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Lettre au ministres de AE allemand et espagnol

Publie le mardi 9 février 2010 par Open-Publishing

L’ ONG allemande « Geselschaft fuer bedrohte Volke » GfbV (en Français : Association des peuples menacés) a lancé, le 03 février, une campagne de mobilisation internationale pour exiger la libération des prisonniers politiques Sahraouis et notamment le groupe des 7 défenseurs des droits de l’homme arrêtés le 8 octobre dernier. En plus de l’envoie des lettres à plusieurs députés et présidents des partis politiques allemands, une récolte des signatures de deux lettres (l´une pour le ministre des AE allemand et l´autre pour son collègue espagnol dont le pays assume actuellement la présidence de l’UE) est organisée dans la page web de cette ONG.

TEXTE INTEGRAL DE LA LETTRE

Monsieur le Ministre des Affaires étrangères

Dr. Guido Westerwelle,

Il y a deux ans, et sur invitation de l’Association des Peuples Menacés, Monsieur Ali Salem Tamek a fait des rapports sur la situation des violations des droits de l’homme dans les zones du Sahara Occidental occupées par le Maroc pendant ses rencontres avec plusieurs membres du Bundestag Allemand. Partout, il a reçu l’assurance que tout le possible sera fait pour assurer sa sécurité, et cela même après son retour au Sahara occidental.
Ali Salem Tamek a besoin maintenant de cette aide.

Lui et six autres défenseurs et activistes des droits de l’homme ont été arrêtés, le 8 octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca par les forces de sécurité marocaines, sur le chemin de retour d’une visite des campements des réfugiés Sahraouis dans le sud de l’Algérie. Le 15 octobre, un juge à Casablanca a transmis leurs dossiers à un tribunal militaire et aujourd’hui ils risquent une condamnation expéditive. Leur seul crime est leur engagement déclaré pour le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental

Seul un engagement des dirigeants de l’UE peut maintenant éviter aux sept militants et défenseurs des droit de l’homme du Sahara Occidental d’être condamnés à des longues peines de prison.

Au nom d’Ali Salem Tamek et les six autres défenseurs et militants des droits de l’homme je vous exhorte, Monsieur le Ministre, à œuvrer pour leur libération !

Cordialement,