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Les enjeux de la vérité sur le climat

Publie le jeudi 3 décembre 2009 par Open-Publishing
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Peu importe que l’homme soit ou non responsable du réchauffement climatique, de toute façon il faut protéger l’environnement, voilà ce qu’on entend fréquemment lorsque on essaie d’y voir plus clair sur les causes du changement du climat en soulignant les doutes qu’on peut avoir sur la responsabilité humaine.

Mais commençons par le commencement :

1 - Le climat se réchauffe-t-il ?

L’indicateur des variations est la "température moyenne." C’est la première difficulté.

La température varie entre le jour et la nuit, d’un jour à l’autre, et cela de façon différente en tout point du globe. Scientifiquement parlant, une moyenne de température n’a pas de signification. La "température moyenne" utilisée est donc une reconstitution par des modèles.

Gardons cela en mémoire mais acceptons d’utiliser les courbes de variation de la température moyenne telle qu’elles sont proposées par les climatologues.

Une intéressante analyse figure au lien suivant : http://skyfal.free.fr/?p=415

Elle montre :

1°) Que depuis deux siècles, il y a une tendance au réchauffement. Sa valeur est de 0,47°C par siècle de 1810 à 1910 et de 0,44°C par siècle entre 1850 et 2008.

2°) Qu’à cette tendance générale se superposent des variations en plus ou en moins dont l’amplitude totale est de 0,72°C.

3°) On ne voit aucune inflexion particulière de cette tendance avec l’élévation de la production de CO2 d’origine humaine.

On se reportera au lien ci-dessus pour les détails et des figures particulièrement éloquentes.

4°) Je reprend les termes mêmes de l’auteur de l’article :

"Le Réchauffement linéaire du siècle dernier est similaire à celui des deux derniers siècles.

"La variation de 0,67 °C des températures autour de cette droite entre 1876 et 1998 est aussi naturelle que le refroidissement d’une valeur similaire entre 1878 et 1911.

"[...] il n’y a aucune inflexion de la variation de température moyenne résultant des émissions de CO2 au siècle dernier. Aucune."

Et la conclusion générale :

"Le réchauffement global par le CO2 n’est pas confirmé par les données."

Bien sûr, cela ne clôt pas nécessairement le débat. Mais il faut des arguments sérieux pour contester cette analyse sachant que les données utilisées sont celles-là même fournies par le Hadley Center qui servent de base au travaux du GIEC.

Donc, le climat se réchauffe de 0,4 °C environ par siècle. La responsabilité du CO2 dans ce réchauffement n’est pas confirmée par les données.

2 - Les enjeux

Si le CO2 n’est pas responsable du réchauffement observé alors :

1°) Il ne sert à rien de dépenser des sommes fabuleuses uniquement pour limiter les rejets. En particulier installer des usines à gaz à la sortie des centrales thermiques pour enfouir les rejets de CO2 est une dépense totalement inutile de même que les dépenses engagées pour mettre au point ces techniques (désolé pour M. Allègre qui apparemment travaille sur le sujet).

2°) On peut utiliser les réserves de pétrole, de charbon (500 ans de ressources prouvées) et de méthane pour produire de l’énergie.

L’arbitrage entre la production de l’énergie à partir des réserves d’énergie fossile et la production d’énergie par les éoliennes, le solaire ou le nucléaire ne doit se faire que dans le cadre des coûts respectifs de production de ces diverses énergies.

Les politiques de subventions doivent être revues.

3°) Les marchés de droits à polluer ne serviront qu’à permettre à des lobbys financiers d’exercer un prélèvement prédateur sur les faramineuses sommes mises en jeu.

4°) Les taxes carbone n’ont aucune justification par rapport à la protection de l’environnement.

5°) Tout le gaspillage de ressources investies dans des projets injustifiées feront défaut ailleurs.

6°) Tout ce gaspillage n’aura rigoureusement pas le moindre effet sur l’évolution climatique. Les sommes gaspillées manqueront pour réaliser les adaptations éventuellement nécessaires aux modifications climatiques naturelles.

Conclusion

Il n’est nullement indifférent de connaître la vérité en matière de changement climatique.

Selon la pertinence de nos connaissances et leur adéquation à la réalité, les actions à envisager et leurs priorités ne seront pas les mêmes.

Nous Français, nous avons une grande expérience historique des conséquences catastrophiques de choix non pertinents, parce que fondés sur des hypothèses erronées, conséquences économiquement coûteuses et humainement désastreuses :
cette expérience est très analogue à l’actuelle façon d’envisager la question climatique, cette expérience a un nom : la ligne Maginot.

Comme les mesures préconisées actuellement en matière de lutte contre le réchauffement climatique, la ligne Maginot a été une dépense faramineuse. Ces dépenses ont fait défaut là où on elles auraient été utiles (unités blindées, aviation).

La ligne Maginot n’a pas empêché, ni même ralenti l’invasion allemande. De façon analogue, si donc les rejets de CO2 n’ont aucun effet sur le réchauffement naturel, les limiter ne modifiera en rien l’évolution climatique : dans les deux cas nous nous serons trompés de combat.

Il est donc bien essentiel de connaître les causes réelles du changement climatique.

Les connaissances erronées conduisent à des décisions absurdes.

Messages

  • Si la préservation du climat était le seul problème, cela vaudrait la peine de s’attarder un peu à votre argumentation.
    Le vrai problème est l’idée même que nous avons du développement basé sur la croissance.
    Aujourd’hui avec 6,7 milliards d’être humains, nous avons atteint les limites de notre niche écologique. Nous prélevons plus que les ressources naturelles que la terre peut nous donner en un an. Le climat n’est qu’un des aspects de cette limite.
    Seulement un tiers de l’humanité vie avec notre mode de vie. Ce modèle n’est absolument pas généralisable à la planète entière. Au rythme de croissance actuelle, environ 2% d’énergie en plus chaque année, nous aurons épuisé toutes les réserves fossiles connues et espérées en un siècle. Je suis désolé mais les exponentielles ne font pas de cadeaux.
    Et avec toutes cette énergie si nous décidons de la consommer comme ça, nous continuons d’ artificialisé la planète, de faire reculer les terres arables de dilapider l’eau douce, de vider les océans, dévaster les forêts...

    Le problème du 21ème siècle sera de nourrir l’humanité avec plus de monde, moins de terre, moins d’énergie.

    Au lieu de pleurer sur un monde qui n’a plus d’avenir et de s’arcbouter sur des arguments de plus ou moins bonne foi, mettez votre intelligence au service de la construction d’un monde nouveau, plus en harmonie avec ce que peut nous donner notre planète et que nous pourrions partager avec le reste du monde.
    Vous verrez ça va beaucoup mieux après.

    Cordialement

    Freddy Le Saux