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Louis XVI et sa claque au Mondial de l’automobile.

Publie le jeudi 9 octobre 2008 par Open-Publishing
39 commentaires

La brigade des applaudissements.

La visite de Nicolas Sarkozy au Mondial de l’automobile prévue le jeudi 9 octobre s’annonce triomphale. Les applaudissements, les cris d’admiration, et les encouragements de la foule sont déjà prévus au programme.

En témoigne le courriel envoyé, le 4 octobre, par les fédérations UMP de Paris à ses militants et sympathisants, qui sont invités à se joindre au président tout au long de sa balade.

Pour éviter les infiltrations de contre-manifestants, les membres de la claque présidentielle sont priés au préalable de s’inscrire et de se munir de cartons d’invitation.

Si avec tout ça Sarkozy n’est pas au sommet de sa popularité…

(Le Canard Enchaîné, 8 octobre, page 2)

L’UMP est obligée d’organiser un comité d’accueil trié sur le volet pour faire croire que Louis XVI est soutenu par le peuple.

Pitoyable Louis XVI.

Pathétique Louis XVI.

Messages

  • ... Louis XVI.... attends, ça me dit quelque chose...

    Ah oui - le bourbon - ça fait perdre la tête....

     :-)

    LL

  • On aurait pas du mettre Sanson à la retraite, y-a du boulot sur le billot...

    • Il doit être passé en c oup de vent ....
      Pas de reportage sur son fameux discours .........sur voitures propres
      Car à 11h10 il doit être ailleurs....


      Cf présidence de la nrépublique :
      Déplacement de M. le Président de la République à Colombey-les-Deux-Églises

      Le Président de la République se rendra samedi 11 octobre 2008 à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) pour inaugurer avec la Chancelière allemande Angela MERKEL le Mémorial Charles-de-Gaulle. Cette cérémonie sera suivie d’une rencontre franco-allemande. Ce double événement s’inscrit dans la célébration du 50e anniversaire de la rencontre à Colombey-les-Deux-Églises entre le Chancelier Konrad Adenauer et le Général De Gaulle.

      Programme

      11h10
      Arrivée de M. le Président de la République au Mémorial
      Charles-de-Gaulle.

      11h15
      Arrivée de Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne

      11h30
      Visite du Mémorial

      11h50
      Allocution de Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne
      Allocution de M. le Président de la République

      12h30
      Dépôt de gerbe sur la tombe du Général De Gaulle par
      M. le Président de la République et Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne

      13h00
      Déjeuner suivi d’une réunion de travail
      Restaurant La Montagne – Colombey-les-Deux-Eglises

      15h00
      Conférence de presse conjointe au Mémorial Charles-de-Gaulle

      QQ a la réponse ?
      C’est bien le même jour ?????

    • il cause en direct.... now.... dvt un parterre trié
      Juste plan américain de sarko
      Mais la claque est là pour faire entendre des rires à chaque "saillie" de Sarko : du type "l’agité du bocal", plus de monde à paris qu’à francfort ... (et je ne le dirai pas à merkel)...
      L’astucieux de sce ...devant ses "barons" UMP

    • ça commence à bien faire, tous ces noeuds de pendus et autres fantasmes de billots et potences...

      Nous sommes en 2008 : on ne guillotinera plus jamais personne en France, et c’est très bien ainsi.

      L’abolition de la peine de mort est une des plus grandes conquêtes qu’une société digne de ce nom puisse faire.

      Quiconque essayera de la réintroduire ou de la suggérer, même à titre exceptionnel, y compris pour des individus méprisables comme M.Sarkozy, me trouvera toujours sur son chemin pour l’en empêcher.

      Brunz

    • ’Tain la honte...

      En fait c’est même pas Louis XVI (et je suis bien certaine que Sarko ne sait même pas bidouiller une serrure) - c’est son bouffon qui a pris ses vêtements...

      LL

    • Nous sommes en 2008 : on ne guillotinera plus jamais personne en France, et c’est très bien ainsi.

      J’espère que les fascistes, bras armés de la bourgeoisie, t’entendent mon cher Brunz.

      Manifestement, si ce sont les mêmes qu’en Italie qui abattent les immigrés comme des lapins ils sont un peu durs d’oreille.

