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Michèle CHAY ou " Le Petit Caporal " déserteur !

par LE REBOURSIER

Publie le samedi 14 janvier 2012 par LE REBOURSIER - Open-Publishing
10 commentaires

200 militants du commerce et de l’interpro,venus de Paris,Bordeaux,d’Alsace,de Brest,d’Alès.....étaient rassemblés au siège de la CGT à Montreuil,pour exprimer leur colère face au comportement inadmissible de la Secrétaire Générale de la Fédération CGT du Commerce et des Services.

Comportement digne des pires représentants du MEDEF,mis au grand jour depuis le congrès de cette fédération en mai 2011.

Tous les ingrédients de la panoplie patronale pour casser la CGT sont là.Répression,
menaces,mise au placard,organisation de la souffrance au travail...etc...envers des militants(es) qui EUX,ELLES n’ont qu’un objectif S’ORGANISER et LUTTER sur le terrain de l’affrontement "capital-travail.

Le courage,le sens des responsabilités,la franchise,n’étouffent pas la secrétaire de la Fédération du Commerce.Invisible la "miss Tatcher" de cette FD ce 12 janvier à Montreuil.
Les motifs les plus fantaisistes pour refuser de nous recevoir montrent que "madame"
( camarade,faut pas exagérer) a du zapper les formations syndicales de la CGT.

Beaucoup de femmes à ce rassemblement,dont Edwige qui s’est tapé 500 Kms et qui me dit : " c’est la 1ère fois que je viens à Montreuil.Avec des femmes pareilles nos efforts pour imposer la parité sont mal barrés."

Enfin,au bout de 5h,la confédération a mis fin à cette situation de blocage en recevant pendant 1h la délégation composée de 9 Cdes.

Les 2 Cdes représentant la Confédération se sont engagés à établir un compte-rendu à
destination de la FD du commerce.Les participants ont demandé à être destinataires de ce document.

Nous attendons donc pour envisager les suites à donner.

La Fédération du commerce,n’ayant aucune limite dans la malhonnêteté,a,en début de soirée de ce 12 janvier,adressé un communiqué à l’ensemble des organisation de la CGT,signé" la CE fédérale" que cette dernière n’a pu approuver puisque ses travaux ont été interrompus avant qu’il ne soit rédigé.

Le 13 janvier,ce communiqué a été lu à l’AG organisé par l’UL-CGT d’Alès.

Nous accuser d’être des représentants de " où va la CGT ?" prouve que le "petit caporal"
n’a plus d’argument dans sa cartouchière.

Nous sommes des militants de la CGT et n’avons que faire d’assocs parasitaires que
VOUS MADAME contribuait à faire fleurir par VOS COMPORTEMENTS inadmissibles dans
NOTRE organisation : LA CGT !

Ce qui s’est passé le 12 janvier n’est pas anodin,et dans cette affaire,comme dans les luttes, NOUS NE LACHERONS RIEN !

La suite prioritaire pour l’UL-CGT d’Alès :

RASSEMBLEMENT DEVANT LA SOUS-PREFECTURE d’ALES le 18 JANVIER 2012 à 11h30

pour dénoncer les grandes manoeuvres de Sarkozy avec son "sommet social" et dire NON à sa fameuse "TVA sociale".

LR

Messages

  • Notre Confédération à nous, "recevoir" une délégation et ne pas accueillir dignement 200 Camarades montés à Montreuil, c’est la même confédération qui prend un Le Digou ( ancien responsable des retraites à la CGT, éditorialiste par ailleurs à l’Humanité-Dimanche) comme conseiller de Bernard Thibault, qui fait partie de la caste qui dîne au club du Siècle.
    On les a trop longtemps laissé faire. Ils auront bientôt des comptes à nous rendre. En attendant, il y a le 18 : tous en grève, tous dans la rue !

  • Cette diatribe sur le site est à gerber. A qui ça sert ? Et es ce que tout a été fait selon les règles statutaires ?
    Il y a autre chose à faire et à écrire ce jour....NON

    Basta, vos états d’âmes.

  • trop de brebis galeuses dans les syndicats qui tuent les syndicats
    le mouvement de lutte
    l honneteté
    pourquoi on ne bouge pas en france
    malgré la misère la colère
    les brebis galeuses sont dans la CGT
    fo c’est encore pire tout est pourri de la tête au sommet

  • Voir également le site de l’ US CGT du commerce et Services PARIS.

    Communiqué et photos du 12 janvier 2012 à Montreuil.

    LR

    • Photos et texte sur le site de l’US

      250 militants du commerce et de l’UL d’Alès se sont rassemblés jeudi 12 janvier de 11 heures à 17 heures au siège de la CGT pour protester contre les pratiques anti-démocratiques de la fédération du commerce et des services. La fédération a refusé de recevoir une délégation, au nom du principe du « fédéralisme », parce que des militants de l’interpro en faisaient partie, en vertu des choix faits par les militants présents au rassemblement.

      C’est, finalement, la confédération qui a accepté de recevoir une délégation, au bout de 4 heures de discussions, sans que Michèle Chay, secrétaire générale de la fédération du commerce ET membre du bureau confédéral ne participe à la rencontre. Elle était pourtant présente sur le site et disponible, puisqu’elle avait interrompu, dès la fin de la matinée, la réunion de la CE fédérale.

