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Les policiers auraient imité "l’exemple immonde des soldats américains à la prison d’Abou Ghraib"
Publie le mardi 9 janvier 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Intervention policière violente dans un camp rom
Le maire et le député de Saint-Denis demandent une enquête. Les policiers auraient imité "l’exemple immonde des soldats américains à la prison d’Abou Ghraib".
Patrick Braouzec, député PCF de Seine-Saint-Denis (Sipa)
Plusieurs dizaines de policiers ont fait irruption vendredi matin dans le campement du Hanul, avenue du président Wilson, où ils seraient intervenus "avec une violence inouïe" sur un camp rom à Saint-Denis, selon l’association d’aide aux enfants roumains Parada, qui demande dans un communiqué, avec le maire de Saint-Denis et le député communiste Patrick Braouzec "que soit immédiatement ouverte une enquête sur les exactions commises" et réclame "des sanctions".
"Les policiers ont éventré les caravanes, jeté leurs contenu dehors, brisé les vitres, sorti de force leurs occupants en les traînant par terre ou en les menaçant - y compris des enfants - avec leurs armes", poursuit Parada.
Des photos "le pied sur leurs ’trophées’ humains
Selon l’association, "des policiers - dopés par l’exemple immonde des soldats américains à la prison d’Abou Ghraib ? - se sont pris mutuellement en photo le pied sur leurs ’trophées’ humains jetés à terre". Elle dénonce "un pas franchi dans l’abjection" et organise une conférence de presse mardi matin avec la mairie sur les lieux.
Selon une source policière, l’opération a été menée par des effectifs de la police judiciaire (PJ) de Seine-Saint-Denis, et non des policiers locaux.
Messages
1. Les policiers auraient imité "l’exemple immonde des soldats américains à la prison d’Abou Ghraib", 9 janvier 2007, 21:21
C’est pas étonnant les scores du PC.Que Braouzec ne s’étonne pas des scores du FN chez lui car il est en totale décalage avec les aspirations de la population ( des pauvres ,des chômeurs, des des ouvriers )qui en a rien à foutre des roumains ( belle délinquance que les plus précaires supportent dans leur quartier).