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Mémoire d’un Marocain d’Algérie

Publie le lundi 31 décembre 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

Ne pas rire , ne pas déplorer , ne pas détester , mais de comprendre. (spinoza)

Mémoire d’un Marocain d’Algérie

Récit d’une déportation

Nous sommes le mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande . La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers.Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu au su de tous le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit :" vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan 2."

Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifié de dramatique. Les enfants pleurent . Il fait froid . Cette scène indigne qu’horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat , car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Est ce à telle enseigne que l’on finit à les placer dans des garages. J ’entre à cet endroit et donne un coup de coude à ce policier de ma connaissance. Mon père intervient pour me défendre. Le policier répond par une double agression : physique et verbale. Il fait un croche pied à mon père le qualifié de **. Mon frère aîné Hassan accoure et frappe le policier d’une façon répétée. Il lui assène coup de poing et coup de tête. Mon frère est ceinturé ; isolé et passé à tabac. Il sort ensanglanté.

Non expulsable la décision de lui faire suivre le même sort que beaucoup de marocains est prise. Il est fouillé. L’on trouve par devers lui un permis de conduire . Ce document algérien lui est retiré ; déchiré et jeté en morceau à sa face. Un voisin s’émeut de ce drame et proteste en guise de réponse il a reçu de la part d’un policier un coup de poing fatal en plein visage. à telle point qu’il s’est retrouvé avec des dents cassées. Je reconnais que c’était la seule personne qui avait protesté. Au fait c’est un proche de la famille. à suivre.

Cette personne protestataire est un proche à ma famille. En guise de réponse il reçoit de la part d’un policier un coup de point en plein visage. Ce dernier s’est retrouvé avec des dents cassées. Nous sommes donc embarqués dans des mini-bus de couleur bleue de marque belge Van-Hool. Nous sommes acheminés à la frontière algéro- marocaine. Nous y arrivons la nuit. Au poste frontière algérien il y a beaucoup de policiers. Il ya beaucoup de familles en pleurs. Je m’occupe pour ma part de ma soeur Bouchera qui n’a que six mois et est donc encore en langes. Je tente a m’extirper de cette cohorte sans fin pour rejoindre le poste frontière marocain. Un policier m’intercepte cependant et me refait entrer dans le rang. Il m’intime l’ordre d’y demeurer. La raison invoquée est que la fouille concerne aussi Bouchera.

Le bébé qu’elle est alors est supposé porteur d’argent et de bijoux dissimulés dans les langes. En fait nous ne transportons aucun objet de valeur. Nous n’avons que quelques couvertures et quelques draps pour nous couvrir du froid que nous traînons dans de gros sacs en tissu. Cependant et en dépit du bon sens Bouchera est tout de même dévêtue de ses langes. Nous arrivons donc au poste frontière marocain. les gens y font de nouveau la queue pour les formalités administratives d’entrée. Pour se réchauffer des feux sont allumés spontanément par les déportés. Le croissant rouge marocain distribue un peu de pain et de lait. Mon frére Hassan reprend l’attitude qu’il avait eu de l’autre côté de la frontière. Il proteste contre les conditions d’attente. Un policier intervient alors et le menace de le molester. J’ai peur et retiens mon frére par la main je lui fait entendre que nous avions déjà notre part de violence subie. Il ne nous appartient pas de récidiver. Le lendemain, nous arrivons à Oujda.

Le lendemain nous sommes acheminés à Oujda . C’est une grande ville
distante de la frontière algérienne d’environ10 km . Nous sommes provisoirement accueillis dans la cour d’une école primaire dans laquelle ont été montées un nombre important de tentes . La situation s’y prête . Il s’agit en effet d’une période des vacances scolaire . J’ai alors l’occasion d’y rencontrer mes camarades de classe . j’y vois en effet Karim(1) . Ce dernier est originaire du quartier nègre (Grabat) de Ain Témouchent . Nous jouons dans la même équipe de football . La veille nous avions marqué un but contre l’équipe adverse du lycée Chiekh El Ibrahimi . J’y rencontre Mimoun . C’est un garçon blond , originaire du Rif marocain dont sa famille possède une crémerie à Ain Témouchent . J’y vois également deux frères : Abdelkader et Boumédiéne . Ils sont déportés alors que leurs parents eux restent en Algérie . Il s’agit à n’en pas douter d’un drame .

Des familles sont en effet disloquées par cette tragédie . Pour notre part nous ne restons pas à l’école d’Oujda . Nous sommes en effet propriétaire d’un appartement à Mohammedia distante de Casablanca d’environ 20km . Mon grand père maternel y a lui même séjourné en son temps . Cette demeure est acquise par Maman au cours des années soixante dix . C’est pourquoi un accord a été vite trouvé avec les autorités locales qui ne nous retiennent guère . Un titre de transport nous est fourni . Dés vingt et une heures nous partons à bord d"un train en direction de Mohammedia . Ma mère refuse de prendre place en seconde classe . Elle choisit d’emblée la première classe . Un contrôleur la tance . Devant ses protestation véhémentes de déportés , ma mère parvient cependant à imposer son choix au représentant des chemins de fer chérifiens . Arrivés à Mohammedia , nous nous installons chez mon grand père maternel .

