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Michel Onfray et ses indigestes divagations sur le NPA

par Antoine (Montpellier)

Publie le mercredi 2 novembre 2011 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
18 commentaires

Le titre complet est " Michel Onfray et ses indigestes divagations sur le NPA et l’unité de la gauche radicale de P Poutou à ... A Montebourg ! "

Nous avions déjà abordé la légèreté (a)politique avec laquelle Michel Onfray s’était inscrit dans la primaire socialiste en soutenant Arnaud Montebourg ..au nom de la radicalité de gauche (Michel Onfray en intellectuel de gauche papillonnant). Voilà deux jours à peine nous avons traité la lourdeur avec laquelle il a ciblé, samedi dernier à la télé, Philippe Poutou, le candidat du NPA pour la présidentielle (Le gentil Poutou et le méchant Mélenchon, deux candidats face aux médias). Légèreté un jour, lourdeur le lendemain, voilà qui résume le versatile enfermement intellectuel d’un personnage qui se pose en penseur dans l’instant même où il se déleste de toute rigueur analytique au profit de parades médiatiques mises au service des pitreries les plus significatives/insignifiantes de la petite lucarne, je veux parler des "ruquièreries" du samedi soir !

Parmi les à-peu-près pontifiants dont il a gratifié avec le plus dégoulinant paternalisme condescendant (pardon pour le pléonasme) l’ouvrier-candidat Philippe Poutou, le philosophe médiatique (pardon pour l’oxymore qui vaut largement l’allégorie pédante de l’Onfray d’un soir) nous a resservi sa géniale saillie de 2009 sur le mégaphone, le logo du NPA, et sur les carences politiques qu’il exprimerait chez ce parti.
C’est l’occasion de revenir sur ce qu’un élu du NPA de Clermont-Ferrand lui avait répondu dans les colonnes de Politis car, en fait, nous constatons au détour de bien des articles et autres commentaires que la paresseuse idée qui se niche sous la "mégaphonnerie" onfrayenne, à savoir que le NPA ne veut pas mettre les mains dans le cambouis et est scotché à un purisme sectaire et infantile, est, en bonne logique du lieu commun, la chose la mieux partagée du monde ! Malgré le cours actuel du NPA qui fait de nécessité (l’unité avec le Front de Gauche dans l’indépendance du PS est impossible à cette présidentielle) vertu (l’unité politique est désormais impossible), il vaut la peine d’entendre la disponibilité qu’avait défendue le NPA depuis le début (2009 !) pour aller, dans l’unité, ...au charbon d’une action institutionnelle certes placée sous l’égide paradoxale de la rupture...institutionnelle ! Paroles d’élu du NPA :

La suite est à lire ici

Antoine (Montpellier)

Clarté à gauche pour (com)battre la droite

La photo est tirée de 115310i_0_2.jpg

Messages

  • dans l’arène médiatique, de pseudo-journalistes, pseudo-présentateurs, pseudo-philosophes ou pseudo-chanteurs sont très loin de faire partie de la classe ouvrière, ils se posent en donneurs de leçon, et font preuve d’une condescendance et d’un paternalisme médiatique plein d’arrogance. Procédé terrible et d’une facilité déconcertante, pour déstabiliser un Philippe Poutou sans défense, car ne maitrisant pas les codes de la télévision. Ce procédé révèle ce que peut être la domination de classe, le mépris d’une classe sur une autre. ...

    http://2ccr.unblog.fr/2011/11/02/un-candidat-sans-artifice/

  • lors des dernière présidentielles, onfray avait en trois semaines annoncé soutenir royal, puis bové puis besancenot.

    Si ça pouvait faire parler de lui il soutiendrait la candidature de mon boulanger.

    Michel Onfray est à la gauche ce que bhl est à la classe politique dans son ensemble.

    Aucun intérêt

  • Les ex rendent toujours malades ceux qui sont restés à tanguer avec ce qui reste du navire. Manifestement, au NPA, c’est comme partout ailleurs.

  • ON a pas raison sur tout mais on essaie de construire une organisation révolutionnaire pendant que d’autres savonnent la planche ou bavassent sur les espaces de liberté contrôlée que nous offre le capitalisme triomphant et sûr de lui. Quant à l’unité avec le FDG, comment s’unir ,par exemple, un mec qui glorifie l’armée française (qui va rosser d’éventuel agresseur de notre gentille république) ou qui soutien bêtement le référendum chantage de Papandréou ?

    • Ce n’est pas du chantage Papandréou comprend très bien que le peuple ne peut pas supporter les conditions dictées. La question devait porter sur le plan d’aide, sous la pression Merkel-Sarko elle s’est transformé sur l’appartenance à l’Europe , là oui il y a chantage.C’est le problème de la DEMOCRATIE qui est posé. La population est étranglée. Le déficit démocratique de cette Europe néo-libérale était un des principaux arguments pour le vote non au TCE.

  • On a eu raison d’être contre les privatisations Jospin/Buffet/ Voynet/Mélenchon, non ?