      On peut refaire le procès de Louis XVI à l’infini ( qui n’a eu au fond comme tort que de naître Bourbon, successeur de Louis XV et d’incarner un Etat dont il fallait se débarrasser - je te rappelle que à l’époque "l’Etat c’est moi", "le roy est mort vive le roy").

      La question n’est évidemment pas de savoir si son exécution était méritée (quoi que) mais d’abord si elle était nécessaire pour que vive la Révolution.

      Pour moi, la réponse est oui sur ce strict sujet et MALHEUREUSEMENT. Encore aujourd’hui.

      Franchement, vu le sort qu’avaient mes lointains ancêtres avant 1789 (des serfs, des petits paysans qui crevaient la dalle et se tuaient à la tâche pour rien) etc , ben je dois dire que non, je ne regrette pas et je suis heureuse que la révolution de 1789, y compris si elle amena une Terreur sanglante pour se "solidifier", ait eu lieu.

      On peut tjs faire de la politique fiction ensuite en disant qu’on aurait pu avoir la même chose autrement etc...

      Ben peut être mais, c’est malheureusement pas sûr et l’histoire le montre. Car celui qui a le pouvoir les honneurs les richesses etc, le nez dans la gamelle et les fouilles bien pleines, il se trouve que souvent, "bizarrement", il ne veut pas les lâcher. Combien de décennies de pouvoir absolu, oppressif, de misère ,de famines, de rackett institutionnalisé et combien de mort dans le Tiers Etat, le "premier peuple politique", aurions nous du encore attendre pour ne serait ce qu’une monarchie constitutionnelle ??

      PArr ailleurs et justement, je te rappelle que cette possibilité a été offerte au Roi et qu’on ne lui a pas coupé la tête du jour au lendemain. Mal conseillé et dépassé par les évènements il a malheureusement profité de cette période pour essayer d’enfiler l’assemblée le peuple le Tiers Etat...On connaît le vrai déclencheur de cette exécution c’est la fuite et l’arrestation à Varennes.

      Pourquoi ? Parce qu’il était clair qu’un "Roy", un Etat et un symbole donc, qui fuyait son peuple et son pays, ne pouvait qu’aller chercher du secours dans les bras des contre révolutionnaires étrangers pour écraser dans le sang la révolte de son peuple !

      Besancenot a parfaitement bien résumé une position qui est une position que je partage en fait, l’autre fois sur Rance Inter (et la raison pour laquelle je n’ai pas soutenu et ne soutiens pas AD "en soi" ni ses actes passés) : ce ne sont pas les révolutionnaires qui font la violence révolutionnaire mais les contre révolutionnaires qui eux sont capables comme les Versaillais de tirer sur LEUR PEUPLE désarmé !

      Alors là sincèrement, je dis, "pas de quartier". L’exemple de la Commune, à l’origine, pacifique, est un bon exemple. Pouruqoi hésiter ? C’est là qu’il faut choisir. Et si tu n’es pas du côté du peuple en lutte tu es du côté de ses oppresseurs...qui eux bizarrement ont tjs eu bien moins de scrupules.

      Donc de mon point de vue surtout il ne faut pas tout mélanger.

      Tu noteras aussi que quand on demande "gentiment" quelque chose à des gros enfoirés on obtient par exemple la loi sur la représentativité syndicale et la fin des 35 heures....

      Donc pour conclure, je ne suis pas sûre que la question des exécutions en temps de révolution rentre dans les mêmes cases que celles de la peine de mort en temps de "paix sociale" dirons nous ni même que celle des assassinats politiques (auxquels je suis également opposée)...

      Bref voilà pour tempérer tes "ardeurs droits de l’hommiste" ;-) joke (que je partage sur le fond , si on reste dans une perspective non pragmatique, non réaliste).

      La Louve

      PS : Un dernier mot sur AD - il me semble que leurs assassinats politiques ont été commis principalement sous le coup d’une erreur d’analyse et d’appréciation des moyens. Je les ait tjs entendu dire qu’ils pensaient sincèrement que "la révolution allait éclater" et qu’ils allaient ainsi "faire naître quelque chose"... Ca n’excuse rien , ça explique, comment on peut dramatiquement se planter et confondre en effet acte révolutionnaire et assassinat politique....

      A leur manière, eux aussi, sont le produit d’une époque et d’une pensée dominante ( la pensée du révisionnisme marxiste par Staline) - c’est pour cela que je juge encore plus malhonnête la ré-incarcération de Rouillan parce qu’il me semble que son propos justement a changé depuis et ce qu’i la dit était de mon point de vue assez "nouveau" par rapport aux idées qui les animaient depuis BEsse.

