M. Sarkosy, il faut que je vous dise...

IL faut que je vous dise, que vous êtes dans l’erreur... Vous croyez que les gens vous suivent dans votre politique de rejet de l’immigration, vous vous trompez.

Déjà, vous prétendez donner des leçons de citoyenneté à des bien plus français que vous -pardonnez-moi d’être si trivial- nos ancêtres ont connu la Révolution française, mais pas les vôtres.

Ensuite vous nous faites très mal, vous nous arrachez des frères, des soeurs, des cousins, mais de quel droit, par quelle autorité ? Vous ne pouvez ignorer ou feindre d’ignorer, que vous les envoyez à la détresse et à la mort.

Et que dire lorsqu’il s’agit d’enfants, accrochés jusqu’à la dernière minute à leurs cahiers d’école ? "Malheur à celui par qui le scandale arrive, etc." Je vous laisse méditer la maxime que vous connaissez aussi bien que nous.

M. Sarkosy, il faut que je vous dise, que même vos services dits de sécurité abritent dans leurs murs des êtres humains, souvent ayant dépassé la cinquantaine, eh oui, sagesse oblige ; et que ces gens-là tenus au silence et à l’obéissance désapprouvent totalement.

M. Sarkosy, votre politique, quel grand mot pour de vulgaires expulsions, ne plaît qu’à quelques ronchons, vieux d’esprit, psychorigides, qui ont du mal à accepter l’autre ; on ne bâtit pas une politique avec si peu de monde. Ou alors, ça finit très mal, très, très mal. Ne me faites pas vous donner des leçons d’histoire.

Maintenant, M. Sarkosy, vous ne pourrez plus dire : "Je ne savais pas."

le roseau pensant