Mon père trouve sur place un travail dans une grande usine du nom de Licoma . C’est un établissement qui fabrique des (jeans) pour l’exportation . Mon frére aîné trouve un emploi dans une autre usine . Notre intégration est donc réussie par rapport aux autre expulsés . A titre d’exemple , nous avons besoin à un moment donné de lait pour ma soeur Bouchera . Ce sont les collègues de mon père qui , dans un geste de solidarité organisent une quête pour l’achat du lait . Cependant , notre niveau s’affaisse . nous étions habitués à vivre dans l’aisance jusqu’alors . Nous connaissons pourtant dés lors les difficultés d’une vie modeste . Ma mère ne veut pas vivre au Maroc . Le régime du roi Hassan II s’investit beaucoup dans l’intégration des déportés . Des personnes qui , en Algérie n’avaient jamais travaillé , se voient offrir un emploi . Il n’est cependant nullement aisé de répondre aux attentes de quarante mille familles en même temps .

L’on s’efforce de loger le plus grand nombre de gens . L’on emploi un certain nombre de personnes jeunes de sexe mâle dans la police auxiliaire . L’on distribue des bons d’alimentation . D’autres sont embauchés dans des usines . D’autres encore partent en Belgique et en Hollande . Ils bénéficient des dispositions de l’ordonnance de 1944 qui donnent le droit à la nationalité française aux marocains nés en Algérie française . Pour notre part , nous ne pensons pas à cette possibilité . Je suis alors inscrit dans une classe de troisième . six mois plus tard je rejoins ma mère en Algérie .

Maman n’a pas résisté au Maroc puisque elle avait des biens immobiliers a Ain Temouchent . Suite (2).

1-Je cite des prénoms parce qu’ on avaient le nom SNP( sans nom patronymique).

2- La suite elle sera publié prochainement dans un livre qui s’intitule ( Mémoire d’un Maroqui d’ Algérie ).

Signer notre manifeste de paix :

http://www.gopetition.com/online/15713.html

Messages

  • bonjour ;(je suis algérien)

    Je t’écris toute ma sympathie je suis vraiment équerré par ce traitement inhumain qui vous a été infligé !!! Les gens sont capables de tous

    Je comprends bien votre peine, parce que j’ai un ami qui a subi le même sort par les autorités marocaines en 1989 si je me rappelle bien.

    on est mal eduqué

    désolé pour ce qui t’ai arrivé ainsi qu’à toutes les personne qui ont subi ça de notre part, c’est une honte pour nous

    juste pour comprendre

    • Ce sont des drames causés par les deux dictacteurs qui sont Boumédiene et Hassan II, que Dieu les punissent

    • bonjour(je suis algerien)

      bonjour mon frere je comprend et je compatie c tres dure de se faire massacrer par c propre frere mais moi meme g subit la meme chose de la part des autorité marocaine en 1994 ont nous a jetté comme de mal propre donc aparament c une maladie gouvernementale et les peuple suive leur dirigent comme es moutons.

    • C’était en 1994, et il s’agissait de touristes algériens et non de résidents !
      Les résidents algériens au maroc n’ont jamais été maltraités par les autorités marocaines, bien au contraire. En 1975, quand les autorités algériennes on expulsé les marocains dans les conditions qu’on sait et les ont dépossédés de leurs biens, les autorités marocaines ont demandés à ce qu’aucun algérien résident au Maroc ne soit touché.

    • Pour confirmer votre these je cite un temoignage d’un algerien :

      Ma famille, Hassan II et les années de plomb !

      Ma famille est à demi algérienne. Ma grand-mère, qui est marocaine, a refait sa vie avec un algérien. Ils ont vécu presque toute leur vie au Maroc. Ils ont eu plusieurs enfants. Lui avaient des enfants d’un autre mariage. Elle aussi avait des enfants purement marocains. Jusque là rien d’anormal dans le contexte des années 50s au Maroc. Les algériens étaient "encore" nos "khawas" (nos frères chéris !).

      Puis vinrent les années 70s et leur lot de drames. Le Maroc et l’Algérie sont en guerre "froide". L’algérie un pays riche et fier. Le Maroc un pays pauvre et humilié. Juste après la Marche Verte, Boumediene (le Zaim Algérien) expulsa tous les marocains de son glorieux pays. C’était le jour du Grand Aid (la plus importante fête du calendrier religieux de l’Islam). Les expulsés ont laissé tout derrière eux. C’était rapide et cruel. Les gens dans ma ville natale les appellent "almouhajirine" (les immigrés), comme s’ils ont choisi eux-même leur "migration".

