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Malgré les mesures des Banques Centrales la crise financiere

Publie le jeudi 13 mars 2008 par Open-Publishing
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Wall Street retombe dans le rouge, au lendemain d’une "folle" journée

NEW YORK, 12 mars 2008

La Bourse de New York est retombée dans le rouge mercredi, subissant des prises de bénéfices au lendemain d’une journée euphorique, qui avait vu l’indice vedette Dow Jones empocher ses plus forts gains depuis mars 2003 : le Dow Jones a perdu 0,38% et le Nasdaq 0,53%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 46,57 points à 12.110,24 points, et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 11,89 points à 2.243,87 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a pour sa part cédé 11,88 points à 1.308,77 points (-0,90%).

"Il y a eu des prises de bénéfices après la folle journée de la veille", a observé Todd Leone, analyste au cabinet SG Cowen. "C’est normal que les investisseurs marquent une pause et se demandent si l’envol du marché mardi était justifié", a-t-il ajouté.

Devant la contraction continue du marché du crédit, qui enserre l’économie américaine, la Réserve fédérale (Fed), en coordination avec d’autres banques centrales, avait annoncé mardi de nouvelles actions.

L’une des mesures phare de ce plan de sauvetage revient à prêter jusqu’à 200 milliards de dollars aux grandes banques pour les inciter à rouvrir le robinet du crédit.

"Les investisseurs veulent savoir désormais où en sont les banques", a indiqué M. Leone.

Pour Peter Cardillo, d’Avalon Partners, l’action de la Fed "va permettre de repousser jusqu’au prochain trimestre les problèmes du crédit actuels".

Toutefois l’accumulation des défauts de paiement des ménages américains ayant souscrit à des prêts immobiliers "subprime" ne va pas s’arrêter avec une "simple" injection de liquidités, juge pour sa part Al Goldman (A.G Edwards).

Après de lourdes pertes dues aux "subprime", les banques américaines ont durci les conditions d’octroi du crédit tant pour les particuliers que pour les investisseurs. Ce qui a entraîné une crise financière marquée notamment par un tarissement des liquidités sur les marchés.

Par ailleurs, en dépassant pour la première fois le seuil symbolique des 110 dollars, à 110,20 dollars, le baril de pétrole a ravivé les craintes de risques inflationnistes chez les investisseurs, selon Briefing.com.

Le dollar a de son côté glissé face à l’euro, en descendant à plus de 1,55 dollar pour un euro.

Sur le front macroéconomique, le déficit bugétaire américain a atteint en février un record historique, avec 175 milliards de dollars, alors qu’il était en excédent de 17 milliards de dollars en janvier. Les analystes tablaient sur 170 milliards de dollars.

Côté entreprises, le titre de la banque d’affaires Bear Stearns a perdu 2,21%, bien que son PDG, Alan Schwartz, eut indiqué qu’elle serait bénéficiaire au premier trimestre, en dépit de la prolongation de la crise sur les marchés financiers mondiaux.

Les autres valeurs financières ont aussi fini pour la plupart en baisse : Lehman Brothers a par exemple cédé 2,94%, Citigroup 1,30%, Merrill Lynch 1,49%.

Le groupe industriel Caterpillar (matériel de chantier, moteurs et turbines) a gagné 3,64%, après avoir confirmé ses prévisions pour 2008, et relevé son objectif de chiffre d’affaires à l’horizon 2010.

Le titre du conglomérat industriel General Electric a pris 1,68%, bien que son PDG Jeffrey Immelt, eut dit s’attendre à une "dure" année 2008 et précisé également qu’il ne souhaite pas vendre NBC Universal.

Le groupe Boeing, qui a formellement déposé mardi un recours auprès de la Cour des comptes américaine, contre l’attribution au tandem rival EADS/Northrop Grumman du contrat des avions ravitailleurs passé par l’armée de l’Air américaine, a reculé de 1,29%.

Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 3,483%, contre 3,596% mardi, et celui à 30 ans à 4,410%, contre 4,530% la veille.

http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=183118&PHPSESSID=cb5b01aaf28067720c1f6dc0e09a3373

Bourse de Tokyo : le Nikkei chute de 3,33%, victime de la flambée du yen

TOKYO, 13 mars 2008

L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de jeudi sur une chute de 3,33% à cause de l’envolée du yen, qui a atteint son plus haut niveau en plus de 12 ans face au dollar, un phénomène qui pénalise les exportateurs japonais.

L’indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a perdu 427,69 points (-3,33%) à 12.433,44 points, son plus bas niveau depuis août 2005. Il a plongé de jusqu’à 3,96% dans l’après-midi avant de limiter la casse.

L’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a de son côté terminé en baisse de 39,26 points (-3,13%) à 1.215,87 points.

"Les ventes ont touché les banques, les sociétés immobilières et les compagnies exportatrices. Personne ne veut acheter", a commenté Kazuhiro Takahashi, chef du service actions chez Daiwa Securities SMBC, selon qui la dégringolade du dollar effraie les investisseurs.

Le billet vert a atteint mercredi son plus bas niveau face au yen en plus de douze ans, manquant de peu de plonger sous la barre des 100 yens pour la première fois depuis octobre 1995, en raison des craintes de récession et des perspectives de baisses des taux d’intérêt aux Etats-Unis.

A 06H00 GMT, le dollar valait 100,21 yens, après avoir atteint 100,02 yens en début d’après-midi pendant les échanges asiatiques.

 http://www.agefi.com/Quotidien_en_l...

Messages

  • Oui les communistes s’intéressent à l’économie et dénoncent la spéculation boursière comme le cancer financier le plus grave qu’ait connu une économie sur notre planète.

    Car la collectivisation des pertes énormes se fait au profit d’une privatisation des gains correspondants... Mais, le dollar ne valant plus qu’une fraction infime de sa valeur nominale, les réserves des pays dans cette monnaie ont fondu aussi, les garanties sont donc caduques et cela va entraîner des désastres dans les diverses zones géographiques concernées : Japon, Chine, Inde ?, pays producteurs de pétrole..., Europe du fait de la complicité de la BCE dans la pratique de la Réserve fédérale US.

    Dans un premier temps, il faudrait ne surtout pas investir dans la zone dollar qui va s’effondrer, faire payer en euros tous les achats de marchandises fabriquées en Europe, vendre au meilleur, s’il en est encore temps, les avoirs en dollars. Mais enclencher ce mouvement accentuera la glissade du dollar et donc les réserves de change européennes en dollars vont fondre à la même vitesse (idem pour la Chine, le Japon, les pays de l’OPEP...).

    Ainsi, vu le montant des sommes en jeu, il est impossible d’enrayer la crise économique qui s’annonce. Certains spéculateurs dansent sur le volcan et achètent de l’or et des diamants à tour de bras (cf. la hausse continue de leurs valeurs depuis 2001).

    Il est donc possible de dénoncer la banqueroute US dans sa gestion des finances internationales et de profiter de la faillite du dollar pour imposer un contrôle de l’ONU sur une monnaie commune universelle.

    C’est la seule solution, en donnant à la Banque mondiale le rôle de gendarme sur la création de la monnaie par les banques privées (par le biais de la titrisation de leurs dettes) et en autorisant les couvertures monétaires des vrais investissements publics ou privés.

    JeanNimes