Accueil > Le Parti communiste fait de la résistance

Le Parti communiste fait de la résistance

Publie le lundi 3 décembre 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

de Véronique Beaugrand

MIS À MAL en 2001, avec la perte des communes des Clayes-sous-Bois et de Saint-Cyr-l’Ecole, ravies par la droite, le Parti communiste, pour les élections municipales de mars prochain, entend bien faire de la résistance.

Le mot d’ordre est de conserver les rares villes rouges du département, bastion de la droite. « Notre ambition est de reconduire les trois maires sortants - Pierre Sélincourt à La Verrière, Alain Outreman à Achères et Jacques Saint-Amaux à Limay - et le conseiller général à Trappes », explique Richard Sheehan, secrétaire départemental du PCF des Yvelines. Pour le reste, le parti de Marie-George Buffet entend jouer l’union avec les forces de gauche... quand c’est possible ! « Dans 95 % des villes, l’union de la gauche est pratiquement acquise. Mais il demeure des communes où les négociations coincent », poursuit le patron départemental du PCF.

A Magny-les-Hameaux, la ville de tous les dangers, les tractations entre le PS et le PC font du surplace. « Le PS marque beaucoup d’hésitation. Il a une vision hégémonique des négociations tant avec ses partenaires qu’avec les membres de la société civile susceptibles de le rejoindre. Et ce alors que la ville peut basculer à droite », estime le PC. A Mantes-la-Ville, une alliance entre communistes et écologistes a déjà été constituée.

Face aux dissensions internes au PS et au bilan qu’ils jugent « peu satisfaisant », le PC et les Verts ont décidé de s’allier. Leur liste sera conduite par Bénédicte Bauret, conseillère régionale au sein du Groupe communiste alternative citoyenne et républicain. A Maurepas, les négociations sont au point mort. Entre le maire sortant DVG et les communistes, le temps n’est pas au beau fixe. « Georges Mougeot sous-estime la force de la droite avec la candidature UDF-MoDem de Pierre Le Guérinel, conseiller régional. Le risque de voir la ville basculer à droite est grand », analyse Richard Sheehan. Pour autant, les forces de gauche ne parviennent pas à se mettre d’accord.

Et selon le PC, « Georges Mougeot en porte seul la responsabilité ». « Ni le projet, ni la composition de la liste qui a tendance à s’ouvrir au-delà des forces de gauche ne nous satisfont », estime le représentant du PC. Enfin, à Trappes, un accord satisfaisant a été trouvé. PS et PC feront une liste commune largement renouvelée et conduite par le maire sortant PS, Guy Malandain. Elle comptera un tiers de communistes, mais aussi des acteurs de la société civile.

http://www.leparisien.fr

Messages

  • A Trappes, le PC marginalisé est devenu une force conservatrice qui tente de sauver quelques indemnités pour quatre ou cinq parasites fossilisés en ralliant le centre droit déguisé en "apparenté PS". La "société civile" rangée derrière le maire actuel Guy Malandain est surtout composée de gens qui n’admettent pas que le regrouppement familial des maghrébins et des noirs subsahariens dans les années 80 fait partie de l’histoire des banlieues ouvrières. Ils pensent pouvoir mener une "politique de peuplement", avec l’appui financier de l’ANRU des regrettés Raffarin et Villepin, capable de redonner un visage plus gaullois à la ville. Ecoeurant, pathétique et illusoire... Démarquez-vous de cette entreprise politique infâmante pendant qu’il est encore temps !
    Matseru.