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Manif des lycéens 24/3 PARIS : OU EST PASSE LE SYNDICALISME ENSEIGNANT ?
Publie le jeudi 24 mars 2005 par Open-Publishing3 commentaires
La mobilisation des lycéens continue, même si les médias assurent qu’elle n’a plus de place dans la rue.
Ce qui était frappant, aujourd’hui encore, fut l’absence des enseignants.
Aucun drapeau de l’UNSA, du SGEN, les habituels syndicats jaunes.
Un seul drapeau du SNES(2nd degré), aucun du SNUIPP (1er degré) : comme la semaine dernière, la FSU a "oublié" d’activer ses réseaux d’adhérents.
Seuls quelques drapeaux de SUD, quelques autocollants de la CNT.
Les lycéens auraient-ils des intérêts divergents de ceux des personnels d’éducation ?
La loi Fillon ne transforme-t-elle pas les professeurs en pantins, en leur demandant de remplacer leur collègues, même dans une discipline dont ils ignorent tout ?
Quel étrange jeu joue donc le "syndicalisme" enseignant ?
Messages
1. > Manif des lycéens 24/3 PARIS : OU EST PASSE LE SYNDICALISME ENSEIGNANT ?, 24 mars 2005, 21:42
Quelle honte !
1. > Manif des lycéens 24/3 PARIS : OU EST PASSE LE SYNDICALISME ENSEIGNANT ?, 25 mars 2005, 09:12
Ne pas dire n’importe quoi non plus
la loi prevoit qu un prof remplace un autre prof dans sa matiére ,pas dans la matière de l’absent
cette loi est assez tordue comme ça pour que si l on veut y voir clair , on ne la carricature pas.
autrement d accord sur le manque d engagement des syndicats
2. > Manif des lycéens 24/3 PARIS : OU EST PASSE LE SYNDICALISME ENSEIGNANT ?, 25 mars 2005, 21:45
Rigoureux pour rigoureux, voici le texte exact :
"Pour assurer la qualité du service public de l’éducation, les professeurs des lycées et collèges participent à la continuité pédagogique nécessaire aux élèves en concourant dans leur établissement au remplacement de courte durée de leurs collègues absents. Cette démarche s’inscrit dans la politique pédagogique de l’établissement. Elle permet de faire appel aux professeurs disponibles qui proposeront des enseignements en relation avec leurs propres compétences et les besoins des élèves. L’intervention des enseignants dans ce cadre donne lieu au paiement d’heures supplémentaires rémunérées à un taux spécifique ; le chef d’établissement ne peut toutefois solliciter un enseignant pour effectuer, en sus de ses obligations actuelles, plus de soixante-douze heures supplémentaires effectives par année scolaire à ce titre."
Gros, gros piège. La mesure en elle-même scandaleuse (72 heures imposées = équivalent d’un mois de travail pour un certifié, dispatché à la guise des chefs d’établissement) ouvre la porte aux remplacements hors matière : qui fixe la "relation avec leurs propres compétences" ????
Contre cette régression sociale sans précédent depuis 1950 (statut de la fonction publique), véritable aberration pédagogique qui plus est, il faut REAGIR !!
(plus d’info sur le remplacement en interne : http://www.cetace.org/tzrencolere/remplacement_interne.html