    • Qu’est-ce que vous voulez,après Sandouville il devient prudent !

    • Mais je ne remets pas plus en cause la décapitation de Louis XVI que l’exécution de Mussolini (pourtant bien plus récente) ! Il est des époques et des circonstances dont je me garderais bien de juger l’urgence et les exigences...

      Je disais simplement que tout ceci a été fait, et n’est plus à refaire.
      Et que quiconque essayerait de le refaire ne serait qu’en quête de vengeance, et non de justice.

      Zat’s all folks !
       :)

      Brunz

    • Euh... t’es gentil mais franchement, au rayon humour et déconnade, je pense avoir pas mal donné sur ce site !

      Ce qui n’empêche pas les moments de sérieux lorsque l’on constate une certaine récurrence de thématiques qui vous heurtent.

      Brunz

    • J’oubliais : l’urgence, l’exigence, les moeurs et les spécificités !

       :)

      Brunz

    • L’abolition de la peine de mort concerne les tribunaux CIVILS

    • Et bien il faut il faut l’étendre et la rendre universelle !
      Pas d’objections ?
       :)

      Brunz

      ps : ça a servi à quoi de pendre un Saddam Hussein ? Quelle urgence y avait-il, si ce n’est celle de se venger et "d’éliminer" le problème ?

    • Si, il y avait une grosse urgence avec sadddam, éviter qu’il raconte tout ce qu’il savait sur Bush & Cie, notamment comment on lui avait laissé entendre qu’il pourrait se farcir le Koweit sans que ca fasse de vagues.

      Donc je suis pleinement d’accord Brunz : une bonne justice ne pratique pas la peine de mort, elle travaille sur ses coupables, et certaines blagues deviennent lourdes à force de charger la mule.

    • Mais je ne remets pas plus en cause la décapitation de Louis XVI que l’exécution de Mussolini (pourtant bien plus récente) ! Il est des époques et des circonstances dont je me garderais bien de juger l’urgence et les exigences...

      Je disais simplement que tout ceci a été fait, et n’est plus à refaire. Et que quiconque essayerait de le refaire ne serait qu’en quête de vengeance, et non de justice.

      Hmmm je ne comprends pas le sens de ta phrase " ça a été fait et plus à refaire" ? sauf pour dire que ben oui on va pas flinguer deux fois louis XVI et mussolini...vu qu’ils sont déjà morts.

      Compte tenu des "circonstances etc" comme tu dis ensuite, ne doit on pas envisager que nous soyons de nveau confrontés à cette atroce nécessité un jour ?

      Ne doit on pas alors travailler sur cette question en débattre et surtout ne pas chercher à l’éviter ni à la nier ou à la couvrir du manteau de "respect de la dignité humaine" ? C’est une question - je ne dis pas que mes positions sont tranchées là dessus ( je ne vois pas comment, à moins d’être un malade, on peut envisager de prendre une vie sereinement, sans se poser de question. Être déterminé n’empêche pas ce questionnement.)

      Et c’est une question très sérieuse et à mon avis fondamentale dans tout mouvement révolutionnaire (communiste ou pas car n’oublions pas que même Marx et Engels l’ont dit dans le Manifeste, en quelque sorte, la révolution pourrait ne pas être communiste.Nos forces pourraient perdre la lutte des classes).

      En outre je dirais que l’exécution de Louis XVI et celle de Mussolini ne sont pas comparables si tu me permets( et sans couper les cheveux en quatre car ce serait indécent). J’avoue que même parfaitement consciente des crimes de Mussolini, ce n’est pas tant son exécution qui m’a choquée (ça m’a pas vraiment choquée quoi que on ne peut pas dire qu’elle soit intervenue dans un cadre vraiment révolutionnaire) mais la séquence "traînage de cadavres et dégradations post mortem" etc. avec exhibition pendus par les pieds..."bof"...

      Quant à l’exécution de Saddam Hussein, il faut bien voir que c’était pour les US une nécessité absolue pour envahir l’Irak à peu "près "tranquillement. Le symbole le prestige les relations etc d’Hussein étaient trop importantes pour le laisser en vie, de leur point de vue et dans leur stratégie.Pour moi le but n’est pas là de justifier le crime US (certainement pas) mais de parler de la question de la nécessité politique de ces exécutions.