  • Les seuls qui soient vraiment sympas
    Qui sont un peu comme vous et moi
    Sont ceux qui auront au bout du compte
    Deux ou trois pour cent des voix
    Pourquoi ?
    François Béranger Magouille blues.

  • Je ne comprends pas qu’on perde son temps à écrire sur un néant politique comme Onfray. Ce type est une crapule anticommuniste. C’est pour ça qu’il soutient le FDG.

    LL

    • Non, "on fraie" plus avec Mélenchon, la girouette pointe désormais sa flèche vers Montebourg.

      Par ailleurs il n’y aurait en effet pas de temps à perdre sur un néant politique s’il faisait le vide autour de lui. Pour ma part je crois que le bonhomme profite d’une crédibilité qu’il a encore sur le plan philosophique pour contrebander de la politique politicarde (mobilisation de l’argument d’autorité : je suis philosophe, qui plus est raaaadicaaaaal, donc je sais de quoi je parle ...en politique raaadicaaaaaaale). C’est à ce titre que, quoi que l’on pense dans l’affaire qui nous occupe de Poutou et du NPA, il faut marquer politiquement les divagations onfrayennes qui travaillent en relégitimation du réformisme.

  • ONFRAY..
    Amis gauchistes , vous vous acharnez..

     :))

    Puis je jouer aussi ?

    Ce ne sera pas"fin" , venant de moi..

    VIE ET MORT D’UN GENIE

    version....Wiki-AC :

    Michel ONFRAY qui fut longtemps considéré dans le courant antipécéien, comme un idéologue novateur., est décédé hier matin d’une rupture d’anévrisme consécutive à une érection subite de nombril.

    Après avoir, en compagnie de C.Autain et de quelques trotskystes égarés dans les CUAL, opéré un "Tout sauf Buffet" mémorable en 2007 le conduisant à soutenir l’ex coqueluche de la Fête de l’Huma, le pseudo fabriquant de fromage de chèvres larzaciennes BOVE, Michel O.s’amouracha des fondateurs du N P A..

    Il devint un temps le "penseur " proche de Krivine avant..de dénigrer un Parti qui , timide dans la démarche révolutionnaire , ne se croyait pas obligé de venir en renfort de la farce frontiste de gôôche.

    Découvrant le charisme de Mélanchon,il fila rejoindre ses amis Clémentine Autain, Zarka, Martelli, et tous ceux qui, avant Pierre Laurent, hors et dans le PC avaient travaillé consciencieusement afin d’atteindre le but que s’assigne tout intello-bobo qui se respecte : casser du Rouge..

    En 2014, Michel ONFRAY signait le fameux "Plus de temps à perdre" et rejoignait le NPD -Nouveau Parti DEMOCRATE - né au-congrés des Pinés par fusion du PS, du FDG , et de quelques autres groupuscules

    En 2017, Michel Onfray déclara que François Bayrou était le seul homme politique pouvant transcender le clivage "Gôôche-Droite" et signa dans le Monde une tribune appréciée des élites , un essai ou il démontrait le lien entre FREUD et certaines propositions du MODEM..

    Il devait déclarer chez RUQUIER il ya quelques temps :

    "OUI, u je refuse l’immodestie , comme je viens de l’expiquer à Taddéi, chez Drucker , Guillaume Durand et sur CNN.

    Quand on est né intelligent, on est ducôté du peuple ;
    On a lutté victorieusement contre tout ce qui serait une Fin de"moi" difficile.
    .

    Ses obsèques seront télévisées demain sur l’ensemble des chaines(supplément de 2 Euros pour non abonnés àCanalsat)

    N.B.
    On dément que le syndicat CGT-FORD ait accepté que la bibiothèque du CE soit désormais baptisée" "Salons ONFRAY"..., La CFTC , majoritaire et dont l’ex permanent rejoignit en 2010 les listes PS en aquitaine , aurait déclaré"Potou se venge d’une soirée ou un génie denotre littérature démontra qu’un ouvrier, c’est forcèment un con, un point c’est tout.."

    Dans un genre plus intello rigolo l’ oraison ci dessous trouvée sur POLITIS.m’a fait sourire.

    "Le philosophe Michel Onfray, auteur prolifique et inventeur de la piposophie, est mort ce matin d’une attaque cérébrale dans sa résidence de Varengeville, dans l’Edrom (Espace de développement régional Ouest-Manche, ex-Normandie). Élevé dans un milieu provincial peu favorisé, il rompit le sort en étudiant la philosophie, tout en rejoignant la mouvance libertaire des années 1980. Il fondait au cours des années 1990 la future Université MOI de Caen (pour Michel Onfray International), longtemps appelée Université populaire avant de devenir au début des années 2010 le fer de lance du MELEV.sdnm, le Mouvement européen de libération des énergies de vie sans Dieu ni Maître. Une université devenue diplômante après avoir obtenu le soutien à parité de l’État et du groupe L’Oréal (on dit que le philosophe aurait d’abord refusé le mécénat de Total, à cause, confiait-il, d’un « vieux contentieux avec Hegel »). Au tournant du siècle, il commit quelques essais à succès prônant un athéisme radical et un épicurisme intelligent. Mais ces injonctions audacieuses à se libérer de Dieu et des carcans moraux ne posaient encore que les jalons d’une œuvre plus ambitieuse, qui révéla bientôt au grand public les supercheries dont est faite l’histoire de la pensée, de la science et des arts.

