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Nicolas Sarkozy : un menteur doublé d’un lâche et d’un démagogue

Publie le jeudi 6 septembre 2007 par Open-Publishing
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"Je serai un président comme Louis de Funès dans le Grand restaurant : servile avec les puissants, ignoble avec les faibles. J’adore." N. Sarkozy

En trois dépêches, portrait de l’homme qui a remporté la majorité des bulletins de vote il y a trois mois.

1) Un menteur
Sarko Pinochio ?

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"Nicolas Sarkozy se félicite de la fusion GDF-Suez

Nicolas Sarkozy s’est félicité jeudi de la fusion entre Gaz de France et Suez dont il a fait "le troisième géant de l’énergie au monde".

"Ce que j’ai fait avec GDF et Suez en fait le troisième géant de l’énergie au monde : est-ce qu’il vaut mieux avoir 35% d’une entreprise qui fait 70 milliards de chiffre d’affaires que d’avoir 70% d’une entreprise qui en fait 35 ?", a-t-il lancé lors d’une visite de l’usine Liebherr à Colmar (Haut-Rhin).

Après 18 mois d’atermoiements, Suez et Gaz de France se sont finalement mis d’accord sur un projet de rapprochement, présenté lundi : le premier se sépare des deux tiers de son pôle environnement pour sa "fusion absorption" par le second, de fait privatisé. L’Etat français détiendra plus de 35% du capital de la nouvelle entité, baptisée GDF Suez.

"J’ai utilisé une partie des actions qu’avait l’Etat dans GDF pour qu’on double la taille de GDF : qui peut me le reprocher ?", a souligné Nicolas Sarkozy. "Est-ce qu’il fallait d’autres viennent nous prendre Suez ?".

Longtemps réservé sur ce projet, Nicolas Sarkozy s’y est finalement rallié, en posant en août une condition : que le mariage ne porte que sur les activités énergétiques.

Défendant "un projet industriel majeur", le chef de l’Etat a rappelé qu’"on doit défendre nos marchés, nos entreprises". "Nous mobiliserons tous les moyens possibles et imaginables pour que la France reste une puissance industrielle : c’est que j’ai fait avec Alstom, Sanofi-Aventis, EADS", a conclu M. Sarkozy."
Il avait promis de ne jamais privatiser GDF ...

2) Un lâche, "servile avec les puissants"
Il ne peut rien refuser rien aux voyous du MEDEF : Sarko caniche ?

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"Nicolas Sarkozy réitère sa volonté de réformer le droit des affaires

Nicolas Sarkozy, inaugurant jeudi l’exposition au Tribunal de commerce de Paris sur le bicentenaire du Code de commerce, a réitéré sa volonté de dépénaliser le droit des affaires rappelant qu’un groupe de travail sur ce point avait été constitué par le garde des Sceaux, Rachida Dati.

"Ma présence en ce tribunal est l’occasion de rappeler que la pénalisation à outrance de notre droit des affaires est une grave erreur, et que je veux y mettre un terme", a déclaré le président de la République devant les magistrats consulaires du Tribunal de commerce, des chefs d’entreprise et la patronne du MEDEF, Laurence Parisot.

Interrogé en début de semaine par l’Associated Press sur la réforme du droit des affaires, le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier, avait évoqué la dépénalisation d’infractions comme la non-tenue de registre de conseil d’administration.

Cette dépénalisation du droit des affaires pourrait entraîner une réforme de l’incrimination d’abus de bien social qui a permis à la justice de condamner de nombreux chefs d’entreprises poursuivis pour avoir confondu intérêt de l’entreprise et intérêts personnels.

Nicolas Sarkozy s’est également interrogé sur la nécessité de faire coexister sanctions pénales et sanctions prononcées par une autorité de régulation, comme l’Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la bourse. "Une pénalité, une juridiction et des décisions qui sont appliquées", a-t-il fait valoir.

"Qu’est-ce qui justifie que lorsqu’il existe des sanctions prononcées par l’administration ou par une autorité de régulation viennent s’y ajouter des sanctions prononcées par des juridictions pénales ? On se demande à quoi ça sert", a-t-il martelé devant un public acquis à ce nouveau chantier du gouvernement.

Interrogée mardi sur France-Info, l’ancienne juge d’instruction Eva Joly, aujourd’hui conseillère du gouvernement norvégien en matière de lutte anti-corruption, a dit ne pas comprendre un "pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites et cela me paraît une grave erreur et surtout une absence de compréhension de ce que veut dire la criminalité organisée et économique".

Le député PS Arnaud de Montebourg a qualifié la volonté M. Sarkozy de "cocktail explosif pour l’avenir", dans un communiqué publié jeudi. Selui lui, le président s’attaque "aux fondements de la République égalitaire" et sa volonté de dépénaliser le droit des affaires aura pour conséquence de "constituer ou de reconstituer des privilèges judiciaires (...) pour une aristocratie d’affaire qui aura fait l’élection de l’actuel président".

Paralèllement, Nicolas Sarkoy a annoncé l’extension de la procédure de sauvegarde des entreprises, loi inspirée de la législation américaine et adoptée en 2005. Ce texte permet notamment au chef d’entreprise en difficulté d’obtenir la suspension des poursuites et des paiements, le temps de mettre en place un plan de redressement avec ses créanciers et ses banquiers. M. Sarkozy a jugé cette loi sous-utilisée et a demandé aux ministres de l’Economie et de la Justice d’élaborer un projet de loi. AP"

3) Un démagogue, "ignoble avec les faibles"
Sarko, pitbull menteur ?

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"Sarkozy promet "un gigantesque plan contre la fraude" aux allocations chômage

Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi qu’il allait engager "un gigantesque plan contre la fraude" aux allocations chômage lors de sa visite de l’usine Liebherr de Colmar (Haut-Rhin).

"C’est normal que quelqu’un au chômage, la société lui donne des indemnisations. Mais ce n’est pas normal que, quand on est au chômage, on refuse un emploi qui correspond à votre qualification, parce que ce sont les autres qui paient", a déclaré le chef de l’Etat. "A la fin du mois, celui qui travaille ne peut pas avoir la même situation que celui qui ne travaille pas", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy avait déjà fait cette promesse pendant la campagne présidentielle. Les partenaires sociaux doivent entamer vendredi les négociations sur la réforme du marché du travail. AP"

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