Accueil > Nos morts de mai ont des noms
le 1er mai 1886 à Milwaukee, au nord de Chicago, on manifeste pour la journée de 8 heures, des policiers accueillis par des jets de pierres tirent, faisant 9 morts.
Le 3 mai, 3 autres manifestants sont tués.
Le 4 mai, une bombe explose, faisant 7 morts parmi les forces de l’ordre.
Condamnés sans preuves, Albert Parsons, August Spies, Michael Schwab, George Engel, Adolph Fischer, Samuel Fielden, Louis Lingg. Parsons, Fielden, Fischer, Engel sont pendus le 11 novembre 1887 . Lingg s’est suicidé en prison .
Le 1er Mai 1891, à Fourmies dans le Nord, conviée par le patronat et le maire à s’opposer à une manifestation pacifique, la troupe tire faisant 9 morts :
Maria Blondeau, 18 ans, tuée à bout portant, les yeux dans les yeux de son exécuteur, d’une balle dans la tête
Louise Hublet, 20 ans, deux balles au front et une dans l’oreille
Ernestine Diot, 17 ans, une balle dans l’œil droit, une dans le cou, son corps contient cinq balles
Félicie Tonnelier, 16 ans, une balle dans l’œil gauche et trois autres dans la tête
Kléber Giloteaux, 19 ans, trois balles dans la poitrine et deux autres dont une à l’épaule
Charles Leroy, 20 ans, trois balles
Emile Ségaux, 30 ans, cinq balles
Gustave Pestiaux, 14 ans, deux balles dans la tête et une à la poitrine
Emile Cornaille, 11 ans, une balle dans le coeur
Camille Latour, 46 ans, commotionné après avoir assisté à la fusillade, décédera le lendemain
sur Fourmies http://pagesperso-orange.fr/alain.d...
Messages
1. Nos morts de mai ont des noms, 1er mai 2009, 08:30, par pilhaouer
Note qui figure sur le site d’Alain Delfosse (lien sous l’article)
(2) on pense que le Premier mai a été choisi à l’origine (1886) par les Américains parce qu’elle correspondait à la date à laquelle se terminaient traditionnellement les contrats de travail et de location, le Moving Day, le jour du déménagement, où il fallait décider si on allait rester ou chercher du travail ailleurs : "may day, pay day, pack rags and go away", disait-on à l’époque (1er mai, jour de paie, emballe tes fringues et déguerpis).
C’était le meilleur moment pour revendiquer et le nombre des grévistes serait augmenté de celui des chômeurs. La tradition des grèves en fin de contrat de travail s’est d’ailleurs perpétuée jusqu’à nos jours en Amérique du Nord.
Ajoutons que May day, tocsin révolutionnaire, est aussi devenu le signe de détresse international...
2. Nos morts de mai ont des noms, 1er mai 2009, 08:51, par pilhaouer
Aujourd’hui, Bernard GUETTA, éditorialiste de France Inter rappelle l’origine des manifestations du 1er mai.
Etrangement, à Chicago, il dénombre 15 policiers tués, mais il n’en signale aucun chez les manifestants !!!
3. Nos morts de mai ont des noms, 1er mai 2009, 14:55, par momo11
Parisot en reve,peut etre que sarko le fera ?momo11