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MERCI, le Préfet !!!

Publie le vendredi 31 décembre 2010 par Open-Publishing
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Cette fresque doit devenir un symbole :

Participez à l’action ci-dessous ; diffusez-la partout, par tous les moyens

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Enfance Expulsée : fresque murale effacée à Pau

« On n’efface pas la honte !!! Nous étions hier dans le froid à Billère, dans la banlieue de Pau, avec tout le ban et l’arrière ban des militants pour dire au-revoir à cette fresque que le maire avait commandée à des artistes bordelais pour commémorer le mauvais sort fait aux enfants expulsés par le pouvoir actuel.

Lui dire au-revoir parce que sur plainte du préfet Rey, le tribunal administratif a condamné la mairie à effacer cette fresque murale, au prétexte que cette commande officielle ne respectait pas son obligation de "neutralité". Mais comment rester neutre devant l’inanité de ces expulsions perpétrées pour la seule satisfaction d’expulser et de le faire savoir à ceux qui veulent l’entendre ?

Depuis la destruction des bouddhas par les talibans, c’est la première destruction officielle d’une oeuvre d’art à la demande d’une autorité. On a les modèles que l’on peut. Mais cet autodafé imbécile ne tuera pas la fresque, car si l’on peut effacer le mot honte, on n’efface pas la honte elle même. Reproduite avec l’autorisation des artistes, la fresque refleurit déjà sur des t-shirts. »

Reproduisons-la donc, tous, partout, sur cartes postales, sur nos tracts,affiches, t-shirts. Utilisez-la comme cartes de vœux…

Et remercions le préfet REY, apprenti sorcier pris à son propre piège qui, en croyant l’effacer, n’aura fait que la faire fleurir et essaimer. Et nous aura conforté dans notre lutte pour ces deux valeurs qui semblent lui faire si peur, celles de partage et de solidarité.

http://www.educationsansfrontieres.org/article33260.html

« Je veux vivre dans un pays où il n’y a pas d’excommuniés.
Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.
Je veux qu’on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.
Je veux qu’on n’attende plus jamais personne à la porte d’un hôtel de ville pour l’arrêter, pour l’expulser.
Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.
Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.
Je veux que l’immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s’épanouir. »

Pablo Neruda


Billère : la fresque des expulsés va se multiplier :
 http://www.educationsansfrontieres.org/article33267.html

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