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Medef : "Le problème des retraites est anxiogène" (ça dépend pour qui !!! )

Publie le mardi 20 mai 2008 par Open-Publishing
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de slovar

Selon l’AFP : "La présidente du Medef, Laurence Parisot, prône un allongement progressif de la durée de cotisation et un report de l’âge légal de départ en retraite à 63 ans et demi, "seul scénario" permettant selon elle de régler le problème du financement des retraites.

Lors d’une conférence de presse, elle a jugé la question des retraites "essentielle pour le moral de notre société, pour sa capacité à se projeter dans l’avenir", et a ajouté qu’il était "terriblement anxiogène" de remettre la question sur le tapis tous les deux ou trois ans.

" On dit souvent que notre pays est un peu déprimé voire dépressif, que les nouvelles générations françaises ont moins d’espoir dans l’avenir que les générations d’autres pays occidentaux", a relevé Laurence Parisot. "Est-ce que la réponse n’est pas dans le fait que nous n’arrivons pas depuis des années à résoudre cette question qui nous taraude depuis toujours ?"

Reprenant des estimations du Conseil d’orientation des retraites, elle a expliqué que le maintien de la durée de cotisation à 40 ans et de l’âge légal de la retraite à 60 ans entraînerait pour le régime général de l’assurance-vieillesse des besoins de financement de 10,3 milliards d’euros en 2015 puis de 15,7 milliards en 2020, compte tenu de l’évolution démographique.

Un allongement de la durée de cotisation - 41 ans en 2012, 41,5 en 2020 - et un âge légal de la retraite repoussé à 63,5 ans permettraient au contraire d’équilibrer le régime général à l’horizon de 2020. "C’est le seul scénario qui permette en 2020 de retrouver un équilibre financier", a souligné Laurence Parisot.

Et c’est combien au fait chère Madame, le montant total des fonds secrets de l’UIMM que le CNPF puis le MEDEF ont couvert sans le moindre remord ?

Et si on parlait de l’« Epim », la caisse destinée à « mettre de l’huile dans les rouages et à prévenir les grèves », qui semble t-il aurait été créée en 1947 puis recréée en 1972 et aurait manipulé des montants de 500 à 600 M€ ?

Et les retraites "chapeau" : Un dirigeant perçoit un salaire de 1 million d’euros et a signé une retraite-chapeau à 60%.

Le jour de son licenciement, le total de ses retraites sont de 27.000 euros. La différence : (0,60 x 1.000.000 = 600.000) - 27.000 = 573.000 euros. Cette différence sera versée par l’entreprise directement à son ancien dirigeant, soit chaque année, soit en une seule fois. Carrefour a notamment provisionné une retraite-chapeau de 29 millions d’euros pour le départ de Daniel Bernard. Ces sommes sont souvent décidées dans le secret et les actionnaires ne sont que rarement informés. La retraite-chapeau a cela d’étrange qu’elle n’a pas à proprement parlé de justifications. ... / ..." SourceEdu Bourse

En fin de compte Madame. permettez nous de trouver les problèmes que nous venons d’évoquer beaucoup plus anxiogène que votre proposition ...

Slovar les Nouvelles

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Crédit et copyright image

Philippe TASTET

Sources crédits et copyright

Le Figaro

Les Echos

Messages

  • Elle raconte des salades la dame, car le taux de natalité en France tient bon la route, donc pas nécessaire de repousser le départ à la retraite au delà de 60 ans. Par contre en Allemagne, comme le taux de natalité est très faible par rapport à nous, c’est la raison pour laquelle ce pays repousse le départ à 65 ans, voire plus soit 67 ans.

    Sinon, si le merdef n’est plus capable de s’occuper de nos affaires, qu’il laisse la chose aux salariés, et surtout que les charges patronales qui sont en fait de l’argent produit par les salariés changent de libellé pour faire plus simple et surtout plus clair à la compréhension de tous les citoyens.

    Il n’est pas possible, pour les salariés, de se mettre du côté des patrons qui ne sont décidément pas nos copains, Parisot le prouve à chaque fois qu’elle ouvre la bouche ! Elle est un véritable repoussoir pour toute la classe ouvrière et prolétaire. Nous n’avons pas les mêmes valeurs, nos intérêts ne sont pas les leurs et vice versa. Problème insoluble dans ce système capitaliste.