      Ma famille s’attendait au pire. C’était quasiment sûr : Hassan II va expulser tous les algériens du Maroc vers leur patrie. La plupart d’eux sont nés au Maroc et ne l’ont jamais quitté auparavant. Craignant le pire, le compagnon de ma grand-mère a décidé de lui passer la propriété de la très humble maison qui les abritaient. Au cas où ...

      Hassan II, le monarque despotaire qu’on décrivait, a agi autrement. Non seulement, il n’a expulsé personne mais il a déclaré aussi que jamais un marocain ne se battra contre son frère algérien. C’était peut-être démago mais ça représentait aussi la magnanité d’un seigneur. Ca nous a épargné la séparation et les barbelés pour toujours.

      Mon "grand-père" est mort après. Ma grand-mère dix ans plus tard. Mes oncles et tantes marocains ont cédé leurs parts à nos oncles et tantes algériens car pour eux cette demeure était et restera algérienne. Boumediene a perdu une deuxième guerre de sables, symbolique cette fois.

      Je ne suis pas fan de Hassan II ni de son époque mais des fois j’ai de la nostalgie pour ces années là. On était heureux des fois sous la dictature. On était misérables mais on s’en rendaient pas compte. La fête du trône était une vraie fête populaire. On ne savait non plus qu’il y’avait des prisonniers à Tazmamrt. Un film de Faouzi Saidi, 1000 Nuits, a bien décrit cette époque là. Ce personnage de Hassan II m’intrigue toujours. Qui était vraiment ? Et pourquoi il a sauvé ma famille ?

      Des questions sans réponse pour l’instant ...

    • N’importe quoi !!!
      Tu as la memoire selective cher ami. Des algeriens ont été aussi mal traités, expulsés et spoliés de leurs biens et j’en connais dans mon entourage. Il ne faut pas oublier non plus 1994 et les agissements du criminel Basri... La bêtise était des deux côtés et elle n’est excusable dans aucun des cas.

    • Salamaleykoum,

      Je suis algérien de France. Mes parents sont originaires de Béni Saf, un port de peche de l’ouest de l’Algérie, connu aussi pour sa mine exploitée jusque dans les années 70. Beaucoup de marocains y sont installés, leurs parents et grands parents étant venu là pour travailler comme saisonnier dans l’agriculture (mon grand père avait une grande exploitation agricole et en faisait travailler régulièrement) et dans la mine.

      Ma mère me raconte ce triste épisode (mon père étant à l’époque en France), me disant que ce ne sont que les pauvres gens qui ont été renvoyés. En tout cas à Beni Saf ça s’est passé comme ça. Comme dans tout, quand on peut se faire pistonner on n’hésite pas. Elle me raconte qu’elle se rappelle les cris des femmes et enfants. Elle le raconte avec bcp de tristesse, c’était ses voisins, ses amis. Elle me dit qu’ils ne sont partis qu’avec quelques maigres affaires. Personne n’a le droit de renvoyer quelqu’un de son pays d’adoption, encore moins quand ce sont des frères de la même région, culture et religion.

      Aujourd’hui, beaucoup de Benisafiens sont d’origine marocaine et tout se passe très bien.

      Vive l’Algérie, vive le Maroc et surtout vive le Maghreb !

      Nabil

  • il y’a des propos indignes vraiment, quant je lis HAMDELLH la frontièe doit restée fermée parceque il y a la drogue et les armes ! je suis attéré, indigné peut être 192 52 est illitré ? je ne pense pas qu’il tenait ce mêmeme propos pendant la colonisation d’ALGERIE car mon pére a hébérgé 10 fellagua pendant 15 jours en 1950 et leur a donné l’argent, les hanits 2 agnaux pour continuer la route vers oujda, si chaque pays doit fermer sa frontière pour se protéger contre la drogue et c’est vrai la drogue c’est un poison et c’est la mort !et si la france doit fermer sa frontière avec l’Espagne ? la Holande ? et ainsi de suite c’est rédicule ce que vous dites, les marocains et les algériens ce sont des vrais frères jumaux, le même sang même religion, même langue même tradition, nous sommes jumaux quant à nos dirigeants c’est autre chose, je suis apolitique, car la politique c’est comme la drogue c’est un poison, ce que je sais c’est horrible ce que les marocains expulsés ont reçu comme traitement, de même de la part des marocains ausi c’est normale qu’on aime notre MERE PATRIE c’est normale qu’on aime sa PATRIE mais arrêter, de faire des analyses simplictes et de raisonnements basiques : de haine contre les frères qu’on le veille ou pas, vous mélangez le sahara avec la frontière, tout le monde est perdant ALGERIENS ET MAROCAINS, le gagnant est l’ignorance et la haine, l’EUROPE c’est 27 pays dites moi oû un pays arabe Musulmant, qui s’entend bien avec son frère et voisin ? aucun aucun aucun aucun aucun pays arabe musulmant n’est pas en guerre avec son frère et voisin, en plus ils s’entretue, comme des vrais ennemis, c’est honteux de tuer son frère c’est honteux d’avoir la haine, autant de haine pour faire autant de malheur aux couples mixtes

