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Les pro-Chavez en tête des élections vénézuéliennes

Publie le lundi 24 novembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Les partisans de Hugo Chavez l’ont emporté dans 17 des 20 Etats en jeu aux élections régionales et municipales de dimanche au Venezuela, mais l’opposition s’est imposée dans certains grands centres, dont la capitale Caracas.

Le président vénézuélien, dont la popularité reste très forte dix ans après son arrivée au pouvoir, avait voulu tirer du scrutin un nouvel élan pour sa "révolution bolivarienne".

Son parti est arrivé en tête dans la plupart des régions, mais l’opposition conserve des Etats-clé fortement peuplés comme Miranda et Zulia, et surtout conquiert la région autour de Caracas, ainsi que la mairie de la capitale.

Les résultats des deux Etats restants, très serrés, ne seront connus que dans la journée de lundi. Quelque 65% des électeurs se sont prononcés.

Chavez avait besoin que ses alliés enregistrent des victoires décisives pour faire adopter des mesures qui lui permettraient de se maintenir à la présidence après l’expiration de son mandat, en 2012. Cet objectif reste possible, mais pourrait être plus délicat à mettre en oeuvre.

Lors d’un discours peu enthousiaste organisé à son quartier général, le président vénézuélien a déclaré que la carte politique du pays restait teintée du rouge de la révolution.

"La flamme (révolutionnaire) est plus forte aujourd’hui. C’est une grande victoire pour le parti. La voie de la construction du socialisme a été approuvée (...) et nous allons maintenant nous atteler à la tâche pour approfondir et étendre notre projet", a-t-il déclaré.

Le parti du président avait immédiatement crié victoire mais les résultats n’ont pas donné lieu dans les rues de la capitale aux habituelles manifestations de liesse.

"RÉSULTATS SENSATIONNELS POUR L’OPPOSITION"

L’opposition conserve le contrôle de l’Etat de Zulia, riche en pétrole et très peuplé.

"Les résultats sont sensationnels pour l’opposition", a déclaré Luis Vicente Leon, directeur de l’institut de sondages Datanalisis. "Gagner Caracas est très impressionnant. Cela lui donne quelque chose à fêter et Chavez va devoir se creuser les méninges pour vendre (aux électeurs) l’idée qu’il n’y a pas d’alternative à son projet."

Antonio Ledezma, qui a remporté la mairie de Caracas, s’est dit prêt à travailler de concert avec Chavez pour lutter contre la criminalité et améliorer les services publics, notamment la collecte des déchets.

"J’invite le président de la République à travailler avec nous pour sauver Caracas de l’anarchie", a-t-il dit.

Aux dernières élections locales il y a quatre ans, les candidats de Chavez n’avaient été battus que dans deux des 22 Etats.

La criminalité et l’inflation - fléaux qui ont contribué à la défaite du référendum de 2007 qui aurait autorisé Chavez à briguer un nombre illimité de mandats présidentiels - restent les préoccupations majeures des électeurs.

Chavez avait multiplié les meetings dans tout le pays pendant la campagne. Il avait menacé de couper les financements, et même de déployer des chars, dans les régions où l’opposition l’emporterait, tout en promettant d’envoyer en prison le principal dirigeant de l’opposition.

L’opposition s’était elle aussi organisée et avait réussi à s’unir pour présenter davantage de candidats uniques.

Les sombres perspectives économiques, sur fond de baisse du prix du pétrole, décontenancent de nombreux habitants dans un pays où le taux de criminalité est l’un des plus élevés au monde et où l’inflation est la plus haute du continent.

http://fr.news.yahoo.com/4/20081124...

Messages

  • Source, SVP ?

    le taux de criminalité est l’un des plus élevés au monde

    Alors, ça doit être loin après la Colombie, où la criminalité est d’Etat !!!!

  • Estado Miranda
    Henrique Capriles Radonsky 52.56 %
    Diosdado Cabello 36.74%

    http://www.aporrea.org/actualidad/n...

