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Le communiste Jean Jacques Paris à l’assault de la mairie de Bègles .

Publie le samedi 26 janvier 2008 par Open-Publishing
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de Gilles Guitton

Jean-Jacques Paris, c’est l’homme des marchés. Il n’y a pas plus à l’aise que lui sur celui du mercredi à Bègles. C’est là qu’il lançait sa campagne électorale la semaine dernière. Dans le secteur où il tenait jeudi soir la première d’une série de réunions en vue de la création d’une "liste de rassemblement progressiste" pour les prochaines municipales.

"Je la présenterai le 14 février. D’ici là, dans mes réunions et rencontre, je vais faire appel aux candidatures chez les communistes et les citoyens simplement engagés dans la vie. Nous réfléchirons ensemble sur le nom de cette liste et son programme. C’est du tricotage citoyen. Ce ne sera donc pas une liste du PCF", avance Jean-Jacques Paris.

Alternative citoyenne. La même méthode avait donné naissance il y a sept ans à l’Alternative citoyenne, devenue l’opposition de gauche à Noël Mamère au conseil municipal. Jean-Jacques Paris en est le chef-de-file.
C’est ainsi qu’il justifie l’absence de toute référence à son parti politique sur son premier document de campagne. Pas même à côté de la mention de sa fonction de vice-président du conseil général. "Tout le monde sait que je suis au PCF, non ?", rétorque-t-il.

Un chaland septuagénaire le salue d’un « j’ai toujours voté pour vous et jamais pour votre parti ». « Vous voyez ? » commente l’élu. Jean-Jacques Paris se veut confiant. « On avait fait 36,5 % en 2001, il avait été élu avec moins de 50 %. Pourquoi pas faire 40 % et le battre cette année ? » risque le candidat.

« Vingts ans ça suffit ». L’argumentaire de campagne va au plus court : « 20 ans, ça suffit. Bègles a besoin de respirer » (à peu près ce que Noël Mamère avançait en sens inverse lors de la prise de Bègles au PCF en 1989). Puis : « la commune laissée aux promoteurs » et « les mille Béglais qui demandent un logement » ; « le retard en matière d’équipements et de services municipaux, notamment sportifs et associatifs » ; et aussi « la circulation et les parkings », un thème « qui monte fort dans le questionnaire que nous distribuons aux Béglais ».
L’accord passé entre Noël Mamère, le PS, les Verts et la société civile n’est « pas très glorieux » aux yeux du communiste : « Pourquoi n’acceptent-ils pas une primaire, où on irait chacun de notre côté devant les électeurs ? » Et puis « ce raccommodage entre Raynaud et Mamère repose sur un parachutage, en pensant à 2014 ».
Le choix de la Bordelaise Isabelle Boudineau (PS) comme N° 2 de la liste Mamère offre au communiste l’angle de la défense du village Béglais. Lui qui décline ses réunions publiques en détaillant le nom de chaque micro-quartier de la commune, enfonce le clou : « Avec le développement de Belcier, le pont Jean-Jacques Bosc qui arrive très vite, il faudra savoir protéger cette humanité qu’on connaît dans notre commune. » Avec un maire « cousu à Bègles » avance Jean-Jacques Paris. Et cousu de fil rouge, évidemment.

source http://www.sudouest.com/250108/vil_...

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