      La question ensuite est de savoir si ces exécutions qui sont en apparence les mêmes sont vraiment les mêmes ? Si la justice intervient vraiment ? Dans quel cadre ? Si la nécessité révolutionnaire et le pragmatisme politicien sont deux choses comparables ? S’il y a un moyen de distinguer l’une de l’autre ?

      C’est un énorme débat qui soulève d’immenses questions mais où "il n’est pas interdit" que les communistes cherchent leurs réponses, y compris sans céder à la facilité des solutions manichéennes (d’un côté comme de l’autre)...

      LL

    • une bonne justice ne pratique pas la peine de mort, elle travaille sur ses coupables, et certaines blagues deviennent lourdes à force de charger la mule.

      Désolée mais (si on laisse les exemples personnels de côté) tu évites la "question qui fâche" à mon sens (donc on met le caca sous le tapi) - la question de l’exécution des contre-révolutionnaires, de la suppression physique de certains opposants à un régime est elle , doit elle , peut elle être une question de justice ? Si oui, quelle est cette justice à laquelle il est fait référence ? (Encore une fois je n’ai pas de réponse à ce stade, construire le questionnement de la manière la plus approfondie étant déjà pas facile...)

      Je ne dis pas que j’ai la réponse hein - mais faut pas faire comme si la question ne se posait pas. Et pour répondre d’avance au "je ne vois pas ce que ça change" - si , ça change beaucoup de choses de mon point de vue. Ca change de savoir si on fonde un système sur une morale, si oui, laquelle, et quels sont les moyens qu’on se donne ?

      Par ailleurs le "travailler sur ses coupables" pour moi c’est un raisonnement qui vaut pour une justice "de droit commun" mais peut être pas forcément pour les justices dites politiques ou d’exceptions. Tu ne rendras jamais Mussolini non fasciste. On a essayé de rendre Louis XVI constitutionnaliste et républicain ( on a vu le résultat). Est ce que tu crois qu’on arriverait à rendre Ernest Antoine Sellières communiste ???? Beh moi j’ai un doute - cela étant dit on doit envisager de ne pas exécuter mais "d’embastiller" à vie aussi.Et de déoruler tout le pb morla là aussi ( sinon c’est pas "du jeu"...)

      LL

    • Alors :

       travailler : ca peut être réinsertion pour les droits communs, études médicales sur les psychopathes incurables (sans mauvais traitements mais pour faire vraiment avancer la compréhension de l’humain), et simplement établissement des vérités historiques dans tous leurs détails pour les types comme Saddam et Milosevic (et en leur donnant une prison normale pas le chateau qu’on avait donné à rudolf hess).

       la morale : est-ce que je fais de la morale si je dis que le but d’une sanction ca doit toujours être de produire un résultat utile pour le futur et pas de se défouler ?

      Après, lélimination physique d’un opposant qui fait courrir un risque sérieux à la révolution (le tsar) si il y a une urgence, si on ose dire qu’on l’à fait et en assumer les conséquences (ce que staline n’a jamais fait à propos de tous ses morts, Trotsky par exemple : dans la version officielle mercader était un type isolé qui a fait le coup tout seul...) alors oui.

    • On pourrait aussi prendre le problème dans l’autre sens :

      Quelle a été l’utilité sociale de la peine de mort dans l’histoire de l’humanité ?

      Simplement un moyen pratique (rapide, peu couteux) de traiter le crime ?

      Ca m’étonnerait, elle a pu être appliquée à des délits assez faibles dans le passé, et aujoud’hui aux US elle coute plus cher que la détention et ils continuent à la pratiquer ; pourquoi ?

      Parce que c’est quelque chose de très impréssionnant.
      C’est une affirmation de l’autorité publique, une mise en garde contre toute tentative de rébellion qui va bien au-delà des motifs qui ont animés le criminel qui monte sur l’échafaud et qui maintient le peuple dans un status d’inférieur, c’est (toutes proportions gardées) à rapprocher de sanctions corporelles : une infantilisation.

      Si le projet communiste a un sens progressiste, d’émancipation, veut éviter la dérive totalitaire, il me semble évident qu’il faut éviter la peine de mort.

    • Mon cher Brunz, les bons entiments, c’est quelque chose d’honorable.

