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Les révolutions au Maghreb et au Moyen Orient et la théorie de la Révolution permanente

Publie le vendredi 18 mars 2011 par Open-Publishing
3 commentaires

Réunion publique à Paris
Dimanche 3 avril

Les soulèvements révolutionnaires en Tunisie et en Egypte marquent le début d’une ère nouvelle de lutte des classes dans le monde. La classe ouvrière a démontré son énorme puissance sociale. Elle a refusé de se laisser intimider ou brider et a contraint les despotes Moubarak et Ben Ali à démissionner.

Mais, les révolutions en sont encore à leur stade initial. Les dictateurs sont partis mais les régimes demeurent. En Egypte, le pouvoir est entre les mains de l’armée, en Tunisie, des proches de Ben Ali composent le gouvernement avec un certain nombre de membres de l’opposition servant d’alibi politique.

La révolution ne peut pas se limiter à une vague revendication de démocratie. Les aspirations des travailleurs et des jeunes – pour l’emploi, de meilleurs salaires, un avenir sûr – ne peuvent être satisfaites que par l’abolition de la propriété capitaliste, des rapports semi-féodaux existant à la campagne et de la domination impérialiste. La lutte pour la démocratie est indissolublement liée à la lutte pour le pouvoir ouvrier et la transformation socialiste de la société.

Ces événements ont confirmé la signification cruciale de la théorie de la Révolution permanente de Trotsky et de la lutte menée par le Comité international de la Quatrième Internationale pour la construction d’une direction révolutionnaire fondée sur cette perspective.

Les révolutions au Maghreb et au Moyen Orient sont liées à la lutte des classes en France et à travers le monde. Partout, la classe ouvrière est confrontée aux mêmes problèmes – baisse du niveau de vie, chômage et pauvreté croissants, austérité et destruction des droits démocratiques. A l’autre extrémité de la société, une infime élite financière a amassé une richesse fabuleuse et a la mainmise sur tous les partis politiques.

En France, les travailleurs doivent rompre avec toutes les organisations qui défendent le capitalisme pour emprunter la voie de la révolution socialiste internationale. Notre réunion discutera de la signification des événements du Maghreb et du Moyen Orient ainsi que de la construction d’une nouvelle direction révolutionnaire pour la classe ouvrière de part et d’autre de la Méditerranée.

Dimanche 3 avril 2011 à 14 heures
AGECA
177, rue de Charonne
Paris 11ème
Métro : Charonne, ligne 9

Messages

  • Je pressentais que derrière l’embrasement des pays arabes il y avait quelque chose de caché….

    …..c’est en Tunisie que
    fut créée la première banque islamique de l’Afrique
    du Nord9 ! La Zitouna Bank fut en effet ouverte le 26
    mai 2010
    par Sakher El Materi10, gendre de l’exprésident
    tunisien Ben Ali ! The Telegraph du 19
    octobre 2010 affirmait que « le président Ben Ali
    soutenait un projet consistant à faire de la Tunisie un
    centre régional de la finance islamique pour l’ensemble
    de l’Afrique du Nord ».

    …/….

    La Tunisie est une des économies les plus
    ouvertes de la région et elle attire déjà de nombreux
    capitaux de l’Union européenne. Un phénomène qui
    va s’amplifier à partir de 2014, puisque le
    gouvernement de Ben Ali a affirmé qu’il ferait de sa
    monnaie (le dinar tunisien) une devise entièrement
    convertible ».

    …/…

    Le 20 janvier 2011, la Zitouna Bank était saisie par
    la Banque centrale tunisienne, sous le contrôle des
    Rothschild, les leaders du cartel bancaire.
    Tous les
    pions politiciens de l’Occident, sous la coupe du cartel
    bancaire, ordonnèrent à l’unisson le gel des
    « méchants tunisiens ».