ese papel se repartirá con Londres, Shanghai, Dubai, Sao Paulo y otras ciudades’, aseveró".
"¼ desgranó los problemas a los que se enfrentará EE.UU. cuando salga de ‘una gran recesión’ de la que aún quedan ‘un par de meses por delante’".
"¼ ‘el enorme endeudamiento’ público, la inflación, el desempleo, la pérdida de valor del dólar como divisa de reserva, los precios de la energía¼ ".
"El Gobierno debe disminuir el gasto público para enfrentar el problema de la deuda y hacer algo que gusta poco : subir los impuestos".
"El economista de la Universidad de Columbia y asesor especial de la ONU, Jeffrey Sachs, coincidió con Rubenstein en que el predominio económico y financiero de EE.UU. ‘se está apagando’."
"Hemos dejado un sistema centrado en EE.UU. por uno ‘multilateral’¼ ".
"¼ ‘veinte años de irresponsabilidad por parte primero de la administración de Bill Clinton y luego de la de George W. Bush’, cedieron a las presiones de Wall Street¼ ".
"¼ los bancos negociaban con ’activos tóxicos’ para conseguir dinero fácil, explicó Sachs".
"‘Lo importante ahora es reconocer el desafío sin precedentes que supone lograr un desarrollo económico sostenible y consecuente con las reglas básicas físicas y biológicas de este planeta’¼ ".
Por otro lado, las noticias que llegaban directamente de nuestra delegación en Bangkok, capital de Tailandia, no eran en absoluto alentadoras :
"Lo esencial que se discute —informó textualmente nuestro Ministerio de Relaciones Exteriores— es la ratificación o no del concepto responsabilidades comunes pero diferenciadas entre los países industrializados y las llamadas economías emergentes, básicamente China, Brasil, India y Sudáfrica, y los países subdesarrollados.
"China, Brasil, India, Sudáfrica, Egipto, Bangladesh, Pakistán y el ALBA son los más activos. En general el Grupo de los 77, en su mayoría, se mantiene en posiciones firmes y correctas.
"Las cifras de reducción de emisiones de carbono que se están negociando no se corresponden con las que se calculan por los científicos para mantener el aumento de la temperatura a un nivel inferior a 2 grados Celsius, 25-40%. En este momento, la negociación se mueve en torno a una reducción del 11-18%.
"Estados Unidos no está haciendo ningún esfuerzo real. Sólo están aceptando un 4% de reducción con respecto al año 1990".
En horas de la mañana de hoy viernes 9, el mundo se despertó con la noticia de que "el Obama bueno" del enigma, explicado por el Presidente Bolivariano Hugo Chávez en las Naciones Unidas, recibió el Premio Nobel de la Paz. No siempre comparto las posiciones de esa institución, pero me veo obligado a reconocer que en estos instantes fue, a mi juicio, una medida positiva. Compensa el revés que sufrió Obama en Copenhague al ser designada Río de Janeiro y no Chicago como la sede de las Olimpiadas del 2016, lo cual provocó airados ataques de sus adversarios de extrema derecha.
Muchos opinarán que no se ha ganado todavía el derecho a recibir tal distinción. Deseamos ver en la decisión, más que un premio al Presidente de Estados Unidos, una crítica a la política genocida que han seguido no pocos presidentes de ese país, los cuales condujeron el mundo a la encrucijada donde hoy se encuentra ; una exhortación a la paz y la búsqueda de soluciones que conduzcan a la supervivencia de la especie.
Fidel Castro Ruz
Octubre 9 de 2009
6 y 11 p.m.
3. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama, 12 octobre 2009, 21:09
En effet, mais je n’avais lu que l’édition en Français et l’inter de Fidel est celle du 6 octobre
http://www.granma.cu/frances/2009/o...
Mais il y a aujourd’hui la traduction en Français. Ca permet de mieux saisir les nuances diplomatiques du discours de Fidel.
Surtout quand il intitule son billet : "Le Glas sonne pour le dollar". C’est un grand humoriste et un grand politique ce Fidel.
Amicalement,
G.L.
Ci-dessous la traduction de Granma en français :
REFÉLEXIONS DE FIDEL
Le glas sonne pour le dollar
L’EMPIRE a dominé le monde plus à travers l’économie et le mensonge que par la force. Il avait obtenu le privilège d’imprimer les devises convertibles à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il monopolisait l’arme atomique, il disposait de la quasi-totalité de l’or du monde et il était le seul producteur à grande échelle mondiale d’équipements de production, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de services. Il se heurtait toutefois à une limite quand il voulait faire fonctionner la planche à billets : leur garantie en or aux prix constants de 35 dollars l’once Troy. Il en fut ainsi pendant vingt-cinq ans, jusqu’au 15 août 1971 où, par décret présidentiel de Richard Nixon, les Etats-Unis rompirent unilatéralement leur engagement international et escroquèrent le monde. Je ne me lasserai pas de le répéter. C’est de la sorte qu’ils firent retomber sur l’économie mondiale les frais de leur réarmement et de leurs équipées bellicistes, en particulier la guerre du Vietnam qui, selon des calculs au plus bas, a coûté non moins de 200 milliards de dollars et la vie de plus de 45 000 Etasuniens. Ils larguèrent sur ce petit pays du Tiers-monde plus de bombes que toutes celles qui furent utilisées durant la dernière guerre mondiale, tuant et mutilant des millions de personnes.
Une fois abandonné l’étalon-or, le gouvernement étasunien put imprimer à sa guise autant de dollars qu’il voulait, sans rapport avec une valeur constante.
Les bons et billets du Trésor continuèrent de circuler comme devises convertibles ; les autres Etats continuèrent de nourrir leurs réserves de ces billets qui servaient pour une part à acheter des matières premières, des propriétés, des biens et des services n’importe où dans le monde et, de l’autre, privilégiaient les exportations étasuniennes face à toutes les autres économies de la planète. Les politiques et les universitaires ne cessent de mentionner le coût réel de cette guerre réel de cette guerre génocide, admirablement décrite dans le film d’Oliver Stone. Les gens ont l’habitude de faire des calculs comme si les millions étaient égaux, sans se rendre compte que les millions de dollars de 1971 ne sont pas l’équivalent des millions de 2009.
Un million de dollars, aujourd’hui que l’or – un métal dont la valeur a été la plus stable au fils des siècles – dépasse mille dollars l’once Troy, vaut environ trente fois plus que quand Nixon supprima l’étalon-or. Deux cent milliards de 1971 représentent 6 billions en 2009. Sans en tenir compte, les nouvelles générations n’auront pas idée de la barbarie impérialiste.
De même, quand on parle des 20 milliards de dollars investis en Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale – au titre du Plan Marshall qui visait à relever et à contrôler les économies des principales puissances européennes qui possédaient la force de travail et la culture technique requises pour développer rapidement la production et les services – les personnes ignorent d’ordinaire que cela représenterait de nos jours 600 milliards de dollars et ne se rendent pas compte que 20 milliards permettraient à peine maintenant de construire trois grandes raffineries de pétrole capable de fournir 800 000 barils d’essence par jour, en plus d’autres dérivés du pétrole.
On ne saurait expliquer l’apparition en une si brève période historique des sociétés de consommation, avec leur gaspillage absurde et capricieux d’énergie et de ressources naturelles qui menace de nos jours la survie de notre espèce, si l’on ne connaît pas la façon irresponsable dont le capitalisme développé à son stade suprême a régi les destinées du monde.
C’est un gaspillage si effarant qui explique pourquoi les deux pays les plus industrialisés au monde, les USA et le Japon, ont des dettes d’à peu près 20 billions de dollars.
Le Produit intérieur brut de l’économie étasunienne, il est vrai, frôle les 15 billions de dollars par an. Les crises du capitalisme sont cycliques, comme le prouve irréfutablement l’histoire de ce système, mais il s’agit maintenant de quelque chose de plus : une crise structurelle, comme l’expliquait le professeur Jorge Giordani, ministre vénézuélien de la Planification et du Développement, à Walter Martinez à son programme de TeleSur hier soir.
Les dépêches de presse d’aujourd’hui, vendredi 9 octobre, apportent des données qui sont indéniables. Une dépêche de l’AFP en provenance de Washington précise que le déficit budgétaire des USA pour l’exercice fiscal 2009 se monte à 1,4 billion de dollars, soit 9,9% du PIB, « ce qui est sans précédent depuis 1945, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale ».
Le déficit de 2007 avait été le tiers de ce chiffre-ci. On s’attend à de forts déficits en 2010, 2011 et 2012. Cet énorme déficit s’explique essentiellement par les sommes que le Congrès et le gouvernement ont dégagées pour sauver les grandes banques, empêcher le chômage de passer la barre des 10% et sortir le pays de la récession. Si vous inondez votre nation de dollars, les grandes chaînes commerciales, logiquement, vendront plus de marchandises, les industries augmenteront leur production, moins de citoyens perdront leur logement, la marée du chômage refluera, et les actions de Wall Street repartiront à la hausse. Ce fut la forme classique de résoudre la crise. Mais le monde ne sera plus le même. Paul Krugman, prestigieux Prix Nobel d’économie, vient d’affirmer que le commerce international a subi sa pire chute, plus grave encore que celle de la Grande Dépression, et il doute d’une prompte relance.