      Les membres de la direction confédérale, qui ont mis fin à ce blocage incompréhensible, ont fait preuve d’écoute et se sont engagés à établir un compte rendu de la réunion. Les participants ont demandé à être destinataires de ce document.

      Il est à noter qu’à aucun moment, les membres du bureau fédéral (CAI) ne sont venus rencontrer les militants rassemblés.

      Enfin, la fédération a, en début de soirée, adressé un communiqué malhonnête à l’ensemble des organisations de la CGT, signé « CE fédérale », que la CEF n’a pu approuver puisque ses travaux ont été interrompus bien avant qu’il ne soit rédigé.

      Un rassemblement à Montreuil, pourquoi ?

      Outre les camarades de l’interpro, le rassemblement était principalement constitué de militants de nombreuses entreprises du commerce et des services, venus de tout le territoire dire leur opposition aux agissements scandaleux de cette fédération, en proie à une crise démocratique très grave.

      Cette crise s’est accélérée à l’approche du congrès tenu par cette structure en mai 2011 : la direction sortante a manipulé la représentation au congrès, gazé une moitié des délégués et truqué les votes pour être finalement élue avec la plus faible majorité de l’histoire de la fédération (60% environ).

      A la suite de ce congrès, la fédération du commerce a entrepris d’éliminer ses opposants, espérant ainsi faire taire les divergences.

      C’est ainsi que, dès le lendemain du congrès, elle a sollicité la direction de l’entreprise Transgourmet pour mettre fin au détachement de notre camarade Yücel Basarslan, secrétaire fédéral sortant et le contraindre à réintégrer son entreprise. Il est nécessaire de rappeler que Yücel bénéficiait d’un détachement, acquis par le rapport de forces, AVANT de prendre des responsabilités à la fédération.

      Olivier Bireaud, salarié de la fédération depuis 2002 (AVANT son élection à la CE fédérale) s’est vu enjoindre de quitter Alès dans un délai de 3 jours pour venir travailler à Montreuil. Olivier ne peut accepter une telle proposition (ses enfants sont scolarisés dans la région). La fédération le sait. Elle l’a donc, sciemment, contraint à refuser cette « proposition » et a entamé, dans la foulée, une procédure de licenciement.

      L’Union syndicale de Paris, subventionnée par la fédération depuis près de 30 ans (en raison de la faiblesse du montant des cotisations de nos secteurs) a appris au mois de juillet 2011 que la fédération avait décidé, sans aucune justification, de diviser par 4 la subvention pour l’année en cours. A ce jour, elle n’a pris aucun engagement pour l’année 2012. L’US Paris, qui multiplie les luttes victorieuses depuis 8 ans et qui a plus que doublé le nombre de ses cotisations, se trouve dans l’obligation de procéder à des licenciements économiques. La fédération refuse toute possibilité de reclassement alors que, jamais, la fédération du commerce n’a disposé d’autant de moyens financiers.

      La répression s’exerce, également, sur les délégués d’entreprise titulaires d’un mandat fédéral. Ceux qui ont « mal » voté subissent tous les jours un chantage au mandat selon une logique très simple : « vous ne pouvez représenter la fédération si vous n’êtes pas d’accord avec la fédération ».

      Cet autoritarisme, cette répression, accompagnés d’une totale absence de réflexion prospective et de ligne revendicative concrète met l’avenir de notre fédération en danger.

      Nous considérons que le commerce est l’affaire de toute la CGT : il n’y a pas une UL en France qui n’organise des salariés de nos professions. C’est pourquoi nous appelons à un sursaut de l’ensemble de la CGT pour mettre fin à une situation qui met en difficulté toute notre organisation, au pire moment d’une offensive patronale sans précédent.

      Si nous contestons fortement le fonctionnement de notre fédération, si nous regrettons le peu d’implication de la confédération pour tenter d’aider à résoudre ce conflit, notre démarche ne consiste pas à remettre en question globalement les orientations de la CGT ni à défendre le petit bout de gras de camarades en mal de responsabilités : réduire notre action à cela, comme tente de le faire la fédération, c’est faire preuve du même mépris que celui qui consiste à ne pas recevoir une délégation de manifestants.

      Toute la CGT peut compter sur nous pour continuer ce combat pour la démocratie et la liberté d’expression dans notre organisation. Ce premier rassemblement a montré notre force collective et notre détermination à défendre les valeurs de la CGT. Nous ne nous laisserons ni impressionner par les coups de menton autoritaires, ni enfermer dans un rôle qui n’est pas le nôtre.

      Vive la démocratie, Vive la CGT !

      Lire aussi les témoignages de soutien de camarades

    • Communiqué (extrait) CE fédérale commerce CGT du 12 juillet 2011.

      " Forte de sa diversité,de la richesse des expériences des militants qui la compose,notre CE aura à coeur de laisser TOUTE LA PLACE AUX DEBATS,AUX AVIS CONTRADICTOIRES,SANS JAMAIS PERDRE DE VUE LE FAIT QUE FRATERNITE,RESPECT ET SOLIDARITE SONT DES VALEURS FONDAMENTALES AU SEIN DE NOTRE ORGANISATION. "

      Voilà la vitrine de cette fédération.L’arrière-boutique transformée en "bal des faux-culs"
      est d’une toute autre réalité de plus en plus difficile à masquer.

      LR