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Le coup de gueule d’un militant comme les autres !!!!

Publie le jeudi 8 janvier 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

Ceci n’a pas valeur de petit livre rouge. Je ne suis pas membre du PCF ou d’un autre parti de gauche. Je n’ai aucune prétention seulement celle de m’exprimer en tant que simple militant.

Je suis étudiant en histoire et je n’ai toujours connu que la droite au pouvoir.

L’expérience manquée de la candidature unique en 2007 m’a attristé, le spectacle actuel de la gauche me désole.

laissons de côté le Parti Socialiste et son comportement grand-guignolesque de ces derniers mois.

Les rasions d’espérer existent pourtant, de nombreux militants qui se mobilisent contre les attaques du gouvernement.

Oui mais...

La gauche de la gauche me désespère. Lorsque Mélenchon crée son PG, NPA et PCF crie au loup de peur de perdre leur pré carré. lorsque Besancenot grimpe dans les sondages le PCF parle de "gauchiste". Les insultes fusent. Et pendant ce temps là la droite se frotte les mains.

Quand PCF et PG se mettent d’accord pour la construction d’un front commun, certains préfèrent joue la carte du sectarisme. Le NPA n’est pas exempt de ses reproches.

Alors que fait on ? Un doux rêve est le mien...

Celui de voir les querelles entrées, les différences idéologiques qui ne sont que des virgules mises de côté pour enfin proposée une vraie alternative. Les convergences entre toutes ses forces sont plus nombreuses que leurs divergences alors merde messieurs les militants ne vous déchirez plus, messieurs les dirigeants ne vous insultez plus.

Sinon une partie du peuple de gauche restera chez lui et continuera à subir, par votre faute en partie, les attaques de la droite.

Cécilien GREGOIRE

militant de gauche comme les autres et désabusé.

Messages

  • gnagnagna bisounours et cie !!!

  • Mon cher cécilien ...Tu as raison...Mais on a les apparatchiks qu’on mérite...Le Capitalisme a des agents dans tous les partis dit de gauche,y compris au PCF(exemple R.Hue et jean-claude Gayssot).Le seul agent capable de rendre la gauche citoyenne révolutionnaire est le prolètaire,le salarié à moins de 2000 euros par mois.Changeons les dirigeants actuels de la gauche par une nouvelle génération plus ou moins guévariste qui définira une stratégie de lutte victorieuse pour en finir avec le capitalisme et donnera les clefs du pouvoir aux salariés des entreprises et aux citoyens les collectivités territoriales en supprimant l’Etat et les institutions bourgeoises.Mais surtout évitons le reformation d’Apparatchiks bureaucratisés et donneurs de leçons comme dans l’ex-URSS.

    Sarkozy veut "moraliser" le Capitalisme,ce qui est sans espoir,les révolutionnaires au contraire veulent "démoraliser" ce système pour en faire table rase sans regret .Alors Cécilien prends le pouvoir avec la nouvelle génération,nous les anciens militants de 68 qu’on a trompés pour éviter paraît-il l’aventure nous serons à vos côtés jusqu’à la victoire ..Nous sommes moins connus que Cohn-Bendit mais sûrement plus efficaces que lui dans le mouvement social......

    Vivement la révolution nécessaire.......

    Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Le seul agent capable de rendre la gauche citoyenne révolutionnaire est le prolètaire,le salarié à moins de 2000 euros par mois.Changeons les dirigeants actuels de la gauche par une nouvelle génération plus ou moins guévariste qui définira une stratégie de lutte victorieuse pour en finir avec le capitalisme et donnera les clefs du pouvoir aux salariés des entreprises et aux citoyens les collectivités territoriales en supprimant l’Etat et les institutions bourgeoises.

      Pauvre Monsieur Sarton,
      Que faites-vous du salarié entre 2000 et 2500 ?
      A partir de quel salaire n’est-on plus capable "de rendre la gauche citoyenne révolutionnaire" puisque vous indiquez un plafond pour le salarié ?

      Pourriez-vous me donner la définition d’une génération plus ou moins guévariste ?

