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Les lingots de Robert Peugeot.

Publie le dimanche 27 juin 2010 par Open-Publishing
7 commentaires

"La France n’est pas une République fiscale bananière… Il n’y a pas de passe-droit ! Au contraire, Eric Woerth passe pour un hystérique du contrôle fiscal. C’est lui qui a changé la loi pour permettre de vraies enquêtes dans les paradis fiscaux. Toutes vos questions relèvent du roman de gare !", s’emporte un collaborateur du ministre.

Motif de cet énervement : les raisons d’un dîner en tête à tête avec Robert Peugeot en décembre dernier.

Il a eu lieu chez "L’Ami Louis", à Paris, et s’est décidé après le cambriolage opéré chez l’héritier des Peugeot, où lui ont été dérobés des lingots d’or. Pourquoi le président de la structure familiale contrôlant le géant automobile a-t-il voulu dîner rapidement avec le ministre du Budget ?

Selon nos sources, Robert Peugeot, déjà sous le coup d’un litige fiscal, avait une crainte : une enquête sur l’origine de son or. Le montant du vol, sur la base de sa déclaration initiale, a d’abord été estimé à 500.000 euros… puis aujourd’hui à 150.000 euros. Pourquoi cet écart ?

"Le préjudice réel de 150.000 euros, sur lequel l’assurance a remboursé 82.000 euros, est conforme à l’ISF de M. Peugeot, assure au JDD un de ses conseillers. Le fisc s’en est assuré, point final, nous ne dirons rien de plus, ni là-dessus ni sur le dîner avec M. Woerth", poursuit ce conseiller.

Même démenti chez Eric Woerth, où l’on se dit "atterré que l’on puisse imaginer que le ministre du Budget s’occupe de vérifications fiscales concernant des particuliers. C’est le travail des services". Toute intervention d’un ministre du Budget sur les services fiscaux relève donc de l’histoire ancienne. Et le cas Peugeot, vérifications faites, une simple "erreur de calcul de la police".

L’histoire remonte au 5 décembre dernier. Alors qu’il chasse en Turquie pour le week-end, Robert Peugeot est appelé sur son portable par un policier du commissariat du 16e. Prévenu par la concierge de l’immeuble, l’enquêteur ne peut que constater les dégâts : dans la salle de bains de cet appartement de 400 m², des cambrioleurs bien renseignés ont descellé un coffre-fort Fichet-Bauche, d’environ 45 cm de large pour 30 cm de hauteur. Les monte-en-l’air ont aussi fait main basse sur une collection de montres, dont une Cartier de prix. Des voleurs très "professionnels" puisqu’ils ont laissé à sa place une montre sans valeur…

Au téléphone, le policier demande au propriétaire des lieux ce que contenait le coffre. "Des lingots et des pièces d’or", répond Robert Peugeot, qui ira déposer plainte le mardi suivant.

Selon la procédure de la police, une dizaine de lingots ont été dérobés ainsi que des pièces, et vérifications faites, au prix du lingot d’un kilo à environ 25.000 euros, le préjudice se chiffrerait à environ un demi-million d’euros. "Le Parisien", en décembre, évoque ce montant.

Interrogée également par les enquêteurs, Mme Peugeot, en instance de divorce, assure avoir remis à son mari la clé du coffre "quelques semaines" avant le cambriolage. "Le 1er octobre, il n’y avait aucun lingot, juste mes bijoux du quotidien", assure-t-elle à la police. Alors d’où venaient les lingots ?

"Dans ce genre de situation, le fisc vous tombe dessus aussitôt, confie un avocat fiscaliste, pour vous demander la provenance de l’or." Dans les jours suivant le fricfrac, et les articles dans les journaux, les policiers se souviennent d’une "remontée de bretelles" "venue de tout en haut" pour ces fuites… Puis le montant du préjudice a été divisé par trois.

Interrogé hier sur son téléphone portable, Robert Peugeot n’a pas souhaité s’exprimer. Ses conseillers assurent que "tout est en ordre" et ne nient pas l’amitié qui lie le ministre et l’entrepreneur. D’ailleurs, début juin 2010, Robert Peugeot a reçu la Légion d’honneur au siège de PSA, avenue de la Grande-Armée… des mains d’Eric Woerth.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Les-lingots-de-Robert-Peugeot-203209/

Messages

  • Qu’est ce qu’il est con ce Peugeot ! moi j’enterre mes lingots dans mon jardin.

