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Le libéralisme.

Publie le lundi 5 juin 2006 par Open-Publishing

Le libéralisme.

Le libéralisme et son corollaire le capitalisme ont été à l’origine des pires politiques destructrices qui ont pu exister à la surface de cette planète. La violence a atteint un paroxysme en 1933 au moment de l’accession de Hitler au pouvoir et de la constitution d’une Europe fasciste appelée alors Axe. Avec ses comparses, celui-ci a alors eu les mains libres pour pouvoir mener la politique qu’il souhaitait. Il a été stoppé dans son élan par L’armée rouge et les résistants des pays envahis.

Guerres économiques, guerres tout court, destruction des tissus économiques des pays du Sud et par la même occasion de ceux des pays du Nord. Exploitation des sols et du sous-sol afin d’alimenter les pays soi-disant riches en matières premières. On a là un piètre tableau. En France même on ne peut pas dire que cela aille très fort. Les emplois précaires et le chômage sont très présents. La jeunesse vit assez mal. Elle est entourée de béton et des produits de consommation qui polluent et pullulent sans merci.

Le libéralisme, le capitalisme, c’est le libre jeu des puissants de ce monde face aux moins puissants. Dès la naissance on inculque aux enfants les idées de compétition et de domination. Ce sera à celui qui s’en sortira le mieux. Et pour s’en sortir dans un monde dominé par l’argent, il n’est pas question d’avoir des états d’âme. Tous les moyens sont bons.
S’il existe encore quelques mécanismes de régulation en Europe c’est parce qu’ils préexistaient auparavant au niveau national et notamment en France. Ces conquêtes-là on été le fruit des mouvements de lutte des travailleurs et des socialistes à la fin du 19è siècle, au début du 20è siècle et au sortir de la guerre. Le TCE avec sa nébuleuse de lois et de textes plus destructeurs les uns que les autres nous promettait des temps très difficiles. OMC, Bolkenstein, Traité d’Amsterdam, AGCS, club de Paris, FMI, concurrence libre et non faussée, dettes des pays du Sud, nous n’en sommes toujours pas sortis. Les réseaux, les compagnies offshore, les paradis fiscaux existent toujours.

Le libéralisme, c’est le capitalisme, l’individualisme. C’est la domination de grands groupes industriels et de leurs actionnaires. Ils impriment leur marque au monde comme bon leur semble. Ce n’est pas le peuple qui décide mais quelques poignées de dirigeants et les décideurs économiques. Ces puissants-là n’ont pour seul objectif que la rentabilité. Ils ne veulent surtout pas que cela change qu’ils aient pris ou non du plaisir à « réussir »

Ce sont les antilibéraux, les anticapitalistes et la gauche du PS qui ont permis d’éviter que tout cela ne s’aggrave en appelant à voter NON.

L’indutrialisation, le "progrès" ont été voulus par beaucoup, par les plus conquérants. Les autres ont suivi.
La plus grande partie de la population est aujourd’hui enfermée dans un monde qu’il lui faudra accepter de remettre en cause.
La planète est à bout de souffle. Et nous sommes quelque part contraints de nous remettre fortement en question. Ce système-là nous souhaitons l’arrêter ! En tout cas nous souhaitons y mettre un coup de frein considérable. Nous n’avons pas d’autres choix.

Nous souhaitons un autre modèle de société : donnons-nous les moyens de produire un programme qui le permette.

mncds