Accueil > Moratoire sur les études et réflexion !
Plus de CPE...
....exit la précarité ?
... on peut toujours rêver !
... colmatez cette brèche, que je ne saurais voir
Cependant que l’assise se dérobe sous nos pieds.
Mais le pli est pris :
L’inoxydable fable d’un accroissement sans fin...prend fin !
Et à quoi nous préparent nos écoles ?
Une acceptation sans gloire pour des plans sans espoirs...
Changeons l’école et le monde qui en sortira sera différent.
Prenons le temps de réfléchir et nos "vues" changeront,
nos esprits s’ouvriront à d’insoupçonnées alternatives
que notre chape éducative étouffe sans discernement,
prônant l’égalité des chances dans l’opacité de l’errance !
Il faut sortir du piège insidieux tissé par un collectif conditionnement.
Réveillons-nous !
On nous offre la récession, on nous propose la précarité, on nous enjoint l’acceptation.
Manants d’une nouvelle féodalité qui se gave du pain blanc d’une commune prospérité.
N’attendons plus rien de nos aînés !
D’eux, il n’y a véritablement plus rien à espérer, tant leur implication profonde dans la sphère socio-économique est parachevée.
Ne leurs en voulons pas pour autant. Voyons ce qui les entrave et réfléchissons aux moyens d’éviter les causes qui y prédisposent. Cela permettra de tracer les repères précis pour guider une éducation d’où jaillira enfin la véritable intelligence, celle qui "voit" en toute chose l’humain au centre. La liberté de grandir en s’épanouissant à son rythme, sur une base d’entendement commun avec des règles librement débattues, etc... etc... Il y a effectivement de quoi débattre.
Débattre de toute urgence.
Voyez la confusion qui règne en maître chez nos politiciens. On en rirait, si ces pitres ambitieux, malicieux ou retords - maniant une langue d’un bois tissée de tels fils blancs, qu’il faut plaindre ou craindre ceux qui les croient- ne prospéraient sur nos dos.
Il suffit, prenons nos affaires en main !
Rien ne sortira, pour ce qui nous concerne vraiment, de quelques concertations que ce soit. Groupe syndical ou politique anti CPE, inclus, in fine.
Ne déléguons plus la moindre parcelle des tenants et aboutissants de nos destinées. Réfléchissons aux moyens de régir ceux de notre propre système éducatif.
De notre propre initiative, lançons un référendum au sein du monde scolaire et universitaire, appelant tous les étudiants à se prononcer sur l’opportunité suivante :
"Exiger des pouvoirs publics, l’octroi d’un moratoire, pour le restant de cette année scolaire et universitaire, sur l’ensemble des études et ce, sans préjudice quant aux examens non réalisables de ce fait :
- à fin de réflexion approfondie sur le devenir de la société et les moyens aptes à affronter les mutations en cours, qu’il appartiendra précisément à la jeunesse que nous sommes, soit de gérer, soit de subir ;
- avec, au premier chef, l’analyse critique des formations actuelles, à la lumière de nos propres critères ;
- selon une organisation que nous nous prendrons le temps de mettre en place, sous forme de tables rondes, cercles d’études, en association étroite avec les enseignants, les parents et d’une manière générale, toute personne de réflexion sensibilisée aux problèmes de ce temps et à l’avenir de ses enfants."
Un formidable forum global s’étendant, par le truchement des établissements scolaires concernés, au pays tout entier. Portes ouvertes sur le monde environnant, ces "concertations", ces "réflexions" collectives, seront propices à la communication avec les générations aînées.
Une animation réflexive transversale au sein de tous ceux que notre démarche interpellera. Un acte à la fois hautement citoyen et profondément humain.
L’Intelligence au service de l’homme citoyen au dépend d’une condition d’humain marchandisé qui nous attend.
Voilà ce dont parlait Anitcha, en une trentaine de pages d’une interview imaginaire. Nous vivons une période de mutation. L’occidental, libre et nanti, y a un rôle essentiel à jouer, pour autant qu’il en devienne acteur conscient. Il détient les clefs de la solution pour sortir de l’impasse où nous mène la croissance matérielle, prise pour moteur de notre survie.
Seul un changement des mentalités peut y faire accéder. C’est essentiellement une affaire d’éducation. Une éducation à la pratique de la responsabilité collective.
Le "débat" est l’élément crucial à l’école. S’il s’accomplit, il génère l’harmonie du groupe et les individus, l’esprit critique en éveil, ont toute latitude pour partir à la connaissance. Une école du savoir actif.
mey.gui@free.fr