      Si je comprends bien , vous voulez passer directement du capitalisme au communisme au sens où Marx l’entendait , c’est à dire au dépassement du socialisme avec la création d’une société sans état.
      Alors je dis chiche !
      Par qui remplacez-vous les dirigeants actuels de la gauche ? Des noms s’il vous plait !
      Pouvez-vous me définir les principaux axes d’une stratégie victorieuse ?
      J’attends des réponses ;
      Oscar- paris banlieue

    • Cher Oscar ,vous avez raison il ne faut pas limiter le seuil des revenus à 2000 euros qui concernent je crois 75% des citoyens du RMI au petits cadres.Mais les plus intéressés par le changement de socièté,même s’ils n’en ont pas tous conscience,c’est bien cette catégorie de la population .Les plus de 2000 euros peuvent apporter leur contribution en rejoignant ces citoyens mal payés ou avec des minimas sociaux ,qui leur permettent de survivre le plus souvent dans la rue,en encourageant et aidant les luttes sociales sans tirer la couverture à soi sous prétexte du mieux disant idéologique ou stratégique.A ma modeste place de militant à plus de 2000 euros j’essaye de contribuer au développement révolutionnaire de la socièté.L’enseignement de Guevara pour la jeunesse reste majeur pour le combat révolutionnaire pour abattre le pouvoir bourgeois et éviter la mise en place d’une Nomenklatura dite révolutionnaire au début mais qui avec le temps devient bureaucratique et autocratique comme la Noblesse d’Etat actuelle de la bourgeoisie française .

      Amitiés, ..........Bernard SARTON

  • Drôle de militant de gôche !

    Comment peut-on croire que l’unité pour l’unité puisse déboucher sur une suite politique viable ?

    Comment peut-on ignorer qu’à gauche aussi la lutte des places existe et justifie des alliances qui tiennent quelques semaines pour aussitôt se transformer en d’autres alliances pourtant antagonistes aux premières ?

    Comment peut-on encore croire à l’illusion électoraliste, en particulier pour les européennes, où le peu de députés élus ne changera rien dans un parlement européen sans pratiquement aucun pouvoir ?

    Comment ne pas avoir conscience que la seule opportunité de ces élections européennes est celle de pouvoir utiliser une tribune, mais pour servir quel discours ?

    Donc, quel contenu pour ce discours commun ?

    Quand les finalités et les moyens pour y parvenir sont si différents dans les différentes organisations de gauche, dans la pratique, quel serait alors le rôle d’un député issu d’une telle "unité" ?

    Il ne s’agit plus de répondre par "oui" ou par "non" au TCE de 2005, mais d’exprimer clairement le type de société que l’on veut. Et cela nécessite que l’on se mette d’accord préalablement sur un minimum de contenu, sinon c’est prendre les gens pour des idiots.

    Mis à part la lutte des places, qu’est-ce qui justifie l’unité pour l’unité ?

    Jak

    • c’est justement parceque je vis ça au jour le jour en tant que tres nouveau membre du PG que ma réaction est celle là. Toutes nos réuninon sont concentrés sur le dénigrment de nos alliés de gauche et c’est cela qui m’exsapére.
      La lutte des places et imoprtante mais le + important est de savoir pourquoi on prend le pouvoir et là aussi les réponses n’aparaissent pas. Il ne s’agit pas de ma part d’un défaitisme mais d’un questionnement.

  • (*) “les femmes sont capables de porter sur la tête la moitié du ciel”. Mao

    En Chine, on dit « Les femmes portent la moitié du ciel ». Cela marque non seulement que les femmes occupent la moitié de la population de la Chine, mais aussi qu’elles ont le même statut et les mêmes droits que les hommes, portant la même contribution au développement du pays. Stimulées par le slogan « se respecter, accroître la confiance en elle-même, vivre de leur propre labeur et gagner en puissance »

    Et pis, bonne Longue Marche, alors quoi !

  • Désolé mais moi je ne crois plus en une union de la gauche.
    La seule chose dont je crois possible aujourd’hui , c’est en tous les non-encartés , les étudiants ,les chomeurs , les clodos ,les citées ,les esclaves moderne, à tout les électrons libre anarcho coco de France , je crois en eux ....car dans un avenir trés proche ils seront soulever là France....comme les Grecs le font aujourd’hui....
    Les TIBault,buffet, mélanchon....ne pense qu’a leur siege pour poser leurs petit cul....
    Je suis dégouté , je vais rendre ma carte CGT ,j’ai 33ans , 13 ans de cotises , et convaicu que les partis politique n’auront jamais mon adhésion , cependant je reste mobilisé et attends quand meme le grand soir...