  • Le même journal (le JDD) a publié ce matin une photo assez ahurissante de ces grands humanistes :

    src="http://photo.lejdd.fr/media/images/societe/justice/patrice-de-maistre/2164714-1-fre-FR/Patrice-de-Maistre.jpg">

    Patrice de Maistre et Robert Peugeot, après une chasse aux cerfs en 2003.

    L’article qui l’accompagne est saisissant :


    Le dîner a eu lieu au printemps 2008 dans un des hôtels particuliers de la République, rue de Lille. L’hôtel de Seignelay, ancien ministère du Commerce, est aujourd’hui utilisé par les trois ministres de Bercy (Economie, Budget, Industrie) qui peuvent en disposer à tour de rôle. Le jardin, juste derrière le musée d’Orsay, est agréable. Un petit coin d’histoire de France : Coco, le dernier chien de Marie-Antoinette, y est enterré. Ce soir-là, c’est Eric Woerth, ministre du Budget, qui régale. Mais c’est avec sa casquette de trésorier de l’UMP qu’il a lancé l’invitation.

    Sont conviés à sa table une douzaine de généreux donateurs du parti, accompagnés de leurs épouses. Aux côtés de son mari, Florence Woerth reçoit son employeur, Patrice de Maistre, 61 ans, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, accompagné de son épouse Anne. Les deux couples se connaissent. Le 23 janvier précédent, Patrice de Maistre a été décoré de la Légion d’honneur à Bercy, par le ministre du Budget en personne. Sont également invités ce soir-là un ancien de la banque Rothschild, plusieurs autres financiers, un homme d’affaires de l’immobilier, un industriel alors en délicatesse avec le fisc, et Robert Peugeot, PDG de FFP, la holding qui contrôle la participation de la famille dans PSA. Point commun de ces invités, outre leur surface financière et leur aide à l’UMP ? La chasse. Les hommes autour de la table sont de fines gâchettes.

    "Ils forment un petit club très fermé. Comme la plupart des gens vraiment fortunés, ils fuient la une des journaux. Et s’échappent de Paris le plus souvent possible en Falcon pour assouvir leur passion commune", confie l’un des invités au dîner. Une passion dévorante qui les emmène aux quatre coins du monde. En Tanzanie, un des rares pays africains où est encore possible de pratiquer la chasse aux grands fauves ; au Canada, où le beau-père de l’un d’eux a un territoire de chasse grand comme la Belgique ; dans les expays de l’Est, à la chasse à l’ours et à l’ibex ; Dans le sud de l’Espagne ou l’Ecosse, à traquer de grands cerfs. Certains, comme Robert Peugeot, ont déjà tué des lions… Patrice de Maistre tire plus modestement le sanglier aux abords de sa propriété de Brinon-sur- Sauldre, en Sologne.

    http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-homme-de-confiance-le-ministre-et-les-chasseurs-203208/

    • Au moment où Anne Krueger faisait ce discours, la Russie était secouée par les démêlés des nouveaux capitalistes russes, les oligarques comme on les appelle, avec la justice de leur pays. La justice russe les poursuivait pour assassinat, vol de biens publics, association de malfaiteurs, corruption... Les oligarques ont accumulé une fortune colossale en quelques années avec le soutien direct du FMI, de la Banque mondiale, des gouvernements de la Triade (à commencer par les gouvernants états-unien, britannique et allemand), de grandes banques privées et de société de clearing comme Clearstream [1].
      ...
      Le gouvernement des Etats-Unis, le FMI et la Banque mondiale ont soutenu activement le président russe Boris Eltsine (et ont en partie dirigé ses pas) dans la vague de privatisation gigantesque et rapide qu’il a imposée à la Russie. Les privatisations ont constitué un pillage systématique des biens publics de la Russie au profit des oligarques et de quelques transnationales de la Triade.

      Les oligarques russes ont utilisé des méthodes brutales et criminelles qui ressemblent à celles utilisées par les barons voleurs de la fin du XIXe - début XXe aux Etats-Unis. Une nouvelle fois dans l’histoire, l’accumulation capitaliste primitive s’est réalisée dans la violence et le chaos. Mais l’histoire ne se répète pas.

      Cette fois, le pillage s’est fait sous la haute protection d’organismes multilatéraux internationaux qui ont multiplié les missions d’experts économiques et les prêts multilatéraux visant à faciliter "la transition d’une économie planifiée vers une économie de marché" (pour reprendre l’expression consacrée par les institutions de Bretton Woods).

