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Mobilisons nous tous pour la défense des sciences sociales

Publie le mercredi 3 décembre 2008 par Open-Publishing
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Aujourd’hui 3 décembre 2008 a eu lieu la manifestation nationale pour la défense de l’enseignement des sciences économiques et sociales
dans les lycées du pays.

La grande salle de la Bourse du travail de Paris était pleine : enseignants de lycée, universitaires, chercheurs (Sauver la Recherche), syndicalistes en lutte contre la délocalisation de l’INSEE...

L’ensemble des syndicats enseignants est opposé à cet aspect de la "réforme" du lycée, véritable la mise à mort programmée d’un enseignement jugé trop critique vis-à-vis des entreprises capitalistes, et suspecté de contribuer à développer la conflictualité entre travail et capital.

La sociologie, considérée comme dévoilant trop nettement les conséquences négatives que provoque la logique capitaliste dans l’ensemble des relations sociales, est particulièrement visée, et menacée de disparition.

L’économie a bien davantage les faveurs du ministère. En effet, l’économie "orthodoxe" est basée sur la délirante fiction de l’homo oeconomicus et du marché autorégulateur, concepts permettant de "justifier" le retour au capitalisme le plus sauvage, et donc impératifs pour une jeunesse qui reste à endoctriner.

Des convergences entre la lutte des agents de l’INSEE et celle des professeurs de SES sont apparues clairement.

D’autres doivent se construire avec les professeurs des autres disciplines.

Nous devons tous ensemble refuser d’organiser le baccalauréat 2009, si le gouvernement ne cède pas sur le retrait total de la "réforme" du lycée. Le strict maintien du statut des professeurs de 1950 doit être réaffirmé.

En outre, n’est-il pas temps désormais d’organiser la convergence des luttes dans toute la fonction publique non-répressive de l’Etat, bien au-delà des SES, et même bien au-delà du service public d’education ?

En effet, l’objectif gouvernemental, c’est de

1- faire sauter le statut de la fonction publique, afin de museler les travailleurs parmi les plus combatifs de l’ensemble du salariat.

2- Annéantir la notion même de service public, qui serait remplacée par la notion "européenne" de service universel qui qui traduirait soumission totale au marché d’ activités qui devaient absolument rester non-marchandes.

LEUR PROJET : PROGRAMMER LA BARBARIE.

LE NOTRE : RESISTANCE ET GREVE GENERALE.

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