On ne peut inonder le monde de dollars et penser que ces papiers sans contrepartie en or conserveront leur valeur. D’autres économies ont vu le jour, plus solides. Le dollar a cessé d’être la réserve en devises de tous les États, et ses détenteurs préfèrent plutôt s’en débarrasser, tout en évitant dans la mesure du possible qu’il se dévalue avant qu’ils puissent s’en libérer.
L’euro de l’Union européenne, le yuan chinois, le franc suisse, le yen japonais – malgré les dettes de ce pays – et même la livre sterling ont fini, aux côtés d’autres devises, par occuper la place du dollar dans le commerce international. L’or métallique redevient une importante monnaie de réserve internationale.
Il ne s’agit pas d’une opinion personnelle capricieuse, et je ne tiens pas à calomnier cette monnaie.
Un autre Prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, a affirmé selon une dépêche de presse : « "Il est probable que le billet vert continuera sa chute. Les hommes politiques, pas plus que les discours, ne décident pas des taux de change." Il l’a affirmé le 6 octobre à l’Assemblée mixte annuelle du FMI et de la Banque mondiale qui s’est tenue à Istanbul. » Une ville où l’on a pu constater une violente répression, la réunion ayant été saluée par des bris de vitrines de magasins et des incendies provoqués par des cocktails Molotov.
Selon d’autres dépêches, les pays européens redoutent l’effet négatif du dollar faible face à l’euro et ses retombées sur les exportations européennes. Le secrétaire étasunien du Trésor ayant déclaré que son pays « était intéressé par un dollar fort », Stiglitz s’est moqué de cette déclaration officielle, selon EFE : « Les USA ont gaspillé leur argent en sauvant les banques à coups de centaines millions et en poursuivant la guerre en Afghanistan », et « il a insisté sur le fait qu’au lieu de dépenser 700 milliards de dollars pour aider les banquiers, les USA auraient pu en destiner une partie pour aider les pays en développement, ce qui aurait à son tour donné un coup de fouet à la demande globale ».
Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, avait tiré la sonnette d’alarme quelques jours avant : le dollar ne pourrait pas conserver indéfiniment son statut de devise de réserve.
Un éminent professeur d’économie de l’Université d’Harvard, Kenneth Rogoff, a affirmé que la prochaine grande crise financière concernera « les déficits publics ».
Selon la Banque mondiale, « le Fonds monétaire international (FMI) a montré que les banques centrales du monde ont accumulé moins de dollars au second semestre de 2009 qu’à aucun autre moment des dix dernières années et ont augmenté leur possession d’euros ».
Le 6 octobre, selon l’AFP, l’or a battu le record de 1 045 dollars l’once, à cause de l’affaiblissement du dollar et de la peur de l’inflation.
Selon le journal londonien The Independent, un groupe de pays pétroliers envisage de remplacer le dollar dans leurs transactions commerciales pour un panier de devises qui inclurait le yen, le yuan, l’euro, l’or et une future monnaie commune.
Cette nouvelle, résultat d’une fuite ou d’une déduction logique, a été démentie par certains des pays censément intéressés par cette mesure de protection, qui ne souhaitent pas l’effondrement du dollar, mais qui ne tiennent pas non plus à continuer d’accumuler une monnaie qui a perdu trente fois sa valeur en moins de trente ans.
Je ne peux m’empêcher de rapporter une dépêche d’EFE, une agence que nul ne saurait accuser d’anti-impérialiste, mais qui transmet dans les circonstances actuelles des opinions particulièrement intéressantes :
“Des experts de l’économie et des finances ont affirmé aujourd’hui à New York que la pire crise depuis la Grande Dépression avait conduit les USA à jouer un rôle moins significatif dans l’économie mondiale.
« "Du fait de la récession, le monde a modifié son regard sur les USA. Notre pays pèse moins qu’avant, et nous devons le reconnaître", a affirmé David Rubenstein, président-fondateur de Carlyle Group, la plus grosse société de capital à risque au monde, dans son intervention au World Business Forum.
« "Le monde financier va être moins centré sur les USA. […] New York ne sera jamais plus la capitale financière du monde, ce rôle devant être distribué entre Londres, Shanghai, Dubaï, Sao Paulo et d’autres villes", a-t-il affirmé.
« … il a passé en revue les problèmes auxquels les USA se heurteront quand ils sortiront d’"une grande récession" qui "va encore durer au moins deux mois".
« "…l’énorme endettement" public, l’inflation, le chômage, la dévaluation du dollar comme devise de réserve, les cours de l’énergie…
« L’administration doit réduire les dépenses publiques pour se colleter avec le problème de la dette et prendre une mesure généralement guère appréciée : la hausse des impôts.
« Jeffrey Sachs, économiste de l’Université de Columbia et conseiller spécial de l’ONU, est d’accord avec Rubenstein que la prédominance économique et financière des USA "s’amenuise".
« "Nous avons laissé un système centré sur les USA pour un système multilatéral…"
« …" vingt ans d’irresponsabilité, d’abord de l’administration Clinton puis de l’administration Bush", ont cédé aux pressions de Wall Street…
« …"les banques négociaient avec des actifs toxiques pour obtenir de l’argent facile", a expliqué Sachs.
« "Ce qui est important maintenant, c’est de relever le défi sans précédent qu’implique un développement économique durable et en accord avec les règles physiques et biologiques de base de cette planète". »
Par ailleurs, les nouvelles provenant directement de notre délégation à Bangkok, la capitale thaïlandaise, n’étaient absolument pas encourageantes.
Notre ministre des Relations extérieures a informé ce qui suit :
« Le point essentiel en discussion, c’est la ratification ou non du concept de responsabilités communes mais différenciées entre les pays industriels et les économies dites émergentes, essentiellement la Chine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, et les pays sous-développés.
« La Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Bangladesh, le Pakistan et l’ALBA sont les plus actifs. Les pays du Groupe des 77 maintiennent dans leur majorité des positions solides et correctes.
« Les chiffres de réduction des émissions de carbone en cours de négociation ne correspondent pas à ceux que calculent les scientifiques si l’on veut maintenir la hausse des températures à mois de 2ºC : 25-40%. En ce moment, la négociation tourne autour d’une réduction de 11-18%.
« Les USA ne font vraiment aucun effort spécial. Ils n’acceptent qu’une réduction de 4% par rapport à 1990. »
Le monde a appris ce matin, vendredi 9, qu’« Obama le bon », pour reprendre l’énigme posée par le président vénézuélien Hugo Chavez aux Nations Unies avait reçu le Prix Nobel de la paix. Je ne partage pas toujours les positions de cette académie, mais je dois reconnaître que c’est une mesure positive dans les circonstances actuelles. Elle compense le revers essuyé par Obama à Copenhague quand Rio de Janeiro, et non Chicago, a été désigné comme organisatrice des Jeux olympiques de 2016, ce qui a provoqué de violentes attaques de la part de ses adversaires d’extrême droite.
Beaucoup jugeront qu’il n’a pas gagné pour l’instant le droit de recevoir une telle distinction. Je souhaite voir dans cette décision, plutôt qu’un prix au président étasunien, une critique de la politique génocidaire suivie par nombre de présidents de ce pays qui ont conduit le monde au carrefour où il se trouve aujourd’hui, une exhortation à la paix et à la recherche de solutions qui permettrait à notre espèce de survivre.
Fidel Castro Ruz
Le 9 octobre 2009
18 h 11
(Traduction ESTI)
15. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama (video), 12 octobre 2009, 11:52
A la réflexion si c’est une manière de lui lier les pattes contre l’Iran et de l’amener à moins d’israélomania, je dis... pourquoi pas... tout ce qui permet d’avancer sans faire couler le sang est positif..
16. Le Nobel de la paix au président américain Barack Obama (video), 12 octobre 2009, 17:38, par sam 82
le prix Nobel de la paix a Obama , a croire que que le mot paix n’a pas la même signification chez les tenants du capital , que celle des peuples . quand on se souvient que le même prix a été attribué a Kissinger , qui a installé pinochet au Chili ,qui a bombardé le vietnam au napalm. dans le même ordre d’idée , c’est cette même bourgeoisie suédoise qui au travers du rapport Lindbad a pris l’initiative de la criminalisation européenne du communisme . dans le même temps Obama fait tout pour mobiliser l’opinion mondiale pour intensifier la guerre en Afghanistan , il maintient le blocus sur cuba , ne fait rien pour que les cinq cubains de miami ou Abu Jamal soient rejugés . ne parlons pas de l’agression rampante envers l’Iran . pour résumer le prix Nobel et l’académie qui le décerne permettent de donner bonne conscience a l’impérialisme américain et Européen qui emploient tous les moyens pour maintenir le monde sous le joug du capitalisme . quand a Fidel Castro je pense qu’il n’est pas dupe , mais c’est une manière de lui dire , assez de discours des actes , mais certainement sans illusions . sam 82 .