      Joseph Stiglitz analyse avec une plume acérée la transition en Russie. Dans les chapitres cinq et six de La grande désillusion, il dénonce la responsabilité du FMI et du Trésor américain qui ont soutenu, conseillé et orienté les bureaucrates russes convertis au capitalisme, notamment le président Boris Eltsine. Les méthodes employées n’avaient rien de démocratique.

      "Ne nous étonnons pas si tant de chauds partisans du marché ont manifesté une remarquable affinité avec les vieilles méthodes : en Russie, le président Eltsine, muni de pouvoirs immensément supérieurs à ses homologues de n’importe quelle démocratie occidentale, a été incité à circonvenir la Douma (le parlement démocratiquement élu) et à promulguer les réformes par décrets" [2]. Les entreprises publiques ont été vendues pour une bouchée de pain. "Le gouvernement, soumis à une très forte pression de la part des Etats-Unis, de la Banque mondiale et du FMI pour privatiser vite, avait cédé les entreprises publiques pour une misère" [3].

      La privatisation a constitué un vaste pillage au profit des oligarques qui ont placé une partie de leur larcin à l’Ouest afin qu’il soit blanchi et hors de portée de la justice. "La privatisation assortie de l’ouverture des marchés des capitaux n’a pas conduit à la création de richesses mais au pillage des actifs. C’était parfaitement logique. Un oligarque qui vient de réussir à user de son influence politique pour s’emparer de biens publics valant des milliards, en les payant une misère, va tout naturellement vouloir faire sortir l’argent du pays. S’il le garde en Russie, que se passera-t -il ? Il l’investira dans un pays en état de profonde dépression et risquera non seulement d’en tirer peu de profits, mais de tout se faire confisquer par le gouvernement suivant qui va inévitablement se plaindre - et à très juste titre - de "l’illégitimité" de la privatisation. Toute personne assez habile pour gagner à la loterie mirifique de la privatisation est assez habile aussi pour placer son argent à la Bourse américaine en plein essor, ou pour le mettre en lieu sûr dans les comptes secrets des paradis fiscaux.

      Le FMI et la Banque mondiale ont endetté la Russie. Une grande partie de l’argent prêté a été détourné et est repassé à l’Ouest. Banquiers occidentaux, oligarques et gouvernants russes se sont enrichis tandis que les citoyens russes appauvris doivent payer la note. "Quand la crise frappa, le FMI prit la direction des opérations et il demanda à la Banque mondiale de contribuer au sauvetage. Le plan se montait au total à 22,6 milliards de dollars. Le FMI en fournirait 11,2 ; la Banque mondiale devait en prêter 6 ; le reste viendrait du gouvernement japonais.

      A la Banque mondiale, le débat interne fut très vif. Parmi nous, beaucoup avaient toujours contesté les prêts à la Russie. (...) Mais en dépit de la forte opposition de son propre état-major, la Banque mondiale subissait une pression politique énorme de l’administration Clinton qui voulait absolument qu’elle prête à la Russie. (...) Quant au FMI, notons-le, il a montré qu’il pouvait ne s’inquiéter en rien de la corruption et des risques qu’elle impliquait pour l’utilisation de l’argent du prêt. (...) Quand on mit le FMI face à la réalité - les milliards qu’il avait donnés (prêtés) à la Russie étaient réapparus sur des comptes en banque chypriotes et suisses quelques jours seulement après le prêt -, il prétendit que ce n’étaient pas ses dollars. (...) En prêtant à la Russie pour une cause perdue, le FMI a endetté les Russes encore davantage. Avec l’argent emprunté, qu’ont-ils obtenu de concret ? Rien. Qui va payer les coûts de cette erreur ? Pas les hauts fonctionnaires du FMI qui ont accordé le prêt. Pas les Etats-Unis qui ont fait pression pour le prêt. Pas les banquiers occidentaux et les oligarques qui ont profité du prêt. Ce sera le contribuable russe." [5].

      « Le Trésor et le FMI se sont ingérés dans la vie politique russe. En prenant si fermement parti pour ceux qui étaient aux commandes quand ce processus de privatisation corrompue a créé une inégalité colossale, les Etats-Unis, le FMI et la communauté internationale se sont associés de façon indélébile à des politiques qui, au mieux, ont favorisé les intérêts des riches aux dépens du Russe moyen. » [6]. Joseph Stiglitz ajoute que la direction de la Banque mondiale lui a interdit de rencontrer l’inspecteur général de la Douma en visite à Washington pour dénoncer l’ampleur de la corruption. « A la Banque mondiale, on m’avait donné l’instruction de ne pas le rencontrer : on avait peur que nous soyons convaincus par ses propos. » [7].

