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Maxilivres, tout dépend des Fédérations CGT, FO ou CFDT

Publie le jeudi 14 décembre 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Maxilivres dans le cadre d’un redressement judiciaire est démantelé entre plusieurs enseignes qui n’ont plus rien à voir à avec la vente de livres. Un second jugement doit intervenir dans quelques jours. On ne laisse aucun choix aux salariés que d’accepter les conditions de reprises sans garantie d’emploi réelle alors qu’ils pourraient bénéficier d’un licenciement économique. Seule une action collective en justice pourrait changer la donne. Mais aucune des Fédérations, CGT, FO et encore moins CFDT majoritaire à Maxilivres ne veut le faire.

"Quelques jours seulement après leurs reprises par CALMES CUIR, les nouvelles qui nous parviennent de nos ex-collègues de Maxilivres sont catastrophiques. Certains se seraient retrouvés à effectuer des tâches bien éloignées de leur métier de libraire... comme refaire la peinture de leur magasin ! Ils subiraient déjà des pressions dont le but évident serait de les pousser à la démission. Certains sont en arrêt-maladie. Plusieurs se sont réunis pour recourir aux services d’un avocat qu’ils payent eux-mêmes (merci au CE CFDT qui n’a jamais voulu en prendre) et ont fait intervenir un huissier pour constater leur situation. Voilà pour la préservation de l’emploi vantée par l’administrateur et la CFDT ! Des promesses bien éloignées de la réalité. Qu’en sera-t-il pour les autres reprises ? Qu’est-ce qui garantit que les belles promesses seront tenues ? Absolument rien.
Ou comment éviter de payer des licenciements économiques pour celles et ceux qui ne souhaiteraient pas être repris par un marchand bien éloigné de l’univers du livre qui ne garantit même pas son emploi ? Administrateur/CFDT main dans la main contre l’intérêt des salariés. Quand il sera poussé à la démission par la pression, la menace d’une mutation etc..., le salarié n’aura plus que ses yeux pour pleurer. Pourtant, il existe des solutions. Tout dépend des Fédérations syndicales (CGT, FO et CFDT) ou du CE."

Lu sur le MAXISYNDICAT http://lemaxisyndicat.site.voila.fr/

Messages

  • Dans tout cela, où est le PDG de Maxi Livres ? Quand la secrétaire élue CFDT du CE va t’elle arrêter de cencuser les procès verbaux et prendre en compte l’intérêt des salariés de Maxi Livres en nommant un avocat rémunéré par le budget de fonctionnement, car quand il n’y aura plus de CE où ira l’argent du Budget de fonctionnement et des oeuvres sociales ?
    Et la fédération commerces CFDT que fait ’elle ?
    Pourquoi refuser la présence de 3 représentants du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité qui sont là en fait pour l’avenir des salariés et faire en sorte qu’ils ne se fassent pas avoir par les repreneurs désireux de licencier pour faute grave ou bien de demander aux salariés de démissionner (ce qui n’ouvrent pas de droit au ASSEDIC) pour cette deuxième solution.
    La scrétaire a de grosses lacunes quand aux lois qui régissent une reprise d’activité par une autre entreprise, des livres liaisions sociales sont là pour l’aider et à mettre en application la LOI et auquel cas se référer auprès d’un avocat mais pas ceux de la Direction.
    Bon courage aux salariés de Maxi Livres, mais nous élus qui avont été licenciés avions prédit depuis le début de la reprise par le groupe OMNIUM cett situation après la surveillance du tribunal de commerce de Lyon pendant 10 ans, on nous a pris pour des allumés et que c’étaient nous qui mettions en péril l’entreprise mais nous en tenions pas les cordons de la bourse.
    A ex salariée de Maxi Livres