    Ceci aurait-il un rapport avec cela ?

    "AL PUEBLO MIRANDINO::VOTAR POR EL PARTIDO COMUNISTA DE VENEZUELA GALLO ROJO PARA AVANCE REVOLUCIONARIO AL SOCIALISMO "

    http://prensapopular-comunistasmira...

    Pourvu que ça n’en aie aucun.

  • Le PCV a été en délicatesse avec le PSUV parce-qu’il présentait des candidats aux élections, ce qui divisait les voix et risquait de faire passer la droite (éternel problème...).

    Ici, il y a un écart de voix de 15,2% entre la Droite et le PSUV Diosdado Cabello. Vers qui sont allées ces voix, compte tenu de l’appel largement répandu à voter pour le candidat du PCV dans cet état ("VOTAR POR EL PARTIDO COMUNISTA") ? Le PCV , peut-être avec de bonnes raisons (http://yosmaryderausseo.blogspot.co...) a-t-il contribué à la victoire du candidat d’opposition dans l’état de Miranda ? C’est une question, et non une affirmation, faute de données que, peut-être, quelqu’un a. A la recherche de réponses à la question posée, et concernant Miranda seulement.

    (Il faut aussi tenir compte, dans le résultat des élections, de l’appel à l’abstention, généreusement répandu sur les sites hispanophones, par un groupe qui s’intitule "El Libertario" et dont les membres résident à Caracas, peu nombreux mais s’exprimant très bien aussi en français, et beaucoup sur internet, groupe qui se dit "anarchiste", mais dont les intentions sont peu claires pour nombre d’intervenants.)

  • Selon Eva Golinger, voici les organismes qui ont financé l’opposition :

    A hauteur de 4,7 millions de dollars pour l’année 2008 :

    – L’Agence internationale pour le Développement des Etats Unis (USAID)

    – La National Endowment for Democracy (NED)

    L’opposition aurait reçu plus de 50 millions de dollars depuis l’année 2000. Depuis 2004, elle pénètre les communautés proches de Chavez et les milieux étudiants.

    Dans des états frontaliers de la Colombie, comme Zulia et Tachira, l’oppostion est à même de favoriser l’infiltration des paramilitaires.

    Eva Golinger alerte sur le fait qu’il ne s’agit pas seulement de financement de partis, mais d’infiltration.

    En plus de la NED, bien connue, et de USAID, Eva Golinger dénonce :

    – Freedom House,
    – Instituto Demócrata Nacional,
    – Instituto Republicano Internacional,
    – Les fondations Konrad Adenauer et Friedrich Ebert Stiftung (Allemagne),
    – FAES (Espagne)
    – FOCAL (Canadá),

    Ces organismes soutiennent et financent les partis Primero Justicia, Un Nuevo Tiempo et Podemos et ils travaillent avec des ONG et des groupes étudiants comme Súmate, Cedice, Hagamos Democracia, Sinergia pour conquérir les espaces laissés libres par la Révolution Bolivarienne.

    Eva Golinger alerte sur le fait qu’il s’agit de programmes et de missions "nobles" qui prétendent aider les communautés et améliorer le pays, mais, en réalité, cherchent à le destabiliser pour y introduire des actions contraires aux intérêts du peuple.

    Elle prévient que dans les régions aux mains de l’opposition, celle-ci tentera d’introduire et de promouvoir sa vision anti-socialiste et individualiste, derrière une façade de "démocratie et liberté", particulièrement dans la zone frontalière [avec la Colombie]

    http://www.radiomundial.com.ve/yvke...

  • de toute facon , Chavez et son équipe ne laisseront pas les réactionnaires piloter la contre révolution. Il est démocrate le maximum qu’on peut l’ être mais il su tirer les lecons d’Allende !!!! Ps de quartiers face à l’impérialisme !!! il est trop tard pour que j’argumente plus.... TIC 35