      Je vais t’en donner un exemple familial... Et historique.

      Lorque les déportés de Büchenwald, sous le commandemaent de la Résistance du Camp, y compris les Français emmenés par Marcel Paul, ont pris le camp, (Bien avant l’arrivée des Américains je précise), ils ont "sauvé" pas mal de SS de l’ire justifiée des anciens détenus. Des Soviétiques et des Démocrates Allemands, en particulier qui avaient particulièrement tasté.

      Pour "ne pas faire preuve inhumanité et les garder pour être jugés justement pour leurs crimes".

      5 ans après, ces braves gens étaient classés anciens combattants par la RFA et touchaient leur pension d’ancien militaires jusqu’à leur mort. Laquelle j’espère avoir été douloureuse.

      Les ex-détenus, eux, crevèrent de maladies et de séquelles durant les décennies qui suivirent et pour le cas de Français ne furent reconnus comme "déportés résistants" qu’en 1959, ce qui fut le cas de mon géniteur et père.

      Grâce à De Gaulle et à la pression des antifascistes et des communistes, je dois le reconnaître.

      Quand aux rares déserteurs allemands de la Wermacht, y compris ceux qui ont rejoint les Maquis de la Résistance, ils sont mort sans un sou et dans le dénuement.

      Voili, voilou...

      On peut en déduire ce qu’on voudra. Pour mon cas c’est fait.

      G.L.

      Tu pourra lire tout ça dans "Les Français à Büchenwald et à Dora", de Pierre Durand, aux Editions Sociales. Y a même la liste complète des Français qui y militaient dans le cadre du CIF, (Comité des Intérêts Farnçais).

    • l histoire est pleine d exemples .
      executions que l on justifiera ou non ,selon le cote ou l on se trouve .
      si nous sommes ici ,nombreux a intervenir dans le meme sens ,cela laisse a penser que nous avons "quelque chose en commun"

      je me plait a penser que nous avons l amour en partage .
      que nous plaçons l’homme (espece humaine , je precise juste au cas ou ...)au centre de nos preocupations.
      cela n empeche pas la lucidite .Nos adversaires ,eux ,n ont aucun scrupules ,tous les coups sont bons pour eux ,
      du harcelement à la mort ,en passant par l humiliation et la torture.
      alors oui ,ne soyons jamais comme eux ,quelques soient les tentations (provocations ? )
      n employons la violence que si nous ne pouvons plus faire autrement.

      mais dans l interval ,et justement parce que nous sommes lucides,il nous reste l humour .
      certes quelques fois noir ,sombre et desespéré.
      alors si la mule est un peu chargée..ce n est pas si grave si l on sait que celui qui en rajoute une couche en porte peut etre le double et qu au fond c est un frere ou une soeur
      de pensée ,de combat .

      Makhno

    • " ça a été fait et ce n’est plus à faire" veut bien dire ce que ça veut dire.

      Je me revendique volontiers manichéen sur la peine de mort (d’ailleurs je le suis tout autant sur des sujets aussi disparates que le fait qu’il ne faille pas amputer une jambe saine, pendre un dictateur par les pieds en compagnie de sa maîtresse, jouer les picadors avec un taureau ou glisser sa bistouquette dans la main d’un enfant...).

      Aujourd’hui, grâce aux progrès technologiques, la planète sait dans les 30 minutes qui suivent si un Saddam est sorti de son trou, ou un Mussolini se fait serrer à Dongo...

      L’exigence politique de naguère est caduque : la suppression physique d’un individu n’est plus nécessaire pour conjurer la menace politique que ce dernier pourrait éventuellement faire peser.

      Reste la symbolique de l’acte, et là c’est le choix de tout un chacun.
      Saddam est mort politiquement lorsqu’on l’a extrait l’air hagard, avec sa barbe poivre et sel de babos à la ramasse, puis physiquement, lorsqu’on l’a froidement exécuté en loucedé, comme on pique un clebs.

      Je n’avais nul besoin de le voir pendre au bout d’une corde pour le savoir définitivement inapte à nuire.

      En cas de révolution, on ne tirerait nul avantage à faire la peau d’un baron de Seillière (d’ailleurs pourquoi vouloir "en faire un communiste" ?... qu’il se laisse foudroyer sur une quelconque voie de Damas, ou qu’il aille se faire mettre !). On lui séquestre ses biens, on lui trouve un job, on lui laisse une bicoque et on lui met une tarte s’il n’est pas d’accord.

