Accueil > Meeting intersyndical européen au Havre le 1er février

Meeting intersyndical européen au Havre le 1er février

Publie le vendredi 21 janvier 2011 par Open-Publishing
1 commentaire

Suite à la mobilisation sur les retraites, une activité unitaire intersyndicale se maintien sur l’agglomération autour d’assemblées générales intersyndicales régulières.

Fraternellement

Pour l’intersyndicale CGT - FSU - Solidaies - CFDT
Vincent


Suppressions d’emplois dans les services publics, attaques contre la protection
sociale (assurance maladie, allocations chômage, retraites), baisse des salaires,
hausses de la TVA ... les mesures antisociales sont nombreuses.

Les populations de Grèce, d’Irlande, du Portugal, de Grande-Bretagne ou de
France ne sont évidemment pas seules à faire les frais de ces plans d’austérité.

Ils sont imposés partout dans le monde et suscitent colère et même révolution
comme aujourd’hui en Tunisie où la population exigeait également la démocratie !

3 millions de personnes dans les rues, des grèves massives, une opinion publique
solidaire, le mouvement contre la réforme des retraites en France était un premier pas dans la construction d’une riposte large, radicale et déterminée contre
ces attaques.

Aujourd’hui, en Belgique, Grande Bretagne, Espagne ou Italie, ils s’emploient
également à construire la résistance des populations. A Marseille, où certain-es
salarié-es de Fralib avaient accompagné leur activité supprimée au Havre, à Bordeaux, à Bolbec ou Sandouville, ils ne se résignent pas non plus à la fermeture
de leur entreprise. Il est temps de coordonner la résistance dans notre agglomération pour faire entendre la voix de celles et ceux qui réclament un autre partage des richesses.

Les initiatives annoncées le 28 janvier et le 1er février devront nous armer
pour comprendre comment nous pouvons gagner contre ceux qui veulent
réduire le « cout » du travail à sa plus simple expression et le plus grand nombre à la misère.

lire le tract :

Messages

  • Au rythme de ces 15 derniers jours, la zone euro ne passera pas le printemps !

    La semaine dernière les dirigeants européens se glorifiaient de voir les taux des obligations espagnoles, portugaises, italiennes et grecques ne pas crever les plafonds, y voyant un signe de fin de crise. Eh bien l’on sait désormais comment ce petit miracle s’est accompli : la BCE a acheté en cinq jours pour 10 milliards d’euros de ces obligations « PIIGS » sur le marché secondaire, soit l’équivalent en valeur de 90% des émissions souveraines émises entre les 10 et 15 janvier. Sans cela les taux auraient crevé les plafonds.

    Conclusion : la BCE est une « bad bank », malgré les dénégations de M. Trichet en conférence de presse la semaine dernière.

    Surtout qu’en Irlande, la BCE, qui maintient sous perfusion les banques depuis 2 ans, vient de passer le relais à la Banque centrale irlandaise (BCI) pour les renflouer en cash. La BCI vient d’avouer qu’elle était en train d’imprimer elle-même, en accord avec la BCE, 51 milliards d’euros pour alimenter un programme de prêts d’urgences au banques du pays ! De la pure création monétaire… et bientôt de la pure inflation…

    Et cet argent n’est pas exclusivement destiné aux banques irlandaises (les deux-tiers), dont les banques privées européennes détiennent 500 milliards d’euros de créances, mais également aux banques étrangères installées à Dublin pour le tiers restant.Au rythme de ces 15 derniers jours, la zone euro ne passera pas le printemps !

    La semaine dernière les dirigeants européens se glorifiaient de voir les taux des obligations espagnoles, portugaises, italiennes et grecques ne pas crever les plafonds, y voyant un signe de fin de crise. Eh bien l’on sait désormais comment ce petit miracle s’est accompli : la BCE a acheté en cinq jours pour 10 milliards d’euros de ces obligations « PIIGS » sur le marché secondaire, soit l’équivalent en valeur de 90% des émissions souveraines émises entre les 10 et 15 janvier. Sans cela les taux auraient crevé les plafonds.

    Conclusion : la BCE est une « bad bank », malgré les dénégations de M. Trichet en conférence de presse la semaine dernière.

    Surtout qu’en Irlande, la BCE, qui maintient sous perfusion les banques depuis 2 ans, vient de passer le relais à la Banque centrale irlandaise (BCI) pour les renflouer en cash.

    La BCI vient d’avouer

    Central Bank steps up its cash support to Irish banks financed by institution printing own money

    Emergency loan programme of €51bn is........

    http://www.independent.ie/business/irish/central-bank-steps-up-its-cash-support-to-irish-banks-financed-by-institution-printing-own-money-2497212.html

    qu’elle était en train d’imprimer elle-même, en accord avec la BCE, 51 milliards d’euros pour alimenter un programme de prêts d’urgences au banques du pays ! De la pure création monétaire… et bientôt de la pure inflation…

    Et cet argent n’est pas exclusivement destiné aux banques irlandaises (les deux-tiers), dont les banques privées européennes détiennent 500 milliards d’euros de créances, mais également aux banques étrangères installées à Dublin pour le tiers restant.

    Merci de prendre en consideration :

    Déclaration Universelle des Droits Monétaires

    bellaciao.org/fr/spip.php ?article112144