      La dette odieuse de la Russie et des autres pays issus de l’ex-bloc soviétique

      Le dossier de la dette russe, comme celui des autres Etats issus de l’implosion de l’ex-bloc soviétique, est trop peu discuté sur la scène internationale, y compris au sein des mouvements progressistes des pays concernés. Et pourtant, la dette contractée par la Russie dans les circonstances décrites plus haut entre de toute évidence dans la catégorie des dettes odieuses. Cette dette n’a pas été contractée pour mener à bien des politiques respectueuses des intérêts des citoyens, au contraire. Par ailleurs, une grande partie des prêts ont été détournés au vu et au su des créanciers. Les créanciers (FMI, Banque mondiale, membres du Club de Paris, créanciers privés) connaissaient les pratiques délictuelles, voire criminelles, des emprunteurs. Si les citoyens russes se dotaient à l’avenir d’un nouveau régime, ils seraient en droit de refuser de payer la dette odieuse contractée pour financer la transition. Ils seraient également en droit de refuser de payer la dette héritée de l’ancien régime bureaucratique dictatorial. Ce qui vient d’être dit est probablement valable également pour les autres Etats issus de l’ex-bloc soviétique.

      Les oligarques russes bénéficient d’un avis favorable de la presse occidentale

      Lorsqu’au cours de l’année 2003, la justice russe s’en est prise aux oligarques, la grande presse occidentale (les gouvernements occidentaux aussi mais plus discrètement) a réagi en demandant de la clémence à l’égard de ceux-ci. Non pas que ces médias considéraient que les oligarques étaient innocents, pas du tout. Ce qui était en jeu, c’était la pérennité des privatisations. Ces médias considèrent qu’il serait très dangereux de les remettre en cause même si Le Monde reconnaît que « Selon un sondage de l’institut Romir, 77% des Russes sont favorables à la révision des privatisations » [8]. Marie-Pierre Subtil, correspondante du Monde à Moscou, a écrit plusieurs articles critiquant l’offensive de la justice russe (« qui ouvre la porte à une révision des privatisations », Le Monde, 27-28 juillet 2003) contre les oligarques même si elle reconnaît qu’ils ont accumulé leur fortune sur l’escroquerie à grande échelle. Elle dit du principal oligarque visé, Mikhaïl Khodorkovski (né en 1963), patron de Ioukos [9], qu’il « n’est certes pas une oie blanche. Sa fortune - la plus grande de Russie, estimée à 7,2 milliards de dollars par le magazine Fortune - a été bâtie au milieu des années 1990, quand les plus ambitieux et les moins scrupuleux des russes, ont acquis pour une bouchée de pain les biens de l’Etat au moment de leur privatisation » [10]. Mais en même temps, la même journaliste dresse une liste d’initiatives positives de ce nouveau baron voleur parmi lesquelles la création d’une fondation philanthropique internationale qui compte Henry Kissinger parmi ses administrateurs.

      Un autre oligarque mérite d’être mentionné. Il s’agit de Roman Abramovich (né en 1966). En 2003, il avait aussi des ennuis avec la justice russe. Il est le patron d’un empire qui comprend, entre autres, Sibneft, société pétrolière, RusAl, producteur d’aluminium, ICN Russia, entreprise pharmaceutique. En 2003, il a acheté le prestigieux club de football britannique Chelsea. La société holding qui lui permet d’être le propriétaire de cet empire a son siège dans la City de Londres. Pour échapper à la justice de son pays, Roman Abramovich s’est réfugié en 2003 en Grande-Bretagne où il a demandé l’asile politique. Selon le Financial Times, en 2003, il cherchait à vendre la plupart de ses actifs en Russie afin de placer le capital en lieu sûr... Le Financial Times écrit dans un édito que la Russie est une nouvelle fois à la croisée des chemins : ou bien consolider le capitalisme en amnistiant les oligarques qui ont commis des crimes économiques ce qui implique d’accepter une inégalité profonde ou bien faire une révolution. L’éditorialiste propose en se pinçant le nez d’opter pour le premier choix...

