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Nouveaux logos distincts pