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Le PCF et la CGT... Utiles au mouvement révolutionnaire !!

Publie le vendredi 24 juillet 2009 par Open-Publishing
42 commentaires

Sur Bellaciao beaucoup d’internautes militants critiquent le PCF et la CGT,parfois avec des arguments justes,parfois aussi avec des arguments peu susceptibles de faire avancer ces deux organisations nécessaires au combat de classe.

Les habitudes prises dans le travail militant n’aide pas à la refondation efficace de ces deux structures utiles aux exploités du capital.Le centralisme dit démocratique est encore à l’oeuvre à cause de la délégation de pouvoir à tous les niveaux de ces organisations que nous aimons quand même malgré leurs défauts liés à l’histoire du mouvement ouvrier .

Nous devons donc être constructifs pour moderniser efficacement ces deux outils de lutte de classes contre le capitalisme,mais surtout comme outils de construction de la socièté nouvelle qui mettra en place l’autogestion salariale et la disparition de l’Etat capitaliste . Rassembler les révolutionnaires,où qu’ils se trouvent, doit être notre travail actuel ...Les coups portés par la bande Sarko et ses sbires ne peut longtemps se poursuivre sans réaction brutale du mouvement social en cours . Alors les propos sur la grève générale,la non coordination du mouvement de masse, la disqualification des dirigeants qui serrent la paluche à Sarko, etc ....peuvent trouver une solution par l’action de tous ces militants révolutionnaires unis dans un front de lutte révolutionnaire qui discrèditent les assemblées élues par une minorité de citoyens qui servent sans faille ni regret les intérêts de la bourgeoisie .

Les résultats électoraux démontrent la nocivité de la 5ème république qui entraînent une désaffection massive des masses populaires du champ électoral auquel participent les militants politiques et syndicaux au profit exclusif de l’UMP-PS,structures politiques de la bourgeoisie pour se maintenir au pouvoir .

Toute l’expérience acquise depuis l’ère Mitterrand,illusion passagère d’une gauche de combat, démontre la déception du peuple et sa désaffection du champ politique et syndical ,ce qui explique en parti la perte d’audience du PCF et dans une moindre mesure de la CGT, les effectifs militants se réduisant par contre-coup . Ce déclin ,à mon avis provisoire, ne peut se poursuivre sans une remise en cause de notre manière de militer par une remise en cause de la délégation de pouvoir,par la mise en place de collectifs révolutionnaires dans les entreprises et les quartiers des villes et villages de france .Le Front de Gauche en est l’esquisse mais ne joue pour l’instant que sur le champ électoral avec un score un peu ridicule de 5 à 6%,pas de quoi affoler la bourgeoisie et l’UMP-PS .

La crise permanente du capitalisme mondialisé peut nous permettre de renforcer notre audience dans les quartiers populaires en nous appuyant sur toutes les solidarités et initiatives que prendront les citoyens pour changer le cours des évènements qui se succèdent en défaveur du peuple.Le moment historique que nous vivons est sûrement la fin du capitalisme,encore faut-il éliminer dans notre conception de pensée que la bourgeoisie mérite quelques égards alors qu’elle ne se gêne pas pour licencier en masse et remettre en cause des acquis de luttes de plus de deux siècles.Notre fair-play démocratique a quand même quelques limites, n’en déplaise à nos dirigeants politiques et syndicaux .

Le débat se poursuit,l’action militante peut être plus efficace si nous sortons des sentiers mille fois rebattus par l’habitude et la pression de l’idéologie bourgeoise. La crise du PS et de ses personnalités prouve la fin de la crédibilité de la délégation de pouvoir malgré les pressions médiatiques pour imposer des "noms" au peuple comme éxutoire à ses problèmes de crise de l’emploi et de son pouvoir d’achat .

Soyons lucides et aidons le PCF et la CGT à être plus efficaces et utiles dans le combat que nous menons pour en finir avec le capitalisme . Nous ne défendons pas une chapelle musèographique du mouvement ouvrier,mais deux outils capables d’amener le mouvement populaire à la victoire ....Pour cela il faut prendre les mesures nécessaires pour être victorieux , sinon à quoi servons-nous ??????????????

Bernard SARTON,section d’Aubagne

Messages

  • Sur Bellaciao beaucoup d’internautes militants critiquent le PCF et la CGT,parfois avec des arguments justes,parfois aussi avec des arguments peu susceptibles de faire avancer ces deux organisations nécessaires au combat de classe.

    mais est-il encore temps de "faire avancer ces deux orgas" ?

    Je pose simplement la question : quel est le critére de la trahison définitive, celle après laquelle il faut tirer les conclusions et créer autre chose et abandonner ceux qui sont bloqués dans leurs habitudes héritées d’une époque ou le capital pouvait se permettre de faire des vrais concessions ?

    Peut être que ce critère n’existe pas, peut-être qu’il y a toujours une chance, peut-être qu’il y a des jésus du syndicalisme capables de réssuciter les Lazares actuels... mais dans ce cas il faut m’expliquer comment ils sont censés faire, parce que ça me dépasse !

    • Je ne veux pas mettre les deux dans le même panier et je comprends ce que veut dire BS mais je ne suis pas sûre que ce soit juste.

      Le PCF c’est fini - la CGT non, loin de là, sauf si on laisse faire - on a de maintenant au 50ème congrès. Et l’importance fondamentale du 49 c’est les structures. Attention justement on a déjà vu le film au PCF ça s’appelait la mutation on a finit par supprimer les cellules d’entreprises etc...

      Maintenant je suis convaincue que la seule manière d’être utile à une orga c’est d’y militer et de s’y investir mais surtout pas servilement pour "la défendre" mais poru la faire évoluer.

      On doit aussi avoir des appuis/pressions extérieurs ( de tte façon on n’a pas le choix) mais ça n’est utile que si l’orga’ est vivante.

      Le PC est mort il y a un moment en fait, la CGT non mais elle est clairement en grand danger. Or je pense que nous en avons encore besoin (mais peut être pas pour transformer le prolo en petit bourgeois - et là nous avons un sacré challenge)

      ll

    • Vous semblez tous croire que, comme jadis, la CGT représenterais toujours le défense des interrets des salariés dans une perspective proche du courant communiste. Alors qu’il est manifeste depuis quelques années que cette centrale prend ces ordres au PS et non plus au PCF comme dans le temps.

      Est il raisonnable de vouloir sauver une orga aussi peut efficace et ne représentant que 4% des salariés ?

      4% des salariés dans le pays de 89 ET 68 devrait en sois suffire a l’auto dissoudre, mais non ! il y a toujours des postes a pourvoir, des subventions a gratter, des privilèges particulier a maintenir...

      Une orga qui pourtant fait toujours figure de radicalité au regard des innommables collabos de la CFDT pour le téléspectateur qui lui la voie comme l’horizon indépassable de la lutte des classes.

      L’avenir de la lutte est tout entier suspendue au destin de la cgt, mais en négatif. Plus son agonie se prolonge plus nous lui souhaitons une mort rapide, pour enfin commencez a lutter et tenter d’oublier le mépris devenu pourtant irréversible que toutes ces petites lâchetés et trahisons nous ont inspirées lors de ces années interminables de collaboration de classes...

      Le dynamisme et l’efficacité du mouvement social est inversement proportionnel a l’agonie du syndicalisme traditionnel qui ne peut plus répondre par le rapport de force qui pendant un demi siecle maintenait l’équilibre.
      il a totalement orienté la lutte sur du symbolique et maintenant voila pas qu’il s’étonne que le medef et les pouvoirs publiques lui rient au nez le sachant incapable d’autre choses que de plaintes polies (manif ponctuelles, grèves non recondubtibles ...) On ne mord pas la main qui vous nourrie et ca les permanents de tous syndicat le savent tres bien.

      l’anarcho-syndicalisme et les modes d’auto-organisation d’inspiration libertaire (autrement dit L’ANONYMAT MEDIATIQUE) ne sont pour moi, comme pour beaucoup d’entre nous, non pas un but, un "idéal" ni une fin en soit... c’est a l’heure d’aujourd’hui dans le contexte du rapport de force la seule et unique façon lutter efficacement, de ne pas être a la fin trahi par les interets individuels de quelques uns ni au début trop vite identifié et évalué par l’ennemi.

      De grâce, par pitié ne me qualifier pas d’anarchiste, je suis un étatiste convaincu, mais pour nous survivre socialement il n’y a pas d’autre alternative que la clandestinité politique.
      Je ne suis pas plus anarchiste que la jeunesse de gauche des années 60 était maoiste. Elle voulait juste par tous les moyens échappé a la "lutte des places" des réformistes (ces derniers, comme disait l’autre : toujours enclins a prolonger la plainte du prolo d’un millénaire a seule fin de lui trouver un défenseur.)

      Tant que la "contestation" policée de la CGT ou de toutes autres centrale subventionné perdure, ils nous désigneront comme des extremistes, et votre silence complice l’histoire s’en souviendra, croyez moi.

      E. Pouget

      l’AXE Tarnac-Châtellerault

    • T’as p as complètement tort mais...
      c’est vachement partiEl comme point de vue et tu regardes pas trop la poutre que "vous " avez dans l’oeil...

      Tant que vous ne serez pas capables de mettre AUSSI en branle un mouvement "de masse" (sans, justement, passer par les fourches caudines de la sociale démocratie capitalo-compatible ou le trotskysme/stalinisme, - je conçois que ce n’est pas simple - ) vous serez perçus comme des extrémistes d’autant plus facilement et vous serez encore plus facile à stigmatiser !

      Mais désolée de dire que la plupart des autonomes que je connais (et j’en connais certain-e-s assez bien) se comportent volontiers comme des "aristocrates" du mouvement genre "la masse ça pue et on l’emmerde, surtout celle qui a fait le choix d’être à la CGT"....

    • Bonjour,

      Facile de casser, mais pas si facile de construire.

      Le problème de fond, c’est bien ce qu’il y a dans la tête des gens pour ouvrir des perspectives. Nous sommes face à un déférlement médiatique qui globalement véhicule un message liberal, conservateur du style "On ne peut pas faire autrement". C’est le poison distillé dans la tête qui est plus efficace qu’on le croit. (On a bien vu avec le score d’Europe-écologie" que les personnes se raccroche à une image "L’écologie" car ils l’a trouvent juste mais sans se poser la question de fond, mais que me propose vraiment Europe-écologie, quel modèle de société, quelle répartition des richesses...etc)

      Quel poids ont nos petits milliers de tracts ou quelques centaines de porte à porte face aux millions de gens face à leur télé, leur journal local, leur magazine télé, leur journal d’entreprise, leur .....etc.

      Dernier exemple, pendant la dernière campagne électorale, j’ai comparé les bureaux de vote des quartiers ou nous avons de l’activité régulière et les autres (différence : de 1 à 2% sur un résultat globale pour le Cher à 11,95%).

      Les militants ont aussi le sentiment d’être "usé". Dans les boites, c’est tous les jours au "front", l’objectif c’est d’essayer de préserver nos acquis et pour ceux qui n’ont plus de boulot, d’essayer d’obtenir les moyens de vivre au jour le jour.
      Beaucoup ont le sentiment "qu’on y arrivera pas" et que l’effort à fournir est trop grand au regard des "victoires" et pourtant l’image de la campagne pour le NON en 2005 a redonné une dynamique.

      Alors que faire : surtout ne pas quitter des organisations qui ont le mérite d’exister et surtout d’avoir un patrimoine de luttes, de savoir-faire, qu’il faut préserver. Se battre pour ses idées dans le respect, se battre pour l’unité meme si c’est difficile (pas à n’importe quel prix non plus) et surtout être pérsévérant.

      Que sont donc devenus toutes ces dizaines d’organisations de gauche qui se sont créées après que des groupes aient quitter le PCF , vous la voyez vous l’organisation nouvelle de masse et de classe qui ouvre des perspectives ?

      On peut à tout moment ralentir, meme se retirer quand c’est dur (et c’est vrai c’est dur, on a parfois envie de lacher le manche) mais gardons les liens avec ces organisations avec leurs défauts et leurs qualités.

      Yes we can :-))))

      Jeff (Bourges)

    • Qu’est-ce qui te permet de dire que le PCF est mort ? BS signe "Section d’Aubagne"....
      Le PCF compte aujour’hui 130 000 adhérents et COTISANTS (dont je suis) et des millers d’élus.

    • Mais désolée de dire que la plupart des autonomes que je connais (et j’en connais certain-e-s assez bien) se comportent volontiers comme des "aristocrates" du mouvement genre "la masse ça pue et on l’emmerde, surtout celle qui a fait le choix d’être à la CGT"....

      On doit connaitre les mêmes ......

    • Le PCF compte aujour’hui 130 000 adhérents et COTISANTS

      mmm Caramel tu peux le prouve ce tu affirme ??? 130.000 adhérents et COTISANTS ???

      Dans le conseil de campagne de MGB pendant la campagne présidentielle on a comptabilise même pas 50.000 cotisants... mais le temps est passe et maintenant les cotisant sont encore moins nombreux...

      Tu va pas nous sortir non plus que le PCF a fait plus de 20% a le dernier élection... tu donne l’impression que tu est reste un peux coince dans le temps...

      RF

    • Jeff de Bourges c’est le cousin de Jeff de Bruges ? Vous vendez les mêmes chocolats on dirait....

       ;-)

      "yes we can" franchement... je crois pas que ce soit nécessaire de copier les USA pour se sortir du trou dans lequel nous sommes....

    • Oui ma poule :-))) il y des américains qui luttent pour un monde meilleur, ils ne s’appellent pas tous Bush et compagnie. Et puis les modèles, on s’en passe Isn’t it ?

    • "Le dynamisme et l’efficacité du mouvement social est inversement proportionnel a l’agonie du syndicalisme traditionnel"

      Ah bon et peux-tu nous éclairer sur les actions efficaces de ce que tu appelles le "mouvement social" sans le syndicalisme traditionnel ?

      Je ne nie pas que sur plusieurs terrains, des actions soient menées par des associations ou des groupes organisés et obtiennent des résultats.

      Mais en matière de salaires, d’emplois, de respect des droits des travailleurs, veux-tu bien nous donner des exemples de ce que tu dis.

      Que les choses soient claires, je ne dis pas que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil dans les syndicats. Mais de là à vouloir leur mort...

      Au contraire, il faut les faire bouger de l’intérieur, critiquer ce qui ne va pas, être plus nombreux à s’intéresser aux problématiques qui sont leur quotidien...

  • Je pense, comme Bernard, qu’on doit en effet pouvoir s’appuyer sur ces orgas, ’peut-être pas si moribondes que ça), ne serait-ce que pour ce qu’elles représentent dans l’histoire du mouvement ouvrier et pour s’inspirer des valeurs qu’elles ont défendues et défendent encore, mais aussi parce que nous avons besoin d’organisations pour avancer...

    Un mouvement comme le Front de gauche qui tente de laisser l’esprit de chapelle au vestiaire et de privilégier les idées est sans doute le lieu où un débat fructueux et utile peut se tenir entre tous ceux qui veulent rompre avec la logique capitaliste, adhèrents ou non de ces partis et syndicats mais qui ne s’asseoient pas pour autant sur l’héritage qu’ils nous ont légué, en tout cas pour ce qu’il a de meilleur...

  • Il y a eu le rapport MOREAU à la CFDT et ce que l’on a appelé le recentrage de
    cette confédération sous l’ère d’Edmond MAIRE.
    La CGT connait le même cheminement = rapport LE DUIGOU ( il faut que je retrouve dans mes archives le texte référence mais qui avait fait à l’époque au vu de ma contribution au syndicat CGTPTT du Calvados des remontrances sévères !) et
    confirmation de cette ligne social démocrate dans les derniers OPTIONS avec notamment le même personnage ! donc le prochain congrès de la CGT devra être
    une bataille entre ceux qui défendent cette ligne ( et ils ont le droit mais il ne faut pas qu’ils avancent maqués sous un faux langage de luttes des classes !!! ) et ceux qui veulent garantir une ligne " luttes de classes " et donc d’affrontement avec le capitalisme ! quand je lis dans un bulletin fédéral des PTT que le but de la rentrée est d’ELARGIR la mobilisation, après l’avoir volontairement étouffée au nom de l’unité réformiste, alors il y a de quoi se foutre de la gueule du monde ! oui les
    camarades devront s’organiser à la base, se coordonner pour permettre que la ligne lutte de classes de la CGT ne soit pas isolée car le filtrage des délégations seront la règle dans un fonctionnement interne qui est resté très dépendant du modèle stalinien des années 50/60 !

  • Moi qui désespère car je sais que je crèverai sans avoir vu rien bouger, qui ne suis plus nulle part car j’en ai marre des dirigeants qui se balladent les uns avec la culotte sur les chevilles, les autres la veste à l’envers, d’autres encore avec la "pureté révolutionnaire" en bandoulière, je maintiens ce qui m’a déjà valu tant d’insultes sur Bellaciao :

    Devant l’illisibilité du discours de gauche, je me fie au camp d’en face, celui qui gagne car il sait ce qu’il fait, le patronat. Et lui, il est très heureux de voir disparaître le PCF et faiblir la CGT. ET TOUT CE QUI PEUT OCCUPER LEUR TERRAIN LUI EST BON !!!!!

    Alors, critiquons autant qu’il le faut, (je serais moi-même encore au PCF si je le trouvais bon), mais cessons de vouloir tuer ce que le patronat veut voir mort !

    • Je ne crois pas du tout que le PCF fasse encore trembler qui que ce soit. Jep ense même que malheureusement depusi le voyage au Liban avec Sarkozy dans l’avion présidentiel, la "commission Gérin" sur la burqa, hélas, le PCF ferait plutôt sourire voire franchement rigoler les capitalos.

      La CGT oui, c’est différent, elle contient encore une part de ce qui peut faire flipper le bourgeois, non pas par ce qu’elle est ou a été , mais par ce qu’elle peut (re)devenir à tout moment à la "faveur" d’une crise et d’une bonne (re) prise de conscience , par ce qu’elle contient encore de mécanisme aptes à enrayer l’offensive capitaliste ultra libérale, et de militants attachés à leurs combats par le moyen le plus sur c’est à dire la défense immédiate de leurs intérêts personnels...

      Quiconque monte un syndicat CGT dans une boîte où il n’y en a jamais eu pourra vérifier presque mathématiquement, directement sur sa gueule, ce que l’évocation de ce syndicat (et du syndicalisme qu’il représente - jene dis pas qu’il est encore -) fait encore paniquer bon nombre de bourges y compris jeunes...

  • Il faut reconnaître que le PCF (aussi peu nombreux ou insuffisants soient ses cotisants) est tout de même de par son histoire et son positionnement politique (entre gauche réformatrice et gauche radicale) un élément charnière, fédérateur et qu’il peut être un moteur de l’union des forces de gauche.

    Ce qui ne manque pas d’ailleurs de le mettre en position délicate et de le rendre sujet à des accusations de social-traitre d’un côté et de jusqu’au boutiste de l’autre...

    • les organisations "verticales" montrent leurs limites
      il faut, à leur coté, favoriser les initiatives horizontales de toute nature : resf, ac ! chômage, dal, cercles de silence...tout en ayant à l’esprit la centralité du combat : le changement de bases de l’ordre social actuel qui est mortifère pour des millions de gens et qui nous conduit au désastre écologique.
      ce qui peut permettre, entre autre, d’inciter les salariés à s’investir à leur manière dans l’action collective, c’est de proposer des expérimentation à coté des institutions "syndicats ou partis". ces expérimentations doivent partir de ce que sont capables d’investir les salariés à titre individuel : on ne transforme pas quelqu’un en un coup de baguette magique en leader maximo (d’ailleurs on n’en a pas vraiment besoin !) alors qu’il passe ses dimanches au supermarché...il faut tenir compte de ce que le psychologue vigotsky appelait la "zone prochaine de développement" des individus : leur capacité d’apprentissage, de saut qualitatif personnel.
      les ruisseaux personnels peuvent rencontrer les vieux fleuves endormis

    • Tu as raison , il faut chercher dans ce sens et être constructif sans tomber dans les critiques de personnes comme certains d’entre nous l’exprime plus haut dans les messages . Je suis conscient que nous n’avons pas les meilleurs dirigeants à la tête des organisations qui "souhaitent" la fin du capitalisme,mais la question de la délégation de pouvoir non résolue encourage le "carrièrisme" militant dans les organisations paritaires syndicats-patronat,les assemblées élues à tous les niveaux.

      L’autonomie salariale reste dépendante du système économique capitaliste,il faut donc trouver le moyen de s’en affranchir ...Les militants ont la réponse en résistant aux conseils bien attentionnés des hiérarchies installées par les congrès successifs..Nous sommes donc encore dépendants d’un centralisme plus ou moins accepté ...Même des structures comme le NPA-exLCR démontre cette habitude militante ...Il est vrai qu’on n’exclut plus, mais les militants rendent leur carte ou se mettent aux abonnés absents quand ils ne sont pas d’accord . Et ainsi les présents ont toujours la majorité d’où la nécessité d’un mouvement révolutionnaire axé sur une base ancré dans les quartiers et les entreprises sans chef délégataire qui sait tout ...

      Il faut réflèchir et concevoir une véritable démocratie ouvrière,salariale et citoyenne/un patron compte pour un,cent ouvriers compte pour 100 et nous voyons dans les luttes actuelles ce phénomène prendre sens ...Il est clair que les salariés sont supérieurs aux intérêts des actionnaires,encore faut-il abattre la citadelle institutionnelle qui défend 1 patron contre 100 ouvriers... la colère ouvrière qui monte dans le pays,face à la réorganisation du capitalisme mondialisé qui profite de sa crise pour se réformer par la réduction des effectifs et les délocalisations sauvages, devrait mettre à jour cette nécessité historique ...Nous devons tous y contribuer sans attendre un Spartacus,un Lénine ou un Robespierre médiatisé par les radios-télés bourgeoises ...

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • A la suite d’Alain Badiou mais pas seulement, les critiques et remises en cause de la forme parti ou du verticalisme sont légion.

      Je ne les reprends pas à mon compte, n’ayant jamais été "coulé" pour ma part dans un moule stalinien, mais "léniniste". D’après Badiou le NPA reprendrait le moule léniniste comme "forme parti". Mais lui, entend par là "discipline léniniste" . Losque l’on connaît un peu l’histoire du parti de Lénine sous Lénine, ce n’est pas du tout sérieux ! Je citerai le fait suivant : 3 dirigeants du BP , Boukharine , Zinoviev et Kamenev dénonçant par voir de presse l’option insurrectionnelle de leur parti, et ceci à quelques semaines avant que la Révolution d’Octobre ait lieu ? Ont-ils été fusillés, exclus ? même pas. Même pas virés du BP ! Et Alain Badiou ose appeller cela la "discipline léniniste" !

      Par contre les idées de Lénine sur le politique sont à reprendre, et je souhaite même que le NPA s’en inspire. Avec Karl Schmitt, le politologue allemand de droite ,Lénine avait des points communs et notamment celui-ci : comme la stratégie militaire, le politique est un art. En résumant : si la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens, la politique serait la continuation de la guerre (ici de classe) par d’autres moyens (K Schmitt citait Clausewitz).

      Pour Schmitt, faire de la politique c’est rendre visible, reconnaissable l’ennemi.

      Sarkozy veut faire la guerre au terrorisme et à l’insécurité et pour cela il doit produire une image reconnaissable, visible de son ennemi, distinguer amis et ennnemis.

      Si elle veut faire de la politique, une organisation révolutionnaire doit imposer dans la majorité des consciences populaires son image de l’ennemi,ici la classe dominante. Produire une image reconnaissable cet ennemi, c’est arivé à faire de la lutte des classes le clivage principal, le critère déterminant dans l’arène politique nationale et internationale. K Schmitt avait reconnu ce mérite à Lénine.

      A partir de ce point de vue, faire de la politique c’est bein renouer avec Lénine . Quant à la "forme parti", il me semble évident qu’un "parti stratège" , celui de Lénine (et non de Staline), est l’outil des travailleurs et des dominés le mieux adapté pour la conquète du pouvoir . Après la conquête, d’autres questions se poseront, et les leçons du stalinisme, de la bureaucratisation du parti et de l’Etat doivent aussi être tirées,cequ’ont tenté de faire jusqu’à présent Trotsky et son courant politque .Ce que Lénine n’a pas fait, faute sans doute de temps( mais toujours pas Alain Badiou !) Et cela n’a absolument rien à voir avec la "discipline léniniste" (voir plus haut), cette invention des staliniens.

      Guillot

    • lucien sève a écrit un papier au sujet de la forme verticale ; si je l’ai bien lu, se réclamant très fortement de lénine également, il considère que le parti léniniste ne correspond plus à la période actuelle du mouvement révolutionnaire communiste car le communisme est la disparition de l’Etat alors que le parti léniniste vise la conquête de l’Etat (ce qui conduit au socialisme mais pas au communisme !) marx et engels pensaient qu’après le capitalisme la phase de résolution des contradictions était le communisme pas le socialisme (qui pour eux est d’essence bourgeoise)

      même si cette idée peut être un crève-coeur pour des militants il me semble que ce peut être une centralité pour les luttes : tout essayer qui peut subvertir l’ETAT le rendre hors jeu, dépassé, inutile

      les micro soiidarités, le don et le contre-don, la gratuité des échanges interpersonnels (troc en qque sorte), le bénévolat en matière de culture, d’éducation...

      SONT PEUT ËTRE DES PISTES a SUIVRE EN MËME TEMPS QUE LE COMBAT AU SEIN DES INSTITUTIONS

    • CGT = EXPULSEURS
      TRAITRE A LA CLASSE OUVRIéRE
      Sinon c’est sympa l’argent de l’iumn

    • ceci étant l’argent de l’UIMM c’est l’argent de ceux qui ont produit les richesses : les travailleurs !

      le hic c’est qu’il faudrait poser la question de l’usage des richesses produites et le choix des richesses à produire au sein des salariés et pas déléguer cette question au patronat

    • Pas d’accord.

      Pour ce que j’en ai compris, Lénine suivait Marx qui estimait sans doute que "la phase de résolution des contradictions était le communisme" c’est à dire une société sans Etat ; mais le philosophe et le révolutionnaire s’accordent pour considérer le passage par un Etat socialiste comme un préalable nécessaire à l’avènement d’une société communiste.

      Les bénéfices retirés par le peuple du partage des richesses assuré par l’action de l’Etat repousseraient à jamais dans les carnets de l’histoire le système capitaliste exploiteur et violent. L’Etat ne serait alors plus nécessaire.

      Pourquoi passer par un Etat ?

      Pour édifier un système politique de lois et de règles banissant les privilèges attachés à la propriété privée comme moteur de l’économie et notamment l’exploitation d’autres hommes et proclamant que le travail et les travailleurs (ainsi que les artistes) sont le véritable ferment de toute économie solidaire et respectueuse de l’environnement de la planète.

    • Pourquoi passer par un Etat ?

      Tout simplement parceque l’état est un moyen pour une classe d’en dominer une autre. L’état ne peut disparaitre qu’avec l’antagonisme de classe. En clair tant que la bourgeoisie, au plan national, ou international sera susceptible d’imposer ses intérêts, y compris par la force, les prolétaires, pour faire face, seront obligés de maintenir un état à leur service ! Reste que l’état, qui est toujours un système contraignant, peut avoir diverses formes. La démocratie étant la moins pire et n’étant respectée que tant que la classe dominante y trouve ses intérêtS.

    • C’est très important de (re) lire des textes de révolutionnaires qui étaient des théoriciens et en même temps des militants vivant dans une société donnée, à un moment donné de l’histoire, et qui allaient constamment de la pratique à la théorie et inversement.

      Il me semble que ce sont les questions sur l’Etat qui sont déterminantes si on veut se battre efficacement : la nature de l’Etat, les moyens de remplacer la machine d’état capitaliste par un autre fonctionnement d’Etat (socialiste - ce que Marx appelle "la phase inférieure du communisme" où "l’horizon borné du capitalisme n’est pas encore dépassé"- socialiste donc : c’est à dire mettant en place l’appropriation collective des grands moyens de production. Si on ne le fait pas, ça se casse la figure).

      Important aussi de ne pas être naïf : en cas de remise en cause radicale du régime capitaliste, la bourgeoisie nationale, mais aussi internationale NE SE LAISSERA PAS FAIRE (voir l’expérience du Chili, du Nicaragua, voir les attaques - par les armes, par la propagande - perpétuelles contre l’URSS dès le début de son existence et jusqu’à sa fin). C’est pour cela que Marx, puis Lénine, envisagent de mettre en place ce qu’autrefois le PC appelait la dictature du prolétariat, qui n’est autre que le renversement de tendance (à une dictature d’une infime minorité sur une immense majorité, se substitue la "dictature" du prolétariat - revoir la vraie signification de ce terme - qui suppose tout bêtement de ne pas se laisser faire face aux tentatives de coups d’état de la bourgeoisie qui veut reprendre son pouvoir d’état pour continuer l’exploitation économique).

      Pour mieux comprendre ce que je viens d’écrire, il suffit de se rendre simplement au chapitre 2 du "Manifeste" : prolétaires et communistes (et notamment les deux dernières pages de ce chapitre).

      Très actuel aussi, "l’Etat et la révolution" de Lénine, notamment les chapitres 1 et surtout 5 où il analyse les différentes phases pour atteindre "la phase supérieure du communisme"en se basant sur la "Critique du programme de Gotha" de Marx. A cette étape (je parle de la "phase supérieure" du communisme), les conflits et contradictions sont surmontés et l’Etat s’éteint de lui-même parce qu’il n’est plus nécessaire : gros sujet de discussion en ce moment dans les rangs communistes car certains disent que c’est "utopique" et en cela je trouve qu’ils n’ont rien compris à l’analyse de Marx et Lénine, et qu’ils confondent "utopie" et "idéal", c’est bien dommage). Ce n’est pas difficile à lire. Ce qui est formidable, c’est qu’il ne s’agit pas d’un "dogme" (il n’y a pas de "kit" tout prêt) mais que c’est vu dans un sens marxiste, c’est à dire vu dans un PROCESSUS, un MOUVEMENT qui n’est jamais écrit à l’avance.

      L’histoire n’est pas écrite, ce sont les hommes qui font l’histoire. L’histoire n’est pas linéaire : il y a des retours en arrière, certaines luttes n’aboutissent pas. L’important, c’est d’essayer, par nécessité économique bien sûr (ce vieux monde capitaliste est vraiment à bout de souffle), mais aussi par dignité humaine.

    • j’insiste : marx et engels ont renoncé à la phase "socialiste" pour y préférer la phase "communiste"
      pour eux le "socialisme" était d’essence social démocrate donc en fin de compte capitaliste (une variante "vivable" du capitalisme un peu comme rocard le prétend)

      la résolution de la contradiction serait donc le communisme !

      ceci étant je ne pense pas que ce soit audible dans la période actuelle sans un inventaire précis des formes sociales "communistes" en gestation ou peut être déjà en oeuvre

  • bjr , êtes vous bien convaincu que les "élites" de ces deux organisations veulent changer quoi que ce soit ? Moi non ! le 49 ème congrès de la CGT c’est pour décembre 2009 on a toujours pas vu le texte officiel qui doit être débattu dans les syndicats ...! Quant aux ententes au sommet elles ont accouchées d’une manif pour le 8 octobre décidée par la CISL (voir l’année dernière même date "l"emploi digne" ). Les multiples rencontres Elyséennes=bernic ! Les patrons licencient à tout va et nos chefs syndicaux défilent à l’Elysée pas dans la rue ..le tout sur le couplet du : " regardez comme on est unis !"

    UNIS POUR RIEN FAIRE !?

    • eh beh, les amis, on n’est pas sorti de l’auberge !
      au fait, et sans ironie, quelqu’un peut il m’expliquer pourquoi une majorité de pauvres met démocratiquement à sa tête une minorité de riches ?

    • Unis pour rien faire....Peut-être si nous n’y mettons pas notre nez ...Pourtant il faut mettre la main à la pâte pour changer le système et sa logique d’exploitation ...les dirigeants syndicaux suivent le vent de la contestation et de l’ambiance des assemblées générales de plus en plus contestataires.Les coups très durs que porte le capitalisme commencent à porter ses fruits dans les têtes des prolos ...L’autonomie et les formes d’action nouvelles se généralisent dans les entreprises frappées de plein fouet par les licenciements massifs . Les médias s’en font un peu l’écho contraints par l’ambiance de la crise qui s’aggrave de jour en jour .

      Les dirigeants syndicaux,les dirigeants des partis de gauche s’interrogent tous les jours sur la stratégie à venir pour essayer de rester influents dans le mouvement social et populaire .Sarko et sa bande au pouvoir commence à connaître des couacs (boutin,jego en plus de Villepin et autres députés s’interrogeant sur hadopi ou l’ouverture des magasins le dimanche ...etc ).Le combat de classe va prendre de l’ampleur ,non pas seulement au niveau de la france , mais à l’échelle mondiale .L’exemple du Honduras prouve que l’oncle Sam ne peut agir comme au temps du Chili ...L’actionnariat ouvrier de Général Motors prouve que la classe ouvrière peut très bien sortir une grande entreprise de l’ornière à condition que l’Etat bourgeois ne mette pas des bâtons dans les roues ...Comme la faillite des PDG actuels est patente il faut enfoncer le clou de leur inutilité pour aider l’idée autogestionnaire de devenir largement majoritaire en virant les actionnaires des conseils d’administration. Les dirigeants syndicaux doivent "oser" ce discours dans les circonstances actuels ...Mais la cogestion risque de freiner cette nécessité,là les prolos ont leur mot à dire par des actions adéquates .Nous allons découvrir bientôt des mots d’ordre d’action plus révolutionnaires sous la pression des masses populaires de plus en plus paupérisées et colériques.

      Le cours historique en marche ne peut s’arrêter car la crise du capitalisme ne peut se résoudre même momentanément ....Relire Marx-Lénine est de plus en plus nécessaire pour ne pas faire d’erreurs stratégiques à la chilienne ou politiques à la Gorbatchev...Le vent souffle fort et la barre mérite de changer de main pour trouver une autre direction pour que l’humanité vive mieux ...

      bernard SARTON,section d’Aubagne

    • merci camarade ; ton texte est beau et argumenté.

      Malheureusement,tu ne réponds pas à ma question.

      et ça, c’est bien , à mon avis , le problème de tous les partis.

      j’’ai quitté le PC non tant par désaccord idéologique ( mais stratégique oui ;je sentais bien que l’union de la gauche allait se terminer en eau de boudin)
      mais parceque je suis convaincu que l’organisation actuelle ne permet pas aux idées de remonter .Inventons autre chose !

    • Inventons autre chose ? Mais quoi ? Je pense que nous trouverons la solution dans l’action avec le pourrissement du système ... Reste quand même que le mouvement vers la socièté communiste peut s’accélèrer et que les militants du PCF-NPA-LO-POI-socialistes et verts révolutionnaires peuvent y contribuer avec leurs qualités d’organisateurs et leurs idées bien chevillées au corps .Le combat sera rude et sans fair-play avec la bourgeoisie comme nous le voyons au Honduras,au Vénézuèla et ailleurs ....

      De cette lutte ,que j’espère efficace,sortira sûrement une organisation solide avec des centaines de milliers de militants prêts à porter la nouvelle socièté sur les fonds baptismaux et à la défendre contre tous les coups de Jarnac de la bourgeoisie défaite en tant que classe exploiteuse.

      Mais il faut que les Etats-Unis trouve dans son peuple des résistances à la politique de domination du monde qui font des milliers de morts tous les jours ...Et pour l’instant la population américaine laisse faire ses gouvernants ,Démocrates ou Républicains bidons, avec ses 730 bases militaires où les généraux comptent le nombre de terroristes ou de révolutionnaires mis au tapis d’une manière ou d’une autre .Cette culture sanguinaire de l’armée américaine est une constante depuis la guerre de corée,du vietnam,des coups d’état militaire en amérique latine ou en afrique .

      Devant l’histoire l’oncle sam a remplacé la France , l’Angleterre ,l’Espagne et le portugal comme puissance coloniale répressive à coups tordus de drones,de poisons CIA,de lavage de cerveaux, de méthodes dignes des Nazis ou d’autres tortionnaires complices payés pour tuer et défendre le capitalisme en bout de course .

      C’est triste mais c’est comme ça tant que l’argent reste le dénominateur essentiel de l’activité humaine ...Bien sûr il y a toujours des idéologues pour justifier l’injustifiable depuis toujours et nous devons faire face à cette adversité avec intelligence et persévérance ...On peut réussir en étant unis et avec une volonté indomptable car nous sommes le Bien et eux le Mal,au contraire de ce qu’affirmait Bush Junior ...Il en a fait beaucoup tué et lui finira sa vie dans son lit sans trop se poser de problèmes de conscience, son cerveau a été lavé depuis sa naissance au biberon de maman,épouse de milliardaire aux mains tachées de sang par sa fonction de Directeur de la CIA,promontoire vers la Présidence des Etats-UNIS pour Bush Père ...Il est vrai que les colons anglo-saxons ont massacré les indiens et se sont enrichis par l’esclavage ....Ils ont les mains dans le sang depuis la création de l’Amérique,donc ils ont l’habitude de massacrer sans honte ni remords ...

      Courtois affirmait dans son livre "contestable" 100 millions de morts pour le Communisme, nous pouvons affirmer 10 fois plus pour le capitalisme et ce n’est pas fini ...Il faut donc arrêter çà le plus vite possible avant qu’il ne soit trop tard pour cette planète Terre ...

      B.SARTON,section d’Aubagne

    • l’actionnariat ouvrier comme issue possible ! on croit rêver...edf a été privatisée avec...l’actionnariat salarié

      je crois qu’on est en pleine bouillie idéologique avec ça. (ceci étant au pcf herzog et compagnie étaient sur cette ligne...courbe)

      l’ampleur des dangers (sociaux, écologiques, militaires pour les matières premières,...) est telle que tout le monde est en plein désarroi

      attendre des miracles des "responsables" nationaux des partis, syndicats, associations de tout poil n’est pas raisonnable : ces organisations ont été créées pour gérer des acquis sociaux résultant de luttes (un peu) victorieuses
      elles n’ont pas été créées pour mettre en place un ordre nouveau social

      le parti vertical (léniniste) a été créé pour prendre les rênes de l’ETAT et s’est révélé être un passage vers une dictature dont tout le mouvement progressiste souffre encore (bien moins que les soviétiques à l’époque mais qd même)

      ce qui est clair (pour l’instant) c’est que nous avons aux affaires de vrais truands (pas comme la camora mais bien pire : ils ont la force "légitime" entre leur mains et ils s’en servent sans problème comme on l’a vu en irak)

      ces truands manipulent l’opinion de façon systématique et efficace (personne n’est à l’abri de l’idéologie dominante et surtout pas moi)

      mais s’ils ressentent cette nécessité de faire diversion d’un coté et peur de l’autre c’est qu’ils savent également qu’ils y a d’autres forces à l’oeuvre que personne ne maîtrise vraiment (et c’est tant mieux) que l’on peut appeler les forces de l’histoire (des individus, des régions, des valeurs cristallisées, des expériences collectives) qui de temps en temps ont des soubressauts

      la panique sociale (ou écologique) peut être un déclencheur de mouvement inattendus : le rôle des progressistes (à mon avis) est de mettre en débat et en lumière tous les possibles envisageables (positifs) pour que les mouvements sociaux à venir s’en nourissent plutôt que de se nourrir des idées de haine et d’exclusion de l’autre dont on nous abreuve à longueur de programme tv

      il faut pour cela que les militants de tout bord apprennent ou réapprennent à respecter les idées des autres militants avant de se jetter à la figure les caricatures héritées des formes partis trop vivaces encore

      il faudrait presque de la médiation entre nous pour opérer la pollenisation des idées par les autres et accepter de déplacer ensemble notre regard

      ça j’y crois mais c’est pas gagné !

  • Seul le Peuple doit décider d’un grand mouvement de révolte. Ne comptons plus sur des quelconques soit disant "leaders", ils n’ont aucuns courage ni aucunes volontés de défendre le PEUPLE. Allons y nous, les bases, tous ensemble et créons cette nouvelle société à laquelle nous aspirons.
    SEPTEMBRE NOIR, j’en suis !

  • On les à suffisamment soutenue durant toutes ces années !!! et voilas ou nous en sommes.

    La plaisanterie a assez duré, il faut passer a autre chose, car ils ne sont plus du tout crédibles, dehors les chefs de tout poil place a ceux qui ont les pieds sûr terre.

    • je reste persuadé que la plupart des gens qui ont agit dans les partis et mouvement de gauche souhaitaient réellemnt un vrai changement ...et pas seulement une place de député.

      Malheureusement, le contenu idéologique est devenu illisible suite à l’alliance purement électorale avec le PS .

      Il faudrait qd même comprendre pourquoi, alors qu’au moment de l’union de la gauche le PC était plus fort numériquement et , à son idée, idéologiquemnt,il s’est fait bouffer par l’idéologie social démocrate.
      cet echec sur la bataille des idées n’a pas été analysé.

      maintenant le monde a changé,notamment sa structure socio économique.

      Parler de la classe ouvrière maintenant comme il ya 50 ans est une erreur d’analyse.

      Il n’y a pas que des pauvres en France et les pauvres de France ne sont pas ceux de Somalie ou du Bénin

      donc pour répondre à Bernard, inventer autre chose, c’est , à mon sens :

      réanalyser les réalités actuelles sans renier Marx mais en le dépassant.

      réaffirmer des valeurs fondamentales ( partage, solidarité, place de l’homme dans l’environnemnt )

      rendre l’organisation de cette pensée plus démocratique ( mettre en cause la verticalité au profit de l’horizontalité)

      Pour l’instant , Bernard, le front de gauche me semble plus être la niche politique d’un Mélenchon qu’autre chose

      Amicalement

    • D’accord sur l’essentiel avec ton message, sauf avec sa conclusion :

      "le front de gauche me semble plus être la niche politique d’un Mélenchon qu’autre chose"

      Donc Mélenchon est un chien (de meute ?)... Moi, je le vois plutôt comme un chien redevenu loup (haouuuuuuu !) mais je peux me tromper...

      En fait, ce sont les propos de Mélenchon depuis quelques mois, susceptibles de faire sortir de leur torpeur des électeurs socialistes dépités et de les faire réagir, qui m’intéressent. L’homme a de la verve, c’est tant mieux pour faire entendre des paroles largement étouffées. Mais j’en connais qui en ont moins (de verve) et qui défendent des idées qui me conviennent tout autant...
      Car en politique, je m’attache avant tout au contenu du message plutôt qu’à l’enrobage même si le style ne me déplaît pas.

      Quelque soit notre jugement sur le "phénomène Mélenchon", l’important est aujourd’hui de s’unir. Si masques, il y a, il y aura toujours un moment où ils tomberont...

      Soyons nombreux à prendre la parole et reconnaissons que tous les politiques ne sont pas des pourris, nous pourrons alors sortir les malhonnêtes et les profiteurs et agir en leur place.

    • pas de culte (même petit format) de la personnalité de grâce !

      ne mélenchon pas tout !

    • "...ceux qui ont les pieds sur terre..."

      Tu en connais ? Tu peux citer des noms ? Tu peux dire à partir de quoi ils te semblent avoir "les pieds sur terre" ? Et comment ils en sont arrivés là ? Et à partir de quel processus démocratique ? Et comment tu les "mets" à ces responsabilités ?

      Tu ne penses pas que le problème vient du nombre lamentablement bas de militants impliqués sur le terrain ? Problème qui n’est pas arrangé du tout par l’agitation individuelle de nombreux camarades qui passent plus de temps à réclamer des changement de dirigeants plutôt qu’à s’impliquer dans l’action collective ?

      Tu as vu le chantier que c’est quand il faut trouver un volontaire pour le secrétariat d’une section syndicale ou d’un syndicat local ?

      Alors loin de moi l’idée de considérer comme parfaits les "dirigeants" actuels et j’ai eu l’occasion de m’exprimer à ce sujet ici ou ailleurs et sous mon propre nom. Mais les presque 40 ans d’engagement militant que je viens de vivre m’ont aussi appris à balayer devant ma porte (et à déplorer d’y trouver régulièrement les mêmes... saloperies !).

      J’ai la faiblesse de penser (et d’espérer) que lorsque, "à la base", sur le terrain, dans les boîtes et les quartiers, on aura le courage d’aller au contact, au porte à porte, à la réunion, à la recherche de convergences avec le voisin pour construire ensemble, ici et maintenant, les conditions d’une lutte concrète et durable, on aura moins à se poser le problème des dirigeants sur lesquels, à défaut de tarvail de terrain, on est obligé de compter...

      Mais il est vrai que j’ai beaucoup de faiblesses, ces temps-ci !

    •  +La faiblesse militante provient surtout de la délégation de pouvoir à tous les niveaux de la socièté ...Le secrètaire de section syndicale ou de parti n’est plus une sinécure valorisante comme du temps du prêtre ou de l’institutteur de village.La collègialité tournante limité dans le temps peut retrouver de l’actualité chez les adhérents .

      Par contre pour être élus il faut avoir un peu passer de temps dans ces fonctions et ainsi devenu Maire,conseiller général ou régional,député ou sénateur on passe la main à un autre pour se consacrer à sa tâche d’élu aux indemnités grandissantes qui aboutit aux 20000 euros par mois pour un député-sénateur avec retraite et avantages sociaux très au dessus de la normale du citoyen de base . Et à ce moment le militant disparaît au profit du notable qui s’accroche à son poste grâce le plus souvent à l’aide médiatique .Les sortants sont réélus par moins de 50% de votants ...La grève électorale se poursuit et le nombre de militants actifs de même .

      Cette crise du capitalisme va donc nous permettre de remettre en cause le militantisme d’autrefois qui ne porte aucun fruit par la fin de la délégation de pouvoir au profit de l’autogestion citoyenne partout ....L’argent des indemnités doit aller au pot commun en attendant qu’on les supprime suite à une nouvelle manière d’assurer des responsabilités publiques que fixera l’assemblée populaire réunie dans chaque entreprise ou quartiers de villes .

      La recherche d’une implication grandissante du peuple dans les affaires qui le concerne mettra à bas la personnalisation politique exacerbée par les institutions de la 5ème république monarchique que nous aurons abolie au plus vite ...

      Les médias devront être revus de fond en comble par une participation citoyenne permanente sans clientélisme et copinerie (ce qui sera sans nulle doute très difficile mais pas impossible ).

      On a du pain sur la planche pour profiter de cette crise du capitalisme pour inventer de nouvelles formes démocratiques en favorisant la fin de l’Etat et des hauts-fonctionnaires qui font tourner le système au profit des oligopoles multinationales parasitaires et rentières .

      Notre débat démontre que nous sommes déjà au boulot pour en accélèrer le rythme historique ....

      bernard SARTON