  • La question, comme ailleurs, est des contenus et des pratiques.

    Il est difficile quand ce qui a fait temps de mal au passé et au présent dans les régions de repartir à l’assaut sans s’interroger.

    Que cherche-t-on d’une campagne électorale européenne en pleine crise (violente) ?

    Une majorité ? des députés ? dans un parlement européen sans pouvoir et avec des règles non démocratiques ?

    Il y eut déjà des majorités de gauche, pourquoi ça n’a pas marché ? Là c’est différent ? Il n’y a pas le méchant PS ? Le problème se situe-t-il sur son absence dans la proposition de campagne entre PdG et PCF, dés lors que sur d’autres terrains on continue de s’allier assidument avec le PS ? Et pas toujours pour le meilleur.

    Là il s’agit d’une bien petite alliance entre PdG et PCf, sur laquelle il convient de s’interroger.

    A quoi peut servir une campagne électorale ?

    Ces questions sont importantes.

    Le plus important dépasse largement la question des européennes.

    Si par ailleurs on estime que c’est le mouvement social qui manque et n’a pas assez de puissance pour avancer, alors ça dessine un certain type de campagne électorale, une utilisation de la campagne électorale pour fédérer, populariser, pousser à un processus qui, par nature, se retrouve en dehors de la logique électoraliste.
    Ainsi on appelle donc à un processus qui part de bas en haut, ce qui est par nature le fond populaire historique de la gauche dans sa masse et a permis les seules vraies grandes conquêtes sociales.

    Si on estime par contre que le processus électoral est une fin, à savoir que c’est par une majorité de députés que les choses peuvent changer , et donc au fond que c’est par un processus par en haut, quand on sera majoritaire électoralement (si les règles le permettent, si ceux qui dirigent n’usent pas de violences pour se maintenir, si les médias permettent un débat libre et démocratique toute l’année, et si nos représentations ne dégénèrent pas bureaucratiquement, ce qu’elles ont toujours fait, etc), qu’on pourra changer les choses.
    Ca dessine également une répartition des tâches, le mouvement social étant prié de rester en marge et de ne pas s’inviter dans un processus politique.
    Ainsi on appelle à un processus qui jusqu’à maintenant a toujours mené à rien et se glisse bien dans le moule d’un processus qui part du haut vers le bas.

    les unions de la gauche diverses qui se sont succédées ces dernières années n’ont pas permis de progresser, les travailleurs en sont sortis plus faibles qu’avant et la gauche a frisé la destruction.

    Pour qu’une dynamique puisse se faire pour la petite question électorale, ce sont bien les contenus et surtout les pratiques qui importent, ainsi qu’une relation saine aux classes populaires. Bref une union qui ne soit pas construite sur l’amnésie.

    Dans le débat ici, et à sa façon, Bernard Sarton exprime bien le problème.

    Le centre de gravité d’une campagne électorale est bien en dehors des Européennes, sur le champ de bataille énorme des luttes sociales qui seules peuvent donner un sens progressiste à une campagne électorale.

    Ce n’est pas la révolution, ce n’est pas un point de vue maximaliste ni plus radical que moi tu meurs, c’est simplement de l’histoire et des leçons du présent.

    Vive donc une unité des forces de gauche qui aide au développement (de la lutte des classes) du mouvement social, au développement des organisations de résistance et d’offensive réunissant tous les travailleurs et les couches populaires alliées, et non à la logique électoraliste par en haut, qui consiste à de beaux catalogues et de demander une confiance pour que les choses se fassent par en haut.

    Dans ce cadre une unité politique la plus large possible me semblerait raisonnable, mais il faudrait pour cela un effort de la micro-alliance qui cherche à s’opérer, et pas seulement critiquer le sectarisme de ceux qui s’interrogent pour ne pas recommencer les couilles du passé.