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Les tea partyistes américains : ces grands croyants à la version officielle des attentats du 11 septembre 2001

Publie le samedi 28 août 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Ils étaient réunis à Washington ce week-end, les Tea partyistes américains. On dit d’eux qu’ils sont l’extrême-droite d’un pays déjà ultra droite capitaliste chacun pour soi.

Ces gens ont comme déesse absolue Sarah Palin, ancienne candidate à la vice-présidence américaine. Ils croient dur comme fer à la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 et à la pertinence de la présence américaine en Afghanistan et en Irak.

Et on dit d’eux qu’il s’agit de l’opposition la plus marquée à l’administration Obama.

On peut voir que rien n’avance aux États-Unis et que l’opposition ne remet jamais en question les dogmes américains : 11 septembre, campagnes militaires, soutien au colonialisme israélien, capitalisme, méritocratie etc...

Avec une telle opposition, on peut comprendre pourquoi le pouvoir américain ne se sent nullement menacé dans ce qui est important pour lui.

Messages

  • Le tea party est probablement subventionné par les élites capitaliste elles-mêmes comme une diversion permettant de marginaliser la gauche américaine partisane des programmes sociaux et des Droits de l’Homme qui voudrait améliorer le sort des Américains de plus en plus nombreux à perdre leur emploi et à joindre les rangs des pauvres.

    Aux États-Unis, vous pouvez être sûrs que les riches élites capitalistes ne laissent rien au hasard pour protéger leurs intérêts, leur pouvoir et leur argent. Il faut leur donner ce qu’ils ont : ils sont extrêmement vaillants à protéger leurs intérêts : organisation d’attentats terroristes à l’interne, formation de vastes mouvements "d’opposition" allant toujours dans le sens des intérêts des riches, marginalisation par les médias des véritables sujets importants qui touchent les citoyens de près dans leur subsistance etc...

    Ça fait dur... on peut même dire que ça pue....

    • de nombreuses résistances sociales ont lieu aux USA, de même des forces dans la jeunesse se manifestent.

      les tea-partistes sont en partie les fruits de la décomposition de la droites américaine accélérée par la décomposition de la société américaine.

      L’empire est atteint, et des voix débordant la vieille gauche américaine se font entendre.

      Face aux coupes sociales gigantesques opérées par les états comme par l’administration Obama c’est la réalité des attaques qui commande et non les piquouzes d’extreme droite.

      Du moins rien n’est joué et la conflictualité sociale monte

  • Le monde ne se divise pas entre mondialisation et nations, mais entre classes au travers d’états au service du capitalisme dans des processus de concurrence limitée .

    Bref, c’est la bourgeoisie face au prolétariat moderne mondial.

    La pointe avancée de la grande bourgeoisie a une orientation mondiale, et joue une stratégie globale, enserrant de multiples aspects pour faire plier la force montante numériquement (et hélas pas politiquement encore) du prolétariat moderne.

    Se laisser mettre une avoine chacun son tour dans son coin, dans son petit trou nationaliste, c’est bien là l’impasse des nationalismes.

    Dans l’Union Européenne, la tendance à mélanger ce qui ressort de la lutte contre l’UE comme machine d’état au service des interets de la bourgeoisie et ce qui ressort d’une bataille européenne des travailleurs est une chance inespérée pour la bourgeoisie.

    Chacun son tour, dans un coin du ring, à se faire foutre sur la gueule, quelle impasse !

    Aux USA, un des états les plus nationalistes du monde, cet aspect est une machine de guerre tirant les ripostes vers la droite face aux ravages du capitalisme.

    Rien de neuf, c’est partout ainsi et seuls des secteurs minoritaires des forces du mouvement "ouvrier" souhaitent une stratégie mondiale de riposte aux forces de la bourgeoisie.

  • Il faut vraiment lire ou relire "Une histoire populaire des Etats-Unis" d’Howard Zinn en plus de décrire de façon limpide la construction du capitalisme c’est passionnant.