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Le grand Thomas More pourfend nos dirigeants politiques

Publie le mardi 13 janvier 2009 par Open-Publishing
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Nos dirigeants politiques sont encore à opérer une diversion à Gaza pour nous faire oublier les aspirations de justice socio-économique de la majorité des habitants de la terre, ceux de Gaza et ceux d’ailleurs. Tous les gouvernements de la terre semblent en effet se ranger derrière l’invasion israélienne, à quelques exceptions près, parce que ceux qui gouvernent un peu partout partagent les mêmes intérêts.

Thomas More, celui que beaucoup d’historiens qualifient de plus grand personnage qu’ait donné l’Angleterre au monde, pourfend nos dirigeants actuels pas ses écrits qui datent de 500 ans.

Dans son célèbre ouvrage "L’Utopie", Thomas More dit ceci :

"Mais l’ouvrier, quelle est sa destinée ? Un travail infructueux, stérile, l’écrase présentement, et l’attente d’une vieillesse misérable le tue ; car son salaire journalier ne suffit pas à tous ses besoins du jour ; comment donc pourrait-il augmenter sa fortune et mettre chaque jour de côté un peu de superflu pour les besoins de la vieillesse ?

Ce n’est pas tout. Les riches diminuent, chaque jour, de quelque chose le salaire des pauvres, non seulement par des menées frauduleuses, mais encore en publiant des lois à cet effet. Récompenser si mal ceux qui méritent le mieux de la république semble d’abord une injustice évidente ; mais les riches ont fait une justice de cette monstruosité en la sanctionnant par des lois.

C’est pourquoi, lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

À lire Thomas More, n’est-ce pas que le début du XXIe siècle ressemble au début du XVIe siècle ?

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