Les lessives biodégradables ?

Les Pollutions domestiques

Pour la France cela représente 20 millions de machines qui sont lancées tous les jours.
(Src : France 2). Ces lessives que l’on retrouve en liquide , en tablette , ou en poudre.

Et bien souvent ce qui compte le plus, à ce moment là, c’est qu ’elle lave encore plus blanc . L’écologie n’est plus, alors, vraiment la priorité du moment, et passe bien au second plan une fois de plus. Et, pourtant, elle devrait l’être, car, sur une étude portée sur 35 lessives toutes comportent une ou des substances toxiques pour l’environnement.
Par exemple , elle altèrent la faune et la flore sous-marine. Sur 19 lessives liquides 2 seulement, sont considérées comme acceptables !
Quant aux poudres et aux tablettes sur 15 produits testés 3 seulement obtiennent une note très moyenne.
Cette étude démontre même que les lessives estampillées « bio » sont touchées car finalement elles aussi polluent . (Src : INC)
Beaucoup de fabricants affichent un désir de coopération pour plus de transparence à propos de leur intérêt écologique bien que, techniquement, cela reste encore difficile à élaborer.

Il faut compter 4 semaines, et peut être davantage, pour obtenir la biodégradation des agents de surface et plus, pour d’autres ingrédients (Src : Afise) Et l’ on pense aux millions de lessives faites tous les jours, alors, le temps de biodégradation dépasse tout ce que l’on peut imaginer.
Il est clair que personne ne peut éviter de faire sa machine, mais, il faut bien comprendre qu’il faut arrêter le surdosage ou encore l’eau trop chaude.
Il faut réadapter tous nos gestes au quotidien comme la fonction "Economie" que l’on trouve sur beaucoup de machines.

Notre habitat est déjà assez rempli de multiples produits chimiques (détergents, tensioactifs synthétiques , enzymes , phosphates, colorants , la liste pourrait être très longue )

De plus, il faut savoir aussi qu’Il y a toujours des résidus de détergents qui restent dans les fibres des vêtements après la lessive pouvant occasionner des allergies
Pour cette raison, évitons de toujours en rajouter, croyant bien faire pour améliorer notre façon de vivre.

Et les mauvais exemples ne manquent pas : on considère que 90 % de la dégradation du littoral méditerranéen marin et forestier est dû aux tensioactifs. (Src : Excenevex)

Quand l’eau potable deviendra polluée, quelles solutions envisagées pourront, alors, être efficaces, si on commence à ne s’en soucier, seulement, qu’après coup .

À force de vouloir laver vite, rapide, sans se soucier de notre planète, on va finir par stériliser les milieux naturels ; Il faut vraiment faire main basse sur tous les produits nettoyants et bien sûr proscrire l’eau de Javel. Encore une fois il faut devenir un consommateur averti et éveillé pour choisir les labels NF- Environnement et écologique européen- .

Parfois, il vaut mieux revenir, aux astuces de grand-mère pour utiliser des produits de base comme du savon de Marseille ( malheureusement fabriqué à partir d’huile de palme et de coprah ), du savon noir, du bicarbonate et des cristaux de soude, le vinaigre ou le citron comme détartrant et antiseptique. Parfois quelques gouttes d’huiles essentielles pour désinfecter- citron, pin, lavande, thym, girofle... .

On évite, ainsi, de mettre notre environnement sens dessus dessous en évitant de polluer des eaux par les phosphates et autres agents néfastes à notre santé.

A noter qu’en ce qui concerne les phosphates, ces derniers ont été interdit depuis le 1er Juillet 2007 dans les lessives domestiques, mais ils restent cependant encore autorisés dans les détergents professionnels.

On pourrait se réjouir de ne plus avoir à rechercher sur les étiquettes la mention " Sans phosphates" mais malheureusement, les substituts qui sont utilisés répondent aux noms de phosphonates, NTA ( Nitriloacétate de sodium ) qui restent tout aussi néfaste pour l’environnement que les phosphates !! Pourquoi les autorités n’ont pas tout simplement interdit toutes ces substances polluantes et conservés les zéolites ou les citrates qui sont eux, inoffensifs ?

Nous devons donc rester vigilants et continuer de traquer sur les étiquettes les ingrédients nocifs tels que l’EDTA (Acide éthylène diamine tétraacétique), le perborate de sodium, l’azurant optique ou le polycarboxylate. Bon courage !

Donc en conclusion :
Il n’y a pas de solution idéale dans le choix d’une lessive.
Tout se vaut tant que c’est écologique et bio dégradable.

– Les noix de lavage : pour les personnes qui en sont satisfaites, certaines marques sont issues du commerce équitable. Cependant elles proviennent d’Inde et sont acheminées par bâteau.
– Le savon de Marseille : bien qu’il y ai de l’huile de Coprah et de l’huile de Palme dedans, reste un produit simple, bio dégradable et efficace. Peut-être alors utiliser un savon de base à l’huile d’olive qui soit de récolte française ? Les fabriquants se font rares !
– Le savon d’Alep : Qui reste difficile à trouver en paillettes, avec un certain coût si l’on ne passe pas directement par un grossiste et dont nous ne connaissons pas les moyens de transports ;
– Les lessives écologiques ( Ecover, Etamine du Lys, … ) : Pour les personnes ayant les moyens, ces lessives sont fabriquées sans détergeants nocifs et sont bio dégradables. Peut-être dans ce cas privilégier les lessives françaises, histoire d’aider l’économie de notre pays. Malheureusement ces produits contiennent de 1 à 15 % d’huile de palme et/ou de coprah.

Au final, si tout le monde devait utiliser le même type de produits lavants, nous arriverions très vite à une surexploitation et de ce fait à une menace écologique, alors que si nous répartissons notre choix en fonction de nos goûts et de nos moyens, nous limiterions ce type de désastre. Le tout reste d’utiliser des produits sains pour l’Homme et pour la planète bien évidemment.
http://evolutionnaire.free.fr/lessi...