Accueil > Mise en garde de l’Egypte
Téhéran n’ayant pas réussi à convaincre la communauté internationale que ses physiciens nucléaires travaillaient sur des centrales pour l’électricité et non sur des bombes, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a demandé à l’Iran de suspendre son programme d’enrichissement d’uranium d’ici la fin du mois.
Washington a refusé d’écarter l’attaque militaire comme solution à la dispute nucléaire.
« Le conflit entre les USA et l’Iran doit être résolu par les voies diplomatiques et le dialogue directe, parce que toute attaque sur l’Iran signifie la fin de la stabilité dans la région et dans le monde, » a déclaré hier Mr Mubarak au journal Egyptien Akhbar al-Youm.
L’Iran s’est donné jusqu’au 22 Août pour répondre aux incitations économiques qui lui ont été offertes pour le persuader de se plier à la demande de suspension
L’Egypte n’a pas entretenu de relations diplomatiques avec Téhéran au cours des 25 dernières années et leurs contacts à hauts niveaux sont rares, habituellement limités aux conférences internationales. Mais le Ministre des Affaires Etrangères d’Iran Manouchehr Mottaki est venu en Egypte la semaine dernière pour s’entretenir avec Mr Mubarak du conflit au Liban et d’autres problèmes régionaux.
En Avril, Ahmed Aboul Gheit, Ministre des Affaires Etrangères d’Egypte, a reçu un appel téléphonique de Mr Mottaki au sujet de la question nucléaire et les ministres sont convenus de rester en contact.
« L’Iran est un pays important dans la région et les relations entre les pays sont gouvernées par des pactes, des traités et des accords qui interdisent toute interférence dans les affaires internes des autres, » a déclaré Mr Mubarak.
L’Egypte, membre des 35 pays que compte l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, se dit opposée à toute arme nucléaire au Moyen Orient et souhaite que le problème soit réglé pacifiquement.
Les relations entre l’Egypte et l’Iran ont été interrompues lorsque Le Caire a offert l’asile au shah d’Iran déchu qui est mort en Egypte.