      Le FMI, la Banque mondiale, le Trésor des Etats-Unis et les créanciers privés sont tout à fait favorables au choix proposé par le Financial Times et autres ténors de la presse internationale : une amnistie les concernerait aussi car ils ont été directement impliqués dans les crimes économiques en tant que complices et en tant que bénéficiaires. Quant aux transnationales de la Triade, celles des Etats-Unis en premier lieu, elles sont candidates à acquérir une grande partie de Ioukos, de Sibneft et d’autres. Des offres précises ont été rendues publiques au cours de l’année 2003. Les oligarques qui sont propriétaires de Ioukos et de Sibneft ont répondu très favorablement : ils veulent avoir du cash pour le placer hors de la Russie. Enfin, le Trésor des Etats-Unis [12], le FMI et la Banque mondiale en concertation avec la direction de l’OMC préparent l’adhésion de la Russie à cette institution. C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre le ton et le contenu du discours d’Anne Krueger prononcé le 18 juin à Saint-Pétersbourg.

      L’ARTICLE EN PDF (PDF) 21 ko

      Notes :

      [1] voir Denis Robert et Ernest Backès, 2001 ; Denis Robert, 2002

      [2] J. Stiglitz, 2002, p. 184

      [3] ibidem, p. 194

      [4] ibidem, p. 193

      [5] ibidem, pp. 198, 199, 200, 201

      [6] ibidem, p. 226

      [7] ibidem, p. 226

      [8] Le Monde, 23/07/2003

      [9] Ioukos est la principale entreprise pétrolière russe qui a annoncé la fusion avec Sibneft, autre pétrolier russe. La fusion pourrait faire de la nouvelle entité la quatrième société pétrolière mondiale. Une autre journaliste du Monde, Sophie Shihab, sous-titre ainsi son article du 6 août 2003 : "Le groupe Ioukos, un des plus influents et des moins opaques (sic) du capitalisme à la russe, est la cible des attaques du parquet qui l’accuse de vol, meurtre et évasion fiscale. Vladimir Poutine joue sur la fibre populiste auprès d’une opinion qui réclame une révision des privatisations."

      [10] ibidem

      [11] Traduit du Financial Times, 21 juillet 2003.

      [12] A propos de l’attitude du Trésor des Etats-Unis en matière de commerce international, Joseph Stiglitz mentionne un épisode piquant remontant à l’époque où il était conseiller du président W. Clinton. Il dénonce Paul O’Neil qui a été Secrétaire d’Etat au Trésor sous la présidence de G. W. Bush (P. O’Neil a été remplacé par J. Snow en décembre 2002).

      En 1994, alors qu’il était directeur de la transnationale ALCOA, productrice d’aluminium, il a mis en place avec la Russie un cartel des producteurs d’aluminium afin de limiter la baisse du prix de ce produit sur le marché mondial (ibidem, p. 229 à 231).

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      Sans le savoir, les trois enfants réunis par la destinée possèdent les trois clefs de la première des sept légendaires Cités d’Or...
      Mais leur route sera constamment barrée par les espagnols, dévastant systématiquement les villes qu’ils rencontrent ; par Marinché, une inca dissidente assoiffée de richesses, et finalement par les Olmèques, une tribu descendant de l’Empire de Mû, qui voient dans le Grand Héritage - le trésor que renferme la Cité d’Or - l’unique solution à la perpétuation de leur race... Aucun de ces hommes avides ne s’imagine qu’ils vont provoquer la destruction irrémédiable d’un formidable amoncellement de connaissances et déclencher un processus qui va mettre en péril la planète tout entière...

  • Monsieur Woerth , avec sa tête de monsieur Propre il pensait pouvoir tromper impunément, je comprends mieux aujourd’hui ce petit sourire en coin qu’il avait toujours pour nous donner des leçons de morales, oui, il se foutait bien de nous, merci internet, concernant Mme Woerth, je posais la question combien ce gentil petit couple, bien sous tout rapport va avoir de retraites en tout ? je ne parle même pas de la somme, mais du nombre ?

  • Aujourd’hui, Chatel, porte parole de ce gouvernement de bandits, a déclaré que le dîner en tête à tête entre Robert Peugeot et Woerth entrait dans les attributions normales d’un ministre !

    Bien entendu il n’a pas été question du vol de lingots d’or chez le millionaire dont l’ex épouse disait que le coffre où ils ont été volés n’en contenait pas deux mois auparavant.

    Mais très curieusement, tout comme pour Mme Bettencourt, aucune enquête fiscale n’a été ordonnée pour demander au sieur Peugeot l’origine des lingots et la manière dont ils ont été acquis.

    La présidence et le gouvernement puent.

  • Ces tueurs de gens - de pauvres gens - sont en plus tueurs de bêtes. Pouah !