      D’ailleurs Mao n’a pas fait buter Pu Yi ! On n’est quand même pas plus cons que les noiches, non ?
       :)

      Les communistes s’honoreraient en bannissant le mot "exécution" de leur vocabulaire. Pas "violence", mais "exécution" !
      Autrement, à mes yeux, dans certaines circonstances, ils ne valent guère mieux que tous ces affameurs de peuples qu’ils combattent.

      De l’éthique, bon dieu de merde ! De l’éthique !

      Brunz

    • Cher G.L.,

      ce que tu me racontes honore ton père et tous les déportés en question, qui ont eu le courage de ne pas s’abaisser à participer au lynchage de ces êtres veules, cruels et on ne peut plus fautifs. Primo Levi n’a rien d’un cas isolé : c’est déjà une bonne nouvelle pour l’humanité toute...

      Pour le reste, que dire ? Je ne crois pas plus en la justice immanente qu’en la justice terrestre... Mais j’ai la certitude que la peine de mort n’est qu’un lynchage par dérogation, avec l’aggravante du différé.

      "Pas en mon nom" est un concept aussi bien valable (mais non équivalent, cela va de soi) pour les soldats envoyés en Afghanistan que pour la mise à mort de tout individu une fois celui-ci "neutralisé" et "empêché de nuire".

      Bien à Toi

      Brunz

    • Tu vois je suis parfaitement d’accord avec toi - mais il me semble que quand on parle là de "peine de mort" il faut faire attention (dans le "droit commun", c’est différent et l’expression est même très parlante, à condition qu’on la comprenne bien : la mort est une peine qui paradoxalement en effet touche les autres car pour celui qui la subit elle n’est pas une peine au sens strict elle est une torture puis la fin de la vie), car pour certains cas (Mussolini, Hussein) on commet un abus de langage très douteux qui commence presque à justifier certains actes qui ne sont que des meurtres.

      C’est peut être pas par hasard que le fantôme de cet enf... de Mussolini continue de hanter l’Italie, et que le fascisme ne veut pas mourir...

      Pour moi, Louis XVI a en effet et à la rigueur été puni par la peine de mort. Il y a eu procès, audience publique, fondements juridiques ( certes dans le cadre d’un système mais bon) et non pas un procès fantoche, et il y avait une accusation très précise , claire, qui avait beaucoup de sens, car la révolution était une guerre civile et une guerre contre les puissances réactionnaires étrangères ( comme souvent lorsqu’on est confrontés à une vraie révolution - cf. Cuba , la Russie).

      Donc appelons un chat (et ça fera plaisir à Brunz qui n’aime pas le terme "exécution" ) et revenons en à notre sujet : la privation de la vie, la suppression d’une personne ( voire de plusieurs), pour des raisons tenant à la nécessité politique et notamment en période dite révolutionnaire. Et donc ,la question de la peine de mort en période révolutionnaire.

      LL

      Ps La morale - grave question pour un communiste... Je sais , "être moraliste" ce serait, si on réduit la morale à Kant, être idéaliste et être idéaliste c’est très mal pour un marxiste.

      Je me demande s’il n’y a pas une morale marxiste, qui n’a rien à voir avec la morale de Kant mais avec celle de Hegel d’une part et du judaïsme ashkénaze d’autre part, c à d notamment comme partie d’un tout , y compris "a contrario", mais ça c’est un autre vaste débat....

    • Dans ce cas, si on s’en tiens à la question de la suppression sans véritable procès, je vois deux cas :

       une réelle menace : c’est le cas du tsar : on peut toujours remettre en question les élements de fait qui ont poussés les dirigeants bolchéviques à le faire tuer (est-ce qu’il aurait vraiment pu fédérer les armées blanches ? est-ce qu’il était vraiment sur le point de se barrer ?) mais pas la théorie qu’il y a derrière (thèorie qui revient à dire qu’à un moment il faut arréter d’être con si on veut accomplir quelque chose). ET SURTOUT : ca s’est fai officiellement, au vu et au su de toute la classe ouvrière qui pouvait les juger sur leurs actes.