    • Les gens qui soutiennent la fermeture des frontiéres, soit ils sont ignorant de la souffrance que peuvent endurés les familles mixtes algero marocains aà cause de cette fermeture des points de passage terreste .
      Car ces familles habitent de part et d’autre de la frontiére.
      Soit ils sont haineux parce qu’ ils penalisent ces familles.
      Rappel , la drogue ,le traffic ne passent pas par la frontiére légéle (son nom zoudj Bghal ) les deux mulets.
      Mais bel et bien par la route clandestine(Trig el wahda) la route de l’union.
      Quelle ironie ?

      Viens avec moi ecouter la souffrance de cette malheureuse dame.
      Le grand départ

      Mon histoire est simple : reniée par le pays de ma mère qui m’a vu naître, j’ai dû le quitter pour me retourner vers celui de mon père. Par un triste matin, je suis partie laissant loin, derrière moi, ma terre natale,ma famille et une partie de moi : mon enfance. J’ai pris le chemin qui mène vers ce pays qu’on m’a dit être le mien. Et c’est ainsi qu’un jour, j’ai franchi la frontière avec l’intention d’adopter mon nouveau pays , le Maroc, un bagage en main bien léger mais un cœur lourd d’amertume et de tristesse.

      La femme au voile blanc

      J’ai accompli les formalités policières et douanières algériennes, puis j’ai embrassé ma famille, avant de partir, côté marocain . Sur le chemin, je me retournais de temps à autres pour faire des signes d’adieu . Ma famille était là et répondait à mes signes A un moment je ne voyais plus, que ma mère. Les autres membres de la famille étaient allés probablement se mettre à l’abri du soleil, mais ma mère était toujours là ,seule, debout, derrière une barrière, entourée d’hommes armés. elle ne me faisait plus de signes. Elle me regardait m’éloigner. J’avançais vers mon destin, non sans me retourner sans cesse pour regarder encore une fois celle dont la séparation me brisait le cœur. Elle était toujours là. Des larmes baignaient mon visage . Aujourd’hui, encore je revois l’image de cette femme en voile blanc, debout derrière une barrière peinte en rouge, elle me regardait partir progressivement, tout autour des policiers et des militaires mitraillette à l’épaule. Elle était la seule femme à cet endroit. Arrivée presque au poste marocain, je me suis retournée une dernière fois, la femme au voile blanc était encore là. J’avais hâte de quitter cet endroit et d’oublier l’image de cette femme qui me regardait de loin. J’ai accompli en quelques minutes les formalités marocaines. En sortant du bâtiment, la femme au voile blanc n’était plus là. Elle était partie et qui sait peut être pour toujours. Je me suis éloignée d’une cinquantaine de mètre du poste de police pour attendre, adossée à un arbre, qu’un taxi arrive. Je ne regardais plus du côté de la frontière. Je haïssais cet endroit, je haïssais ces barrières, ce mur qui portait l’inscription :‘halte douane ‘ je haïssais ces hommes en uniformes de part et d’autres de la frontière, et tout le paysage depuis la sortie de Maghnia et jusqu’à la rentrée d’Oujda. Tout pour moi était maudit.
      Plus tard, je saurai que la femme au voile blanc m’avait quitté, ce jour là , pour toujours. Ma mère est décédée quelques années plus tard sans que je puisse la revoir.

      Souvent, il m’arrive de rêvasser, de voir cet endroit autrement : une frontière invisible, une frontière sans traumatismes ni larmes, une frontière où l’on ne s’arrêterait que pour expliquer à nos enfants , pour leur dire : à cet endroit, à une triste époque, des hommes, des femmes, des enfants ont pleuré leur douleur, ont pleuré leur souffrance et leur déchirement, ont pleuré leur séparation avec des êtres chers, une frontière où, marocains et algériens viendraient commémorer ensemble cette triste épisode de l’histoire de deux pays frères. Ils viendraient pour se rappeler et pour se dire : plus jamais ça !

      Cassons le mur de (Zoudj Bghal) les deux mulets en se joignant à nous pour sigber cette pétition :

      http://www.gopetition.com/online/15713.html

  • QUAND ALLONS NOUS CESSER DE NOUS ENTRE TUER ? maroc algerie tunisie (des noms inventés par le colon et pas la réalité