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Les couches culottes Jetables ou lavables

Publie le samedi 9 septembre 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

Les sacs plastiques mis de côté, dans un premier temps, ainsi que les différentes lingettes, et les serviettes périodiques, dont il faut tenir compte aussi, dans un deuxième temps, il nous reste encore le problème des couches pour bébé jetables.

Après avoir pris conscience que les enfants des pays industrialisés utilisent dans leur vie de bambin entre 5000 et 6000 couches-culottes,(Scr Corinne Smith : « L’écologiste ») qui penserait, alors que de ces trois millions de tonnes de couches usagées remplissent nos décharges ?

Pour la France cela représente dans les 1,09 Millions de bébés qui portent ces couches (Src l’écologiste) Un chiffre d’affaire avoisinant les 595 millions d’€uros, que les grandes sociétés vendeuses de ces couches ne voudraient pas voir stagner ou disparaître.

Là, encore ces grandes entreprises qui n’ont pas investi dans les couches lavables font tout leur possible pour garder leur position de leaders sans se poser la question sur notre environnement. Mais la publicité qui semble en rassurer plus d’un et pour d’autres gère leur cycle d’existence.

Il semblerait que le droit à la dépendance d’une chose est notre droit le plus absolu, et que cela nous appartient, en propre. En conséquence, si l’on vient nous dire qu’il faut changer nos habitudes alors, on ne comprendrait pas.

Et, pourquoi verrait-on que le chemin que l’on nous a tracé n’est peut-être pas le meilleur.

Par exemple pour ceux qui préfèrent continuer d’acheter les couches jetables des grandes marques si rassurantes ne se doutent pas que certaines couches peuvent avoir une toxicité au contact avec la peau fragile du bébé. Une étude a été faite par Greenpeace en mai 2000.
Des traces de TBT dans certaines couches jetables, ont été mises en évidence. Egalement d’autres composés d’organoétains comme l’étain dibutylique et l’étain de monobutyl ont été également trouvés. Même en faible quantité, voir très faible concentration, le TBT peut nuire au système immunitaire de l’homme et donc endommager son système hormonal.

Greenpeace lors de leurs tests on trouvé du TBT dans six marques de couches, les couches jetables contiendraient entre 4,2mg et 8,6 mg de TBT/kg.

Alors, de ce fait, on pense à un bébé qui porterait sur lui entre 5 et 6 couches jetables sur lui par jour, durant sa première année. Celui-ci pourrait alors être en contact de à 3,6 fois la dose quotidienne tolérable (Src : Organisation mondial de la santé)

Au bout de la chaîne de la consommation, il y a nos déchèteries qui en sont pleines.
C’est là que l’empreinte écologique devient conséquente, car il faudrait plusieurs siècles pour qu’une couche jetable soit complètement biodégradée.

De plus, l’énergie développée pour leur fabrication, par exemple les arbres, le pétrole (le plastique en est dérivé), qui est utile à leur conception, soit, 23 kg de pétrole et 8 kg de chlore.

Les couches jetables consomment 3,5 fois plus d’énergie, 2,3 fois plus d’eau, , 8,3 fois plus de matière première non renouvelable, 90 fois plus de matière première renouvelable et génèrent 60 fois plus de déchets solides. (Src : Women’s Environmental Network.WEN).

La solution la plus logique reste donc les couches lavables et non jetables.

Le prix reste souvent décisif.

Une couche lavable coûte entre 10€ et 22€, selon le textile, la couleur et la qualité.

Une couche jetable effectivement revient à 0,25 € on peut donc estimer le coût de revient total, pour un enfant dans les 1200€, par an, bien sur selon la marque choisie.
Mais contrairement aux couches-jetables il faut pas sans cesse en racheter d’autres.

Pour présenter la couche lavable, on peut dire que c’est une partie absorbante que l’on insère dans une culotte de protection imperméable qui assure l’étanchéité. Il lui faut associer une feuille de papier biodégradable qui sert à retenir les selles et que l’on jette après usage.

A savoir :

Même quand on utilise des couches jetables, il faut en vider le contenu dans les toilettes afin que les déchets puissent être traités adéquatement.

Au cours de ses deux premières années, il faut changer de 5 000 à 7 000 fois la couche d’un bébé moyen.

Dans les lieux d’enfouissement, les couches jetables risquent d’empêcher l’eau d’imbiber le sol.

La lessive d’une brassée de couches un ou deux fois par semaine équivaut à peu près à cinq tirages de la chasse d’eau par jour pendant sept jours.

Les couches en tissu encouragent les bébés à apprendre à être propres plus vite qu’avec les couches jetables, étant donné que les enfants ressentent rarement de l’humidité ou de l’inconfort avec ces dernières.

Le recours à trop de détergent lors de la lessive de couches en tissu risque de causer une accumulation de détersif et de réduire ainsi le pouvoir absorbant des couches.

Pour un exemple Canadien : Quartes millions de couches jetable son jeté par jour !

Les couches lavables ne sont pas les langes d’avant guerre.
Elles aussi, ont été modernisées, et, ont pu bénéficier, également, des nouvelles technologies.
Elles sont préformées et adaptables facilement à la taille de l’enfant, même si quelques fois des efforts de manipulations s’avèrent nécessaires.

En résumer, les couches lavables ont l’avantage d’être plus économiques, Pour bébé comme pour les parents et la planète .

La technologie peut donc nous faciliter la vie mais il faut tout de même un coup de pouce sur notre façon de vivre pour créer la symbiose.

Les solutions frapent une fois de plus à notre porte.

Félicien http://lwww.evolutionnaire.fr

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Messages

  • Il est important de faire lire cet article aux jeunes ou futures mamans.

    C’est le moins qu’on puisse faire.

  • Note pour la rédaction il y a une erreur sur l’adresse du site réf de l’article www.evolutionnaire.fr

    • Je pari que les auteurs de cet article n’ont pas d’enfant ! ou bien laissent leur nana s’occuper des mômes !

      D’abords ils mélangent tout :
      1- les couches seraient nocives aux bébés : lesquelles ? Quels dangers ?
      Les couches polluent ! Créons des couches biodégradables !

      2- Mais vous vous préférez conclurent que les couches lavables c’est mieux !
      Ha oui ? Et vous les lavez comment les couches ?
      A la main pour ne pas dépenser d’électricité, je suppose ! Car la machine à laver consomme énormément d’énergie. Je vous signale aussi qu’il faut les faire sécher aussi les couches ! Vous habitez où vous dans un palace ou à la campagne sinon vous comprendriez que ce n’est pas possible faute de place à moins d’utiliser le sèche linge qui est aussi un odieux consommateur d’énergie.

      Les femmes les mains dans la merde vidant les couches dans les toilettes ou mieux les lavant tous les jours comme nos grand mères !
      Voilà une vision de la société qui est tout (réac, macho, rétrograde, idiot...) sauf révolutionnaire.
      Francesca
      mère de famille qui jette tous les jours les couches dans la poubelle verte.

    • J’ai un bébé de 7 mois et j’utilise des couches lavables avec bonheur depuis sa naissance !
      Les miennes sont en coton et avec une sous couche en polaire pour empecher la remontée de l’humidité, et une culotte imperméable. Ce sont des Fuzzy Bunz, mais il y a d’autres marques.
      Evidemment il ne faut pas avoir peur de rincer les couches sales avant de les mettre au panier de linge sale, ce n’est pas très contraignant. En lisant le post précédent je me demande pourquoi les mères d’aujourd’hui craignent de mettre les mains dedans ! Surdose de pub télé sans doute.
      Le coût (monétaire et écologique) des couches lavables, en prenant en compte le lavage, est BEAUCOUP moins important que des jetables.

      Oui les couches jetables industrielles (Pampers et compagnie) contiennent du TBT pour solidifier l’urine, et ce produit cause des allergies et des cancers.
      Il y a une alternative (que nous utilisons lorsque nous nous déplacons, ou pour la nuit par exemple) : les jetables les plus "écolo" : les Moltex Oko, c’est une marque allemande, qui utilisent du papier non blanchi au chlore et au lieu de saloperies chimiques, utilisent un produit alimentaire non toxique. Dans certains magasins, on les trouve au meme prix que les P..pers voire meme moins cher !

      J’ajoute que notre bébé a les fesses bien roses et est en pleine forme !

      Christophe

    • Elle est bien bonne celle là ! si je ne veux pas perdre mon temps à laver les couches c’est parceque je serais victime de la pub !
      excusez moi quand même de préféré aller à la manif pour les sans papiers ou m’occuper du collectif près de chez moi. ou simplement buller.
      Chacun fait ce qu’il veux et si certain s’y retrouvent en retournant à des méthodes rétrogrades tant mieux pour eux, mais présenter cela comme un exemplaire révolutionnaire c’est de la foutaise.
      Francesca

    • ben oui, tu es victime de la pub qui te fait croire que le progrès, c’est d’avoir des couches jetables te-lle-ment-plus-pratiques que les couches lavables, et le reste (destruction de l’environnement, exploitation du tiers-monde à travers la culture de coton avec pesticide...) on s’en fout. Mais c’est plus dur de changer ses habitudes que de voulir changer le monde...

      Antoinre, père de 3 enfants élevés au couches lavable, multi-militant et présent aux manifs.

    • Militant peut-être mais très peu tolérant et surtout bien rapide à juger des personnes que tu ne connais pas. Restons en là.
      Tant pis pour toi
      Francesca

    • Francesca, ne te sens pas visée, il s’agit de juger un comportement, pas des personnes.
      La pub de masse ne parle que des couches jetables, et du coup très peu de gens connaissent les lavables. Je connais des écologistes qui ont utilisé des jetables car ils ne connaissaient même pas les lavables : ils ont donc bien en l’occurrence été victimes de la pub.

      Pour te répondre aussi, utiliser des produits moins polluants ne nous empêche pas de militer et d’aller en manif.
      "Chacun fait ce qu’il veut" comme tu dis, personne ne se responsabilise, et le monde va dans le mur.

      Rien à voir avec des "méthodes rétrogrades", on parle de méthodes responsables et durables. Ce n’est pas non plus une révolution, rassure toi.

      Christophe, un nouveau papa qui n’a pas peur de changer les couches de son bb