    C’est en mettant les impasses de la psychanalyse (thérapie logocentriste élitiste inventée en Autriche, 1910-2015) sur le compte des petitesses de son fondateur viennois, Sigmund Freud – mandarin de l’analyse et réactionnaire antisémite –, que le courageux Onfray accéda pour de bon à la gloire (le Crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne, Grasset, 2010). Là où les nostalgiques du vieux monde l’accusèrent d’avoir inventé une « police politique » de la pensée, il bouleversa surtout les hiérarchies iniques imposées au fil du second millénaire dans l’ordre des savoirs, à mesure qu’il débusquait les impostures des supposés « génies » de la culture occidentale (terme popularisé au XVIIIe siècle, désignant un leader d’opinion programmé pour influencer la postérité). Après Freud, il porta l’estocade contre le maître de la philosophie moderne, le philosophe prussien Georg Wilhelm Friedrich Hegel, dévoilant son ignoble pulsion totalisante et sa collaboration avec l’empire napoléonien (la Chute de la maison Hegel. Le dialecticien qui regardait l’empereur passer sous ses fenêtres, Warner Books, 2015). Il explora ensuite la physique moderne et les représentations du monde qu’elle imposa au XXe siècle, traçant un parallèle décisif entre la vie d’Albert Einstein et sa théorie des espaces-temps, et plus précisément entre ambiguïté sexuelle et relativité physique (Einstein et à vapeur. Les motifs sexuels cachés de la relativité, Presses populaires de Pékin, 2018). Mais le plus osé restait à venir.

    Alors que le père du marxisme connaissait un retour de flamme dans le monde économique dévasté des années 2020, Onfray divulguait, grâce à des archives inédites et à un zeste de behaviorisme, les connexions profondes entre le matérialisme historique et la personnalité caractérielle de Karl Marx (Marx attacks. Portrait du penseur révolutionnaire en roquet, Europe 4.0, 2022). En passe d’être reléguée au musée, la littérature se croyait à l’abri, mais elle reçut trois ans plus tard le coup de grâce en la personne de son plus célèbre représentant français, Marcel Proust : abordant la mondanité comme un pourrissement bourgeois de l’esprit libre, et son grand œuvre lui-même (À la recherche du temps perdu,15 millions de signes en première édition) comme le compost de cette putréfaction, Onfray mit à nu cette œuvre dont les lecteurs avaient confondu un siècle durant l’absolument mondain et l’absolu littéraire (l’Imposteur de salon : Proust écrivain mondain, Éditions du Temps neuf, 2024). Mais c’est surtout avec Shakespeare qu’il renvoya à leurs contradictions cinq siècles de littérature, démasquant l’homme du compromis monarchique derrière l’auteur d’Hamlet et du Roi Lear (la Reine et son bouffon. Shakespeare génie du monarchisme, World.txt, 2027).

    L’apothéose d’un tel parcours, double bombe et véritable testament salué par des millions de lecteurs, consista en une prise en tenailles de l’histoire de la pensée, pour en démonter l’alpha et l’omega, la scène inaugurale et le feu d’artifice final : Platon et Deleuze, noms aujourd’hui oubliés. Onfray fit du philosophe grec le premier plagiaire de l’histoire, pour avoir bâti sur les mots de Socrate une réputation cruellement usurpée (la Parole confisquée. Comment Platon a pillé Socrate, La Pensée épanouie 3.0, 2029). Et il fit de Gilles Deleuze le héraut du dernier conservatisme français, celui des « devenirs » et des « lignes de fuite », vieilles lunes que l’écologie citoyenne et la bio-gestion eurent vite fait de renvoyer aux oubliettes (la France du rhizome et du Minitel. Essai sur le conservatisme de Deleuze, World.txt, 2031). Pareil déblayage, au nom du peuple des usagers et des vertus du polemos, fit naturellement ressortir son auteur en ultime recours : Onfray était le philosophe qui les remplacerait tous. Au panthéon des penseurs français, il se substitua vite aux quelques noms qui avaient tenté d’y accéder pendant la période de transition (Bernard-Henri Lévy ou Alain Finkielkraut). Comme il le dit lui-même en recevant le Trickster Prize pour l’ensemble de son œuvre (2030) : « Le monde est divisé désormais en ennemis de Michel Onfray et en usagers épanouis des quelques concepts qu’ils pourront y glaner. » Une modestie franche, bien dans l’esprit de cet intellectuel total."

     :)

    A.C