       Le cas mussolini : il avait perdu la guerre de toute facon : là on a à faire à la volonté des vainqueurs de bien montrer qui c’est le chef. J’aurais un faible pour la théorie qui dit qu’en étant magnagnime (juste ne pas le tuer, évidement qu’il n’y avait plus rien à faire de lui en tant qu’être humain) on montre qu’on est un chef encore plus fort, et je l’appuierais sur mon penchant pour l’établissement des vérité historiques. mais j’avoue que ce n’est pas très sérieux comme point de vue marxiste.

    • LL : et sur le fantome de Mussolini il faut se rappeler que ce sont ses propres sbires qui l’ont déposé pour faire la paix avec les alliés, puis que les alliés ont fricotés avec la wehrmacht pour se débarrasser des communistes (mince je me rappel plus du nom de l’opération...), donc la bourgeoisie italienne était nettement moins disposée à oublier ledit enfoiré que, par exemple, la francaise qui pouvait se placer sous la figure relativement respectable de de Gaulle.

      Ca explique aussi la pendaison comme un porc : les partisans jouaient leur place dans l’arrangement entre la bourgeoisie italienne et les Anglo-américains, il fallait "marquer le coup".

    • Salut ma soeur,

      Je suis d’accord avec BRUNZ sur la peine de mort,et je lutterai contre quiconque voudrait la faire renaitre de ses cendres.

      Ce qui ne signifie pas que je suis un doux rêveur,un représentant des "love and peace"du 21° siècle.

      En cas de révolution ma carabine pourrait servir à autre chose que de partir à la recherche d’une succulente daube de sanglier.

      Bise LE REBOURSIER

      PZ:j’en ai mangé une samedi (de daube de sanglier).Le plus important c’est la marinade,tu prends......Ha M....e,c’est pas le sujet !

    • Salut mon frère

      Ah ben parlons en de la marinade pour la daube de sanglier - il y a plusieurs recettes en concurrence mais il y en a une seule de bonne.

      C’est hyper important. Moi je suis totalement scandalisée qu’on mette pas une pointe de vin blanc dans sa marinade par exemple. Et le laurier aussi. Ca commence à bien suffire hein :)

      Bisous

      La Louve (humour, je précise pour les autres)

  • Bon, je vais être sérieux et changer un peu de sujet. Lors de ce salon Sarkozy à fait des propositions qui sont concomitantes à celles du Grenelle de l’environnement. Comme celui-ci est une fumisterie je donne à lire les propos de Chassaigne à l’assemblé et qui me semble bien résumer la situation.

    "Mes chers collègues, le fantasme d’une révolution écologique guidée par le marché et à coût « zéro » pour l’Etat imprègne l’ensemble de ce texte. Pensé au « Palais », stratosphère de l’Etat, relooké à Matignon, édulcoré boulevard Saint-Germain, idéalisé avenue de Ségur, ce rêve désormais incarné du « libéralisme écologique » ne s’apparente-t-il pas à un véritable « hold-up environnemental », à un « fiasco en gestation », et à un renoncement à toute ambition écologique résolue, faute d’être soutenu par des politiques publiques efficaces ? Le fil du texte égraine pour chaque domaine la volonté permanente du législateur de laisser au capitalisme, qui a si bien fait ses preuves, le soin illusoire de résoudre grâce à sa fameuse « main invisible » l’ensemble des problèmes environnementaux."

  • Et si on inversait un peu les rôles ?

    Croyez vous que les descendants des belles dames qui venaient crever les yeux des cadavres des communards du bout de leurs ombrelles se poseront beaucoup de questions quand leurs privilèges se trouveront menacés ?
    Croyez vous qu’ils hésiteront longtemps à faire donner leurs flics assassins, leurs juges iniques et leurs militaires tortionnaires et massacreurs (les 2 premières catégories sont déja bien à l’oeuvre) ?
    Croyez vous qu’il hésiteront longtemps avant d’ouvrir leurs Guantanamo ?

    Et croyez vous sérieusement qu’une petite baffe suffira à les ramener à la raison ?

    • ... tu as raisons sur le côté historique ( les belles dames firent bien pire encore...) mais là malheureusement on est dans la loi du talion. Et en plus "rétroactive "ou "^préventive".

      "Si ce n’est toi c’est donc ton frère"...

      C’est pas mon truc. Je ne crois pas à un communisme fondé là dessus.

    • On leur en mettra une grosse baffe, si nécessaire...

      Sinon ton exemple me parait on ne peut plus caricatural : en définitive, tes pétasses énucléeuses de communards ne valent guère mieux que les corniauds qui ont fait guillotiner un Lavoisier (Jean-Baptiste Coffinhal, grand défenseur de mères et orphelines devant l’éternel, ainsi que président du tribunal révolutionnaire a eu le culot de lui refuser d’achever son ultime expérience avec le délicieux argument : « La République n’a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu. » !).

      Et puis quand on signe avec le pseudo d’un parricide (aka : fils de dictateur voulant jouer les dictateurs à la place du dictateur... une izonogooderie de mieux...), on est crédible jusqu’à un certain point !
       :)

      Brunz

    • Et puis, à moins de me sortir de ton chapeau quelques arbres généalogiques aussi précis que couillus, je pourrais t’affirmer de mon côté que les salopes dont tu causes sont peut-être les ancêtres des morues qui de nos jours mouillent leur slip en voyant le taureau se rouler dans sa mare de sang...

      Quoi, j’ai dit une connerie ? C’est vrai, mais ce n’est pas moi qui ai commencé !
       :)

      Brunz

    • Ne t’énerves pas, tu en oublies la question posée qui était la suivante : est ce que la bourgeoisie hésitera longtemps à faire donner ses bataillons de sicaires quand elle se sentira menacée ? (Ce qui n’a pas grand chose à voir avec le citoyen Coffinhal et Lavoisier). Et j’en ajoute une autre : si elle n’hésite pas que fais tu ? Tu vas joyeusementà l’abattoir ?

      Quant à argumenter sur les pseudos, désolé mais c’est généralement la marque de ceux qui n’ont pas grand chose à dire....

      Brutus

    • 1. je ne m’énerve pas le moins du monde (ou alors les smileys font partie de l’humour bourgeois, et je m’en excuse :D Oups ! Il m’a échappé, ’çui-là...).

      2. est ce que la bourgeoisie hésitera longtemps à faire donner ses bataillons de sicaires quand elle se sentira menacée ? Je n’ai pas de boule de cristal pour savoir quand et si elle se sentira menacée, et je trouve le terme "bourgeoisie" de plus en plus vague et suranné (il fut un temps où avoir une bagnole était "bourgeois" ; maintenant les bobos crachent dessus... En fait bourgeois c’est un peu devenu un état d’esprit, tout du moins en occident, non ?).

      3. je ne me laisserai abattre ni par les "bourgeois" ni par ceux qui veulent s’y substituer. Je crois en la lutte des classes, mais je n’exclue pas qu’il existe de fieffées ordures chez les communistes et des gens corrects, voire généreux, prétendument de droite (même si les poissons volants ne constituent pas la majorité de l’espèce, comme le disait ce petit bourgeois - ayant fait tous les boulots de prolo - de Michel Audiard...).

      Quant à argumenter sur l’argument dles pseudos, désolé mais c’est toi qui manque d’humour et de choses à dire, car c’en était justement, de l’humour.

      Allez, avé Brutus ! Vivituri te salutant !
       :)

      Brunz

    • Ce n’est pas le chimiste que condamna le Tribunal révolutionnaire (en 1794 : il ne faut pas oublier ce que représente cette date !...) mais l’un des 28 richissimes " Fermiers généraux ", considérés comme des sangsues du peuple.

      La réplique de J. B. Coffinhal (« La République n’a pas besoin de savants ») semble une pure invention rien moins qu’innocente...

    • Ok, la réplique de Coffinhal est aussi vérifiable et "romanesque"que la fameuse brioche de Marie-Antoinette...

      Il n’empêche que sa sévérité est elle bien avérée et reconnue des historiens, et qu’il est mort comme un con, guillotiné à son tour par l’énième Coffinhal de se(r)vice.

      Mais on le sait, mourir pour des idées est une idée excellente... Surtout lorsqu’elle n’a plus cours le lendemain !

      Quant au distingo sur le fait que l’on ait guillotiné le proprio terrier plutôt que le savant, je crains que la caboche que Samson a récupéré au fond de son panier ensanglanté n’appartenât aux deux !
       :)

      Brunz

    • Oups, boulette !

      Sanson, pas Samson !

      Je les confonds toujours ces deux-là...
      Pardon aux familles, tout ça (je sais, c’est tiré par les cheveux ! ;D)

      Brunz

      (bourreau bourré de bourreaux bourrus)