NUCLEAIRE : La CFDT opposée à la fusion AREVA-ALSTOM

Le Samedi 23 février 2008 BX2 08:13:46

Mais aussi au démantèlement de SFARSTEEL entre Montchanin et Le Creusot.

– La CFDT est montée au créneau ces derniers jours face aux enjeux qui se profilent pour AREVA et sa filiale SFARSTEEL au Creusot. Une délégation conduite par Serge Kakuruzovic, Jean-Bernard Martinez, Bernard Baca, Patrick Merliaud et Patrick Buchiot, tous élus ou représentants CFDT, a ainsi rencontre Arnaud Montebourg, député de la Bresse et d’une circonscription où se trouve AREVA St-Marcel.

– Les représentants CFDT ont qualifié d’inacceptable le scénario envisagé : « Pour la CFDT la fusion d’AREVA avec Alstom correspondrait de fait à un démantètement du groupe AREVA, alors qu’on sait qu’il est présent et fort de la mine d’uranium jusqu’à la centrale ».

– Pour la CFDT, avant toute ouverte de capital, il faut une prise de conscience pour que chacun comprenne qu’il est vital qu’AREVA reste dans le giron de l’État. « Il faut se poser la question de la cohérence du groupe. On ne peut pas laisser démanteler un modèle qui est si fort que c’est ce modèle qui permet à AREVA de remporter des contrats partout dans le monde ».

– Concernant SFARSTEEL et notamment l’avenir de ses deux établissements de Montchanin, à savoir la SFAR et la CIVAD qu’AREVA a dit vouloir envisager se séparer, la CFDT estime : « On est sur une position dogmatique de la direction qui dit qu’elle ne veut pas conserver des métiers qui ne sont pas les siens. Mais pour la CFDT la force de l’entreprise, c’est qu’il y a des synergies entre les métiers. AREVA devrait avoir l’intelligence d’utiliser ce qui constitue une force pour assurer la formation initiale de ses employés. Demander à 80 personnes de rester et à 80 de partir c’est inacceptable. Car les métiers dont AREVA veut se séparer sont en totale relation avec le groupe. Et encore plus quand on sait que le Pôle Nucléaire Bourgogne envisage de créer 1000 emplois en Saône-et-Loire dans les prochaines années ».

– La CFDT estime aussi qu’AREVA devrait se servir de la fonderie Henri Paul pour augmenter son potentiel, plutôt que d’augmenter la part de la sous-traitance. Et elle juge déplacé de vouloir déplacer les machines de Montchanin au Creusot.

Rajout de Skapad

En tous les cas la CFDT a perdu de ces anciens combats anti nucléaire ! Néanmoins sur ce coup ils n’onts pas tout à fait tord. Car de toute façon les groupes privés eux ne prendrons pas à leur charge les frais de démantèlement de leur machines infernales, pour sur qu’ils s’en tapent les capitalos. L’Etat ne quittera jamais ce giron, car sans état pour assurer cette industrie, pas d’industrie nucléaire. C’est pas plus compliqué que ça !