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Les directions du pc et de la cgt prépare-t-elle en cachette la réelection de sarkozy en 2012 ?

Publie le vendredi 8 mai 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

A force de discours lénifiant au style cul cul la praline. A force d’être à coté de la plaque ( faire campagne pour le front de gauche lors de la manif du premier mai, par exemple, au lieu de sillonner la manif pour soutenir les luttes)
A force de mariage avec des gens super bien fréquentables et propres sur eux (voir le célèbre couple Thibault Chérèque), A force de faire une fixette sur le npa. A force de trahisons (telle que celle des trois millions de manifestants du 19 mars)

A force, à force, au milieu de rodomontades, de ne rien faire que du vent ou pire, un peu comme de la trahison . A force de dévoyer les organisations que nos vieux avait mis tant de mal à mettre en place pour de petites places de larbins. Dans trois ans, si la force de la bêtise continuait de sévir, les électeurs épuisés, en rage, désespérés, voteront de nouveau Sarko pour sanctionner ceux dont ils auront le sentiment qu’ils les ont déçus , qu’ils les ont un petit peu trahis.

Continuez comme ça, et pour de bon vous décrocherez la timbale en 2012.

Et surtout on espère vous n’irez pas dire, alors, que c’est la faute au NPA ou que c’est la fatalité, les français sont à droite, et bêtes aussi, un peu, n’est-ce pas !!!!

Mais non, c’est un espoir vain !
Car peut être, surement, aurons nous droit encore alors à un nouvel espoir enchanteur, accompagnant l’élection de Mgb à la tête du Fdg. Ceci pour nous apporter une dernière fois encore l’espoir d’un changement de donne. Le nouveau Slogan serait alors. Changeons la donne avec une nouvelle idée innovante, la création d’un front des collectifs unitaires de gauche. POUR JOUER LA GAGNE en 2017 : La timballe !!!!!

Et pendant ce temps Thibaut serait à la tête d’une très grande intersyndicale,que nous envierait le monde entier, unifiant à jamais Cfdt et Cgt,. Son compère chérèque trouverait une bonne place de sous ministre du travail, dans une future nouvelle super-équipe innovante de gauche sarkosienne. Le premier ministre chabandelmassien pourrait être alors, par exemple, le grand DSK. Nous aurions alors une vraie alternance au sur place, l’umps cédant la place au psump !!!!

Messages

  • Intersyndicale ou des adjoints du merdef et de l’umps ?That is the question....momo11

    • Pour répondre à la question posée dans le titre de l’article, et au-delà de la réélection de Sarkozy en 2012, il me semble que la direction du PC comme celle de la CGT ont tout intérêt à la pérennisation du système.

      Logique d’appareil pour le PC et conservation des bureaucrates à tous les échelons de direction pour la CGT.

      Mais le camarade Copas a, plusieurs fois, très bien démontré l’existence de nomenclaturas qui vivent par et pour le système.

      Toute orga politique qui remet en cause le système et milite pour rompre avec ce dernier est considéré hostile à leurs propres survies par ces appareils et bureaucraties.

      Je pense donc que tous ceux qui ne veulent pas de transformation radicale de la société, qui se contentent d’aménager, de réformer et d’humaniser le capitalisme ne sont pas perçus comme étant dangereux pour les nomenclaturas, nomenclaturas qui ne se limitent d’ailleurs pas à celles du PC ou de la CGT.

      L’éventail des formations politiques non hostiles est relativement large...

      Jak

    • Perso,je pense que plus on avance dans le temps et plus on se rend compte que la fausse gauche (CGT, CFDT,PS et PCF ne veulent pas du pouvoir ;ils et elles sont trop bien dans la pseudo- opposition.

      Ne nous faisons aucune illusion et ne comptons que sur nous.

      François

    • L’humour c’est la politesse du désespoir !
      Tout à fait d’accord, il fallait que cela soit dit. C’est tellement énorme et pourtant.....

      Merci, camarade.

    • Je pense donc que tous ceux qui ne veulent pas de transformation radicale de la société, qui se contentent d’aménager, de réformer et d’humaniser le capitalisme ne sont pas perçus comme étant dangereux pour les nomenclaturas, nomenclaturas qui ne se limitent d’ailleurs pas à celles du PC ou de la CGT.

      Jack,

      Je pense que là tu passes à une autre affirmation à vérifier.
      Ce n’est pas une question d’être pour une transformation radicale ou pas de transformation radicale, ni une question de réformisme,.....

      Ce sont les bureaucraties qui peuvent exister et qui agissent comme couche sociale ayant ses propres interets dans une organisation.

      Ce qui va être vitale pour elle c’est de survivre et de pouvoir continuer d’avoir une relation hiérarchique avec les militants. Hiérarchique elle-même, dans ses propres rangs, et avec sa base, c’est pour ça que je l’appelle nomenclatura.

      Mais on peut très bien avoir des personnes et des partis réformistes sans nomenclatura. Des systèmes sans capitalisme avec une nomenclatura (ce qui fut une période de l’URSS, de la Chine et d’autres).

      Entre chien et loup :

       Ce n’est pas l’existence de professionnels qui pose question mais leur contrôle (et evidemment leur nombre exagéré ou pas, voir la polémique qui s’est jouée dans feu la LCR pour 1 demi-poste de permanent sur la question Picquet , qui nous a permit de découvrir qu’un parti qui fait jeu égal électoralement avec le PC n’avait que 10 à 20 permanents....donc on est obligé à des permanents, même si là c’est un peu trop faible, du moment qu’on contrôle)....

       la question des orgas profondément contrôlées par ces appareils de professionnels sans contrôle. On ne peut faire abstraction des militants qu’elles organisent. Leur existence est souvent préférable à pas d’orga du tout (au niveau syndical). Et on ne peut non plus construire à côté, au niveau syndical, un syndicat de purs... car ça rajoute souvent de la division à la division.

      Aucune réponse n’est simple aux problèmes posés.

    • Copas,

      D’accord avec toi, j’ai poussé le bouchon un peu plus loin parce que je vois bien que la dimension révolutionnaire, portée par une partie de la gauche de la gauche, effraie les membres de ces nomenclaturas.

      Comme la volonté d’une partie du mouvement social qui souhaite amplifier, généraliser et s’inscrire dans la durée au niveau des luttes, cela a le même effet sur ces nomenclaturas, qui craignent pour leur position.

      Pour ce que j’en vois, ces nomenclaturas sont très hierarchisées et centralisées. C’est quasiment un système de cooptation qui leur permet de se reproduire aux différents échelons du pouvoir.

      Oui, il faut effectivement un contrôle de la base sur les directions et les permanents, avec un système de rotation qui empêchent les gens de s’enkyster et ainsi de trouver des intérêts communs à ce que tu appelles fort justement des nomenclaturas.

      Toute initiative qui tend à l’auto-organisation, qui rompt avec la stratégie de l’inertie, qui s’en prend au système, qui donne le pouvoir à la base est vécue par les membres de ces nomenclaturas comme une menace de leur position établie.

      Je ne veux pas tenir de discours anti-syndical, je reconnais l’utilité de l’outil, mais quand l’outil n’est plus adapté, il faut le modifier. Est-ce possible ?

      Faut-il en changer ? Surement, mais j’ai peur que cette recomposition politique et syndicale soit beaucoup trop longue face à cette crise que le capitalisme exploite si bien.

      Je vais peut-être un peu vite dans les relations que j’établis, mais mon objectif est d’essayer de montrer que le statu quo ne mènera à rien.

      Et je suis bien conscient "qu’aucune réponse n’est simple aux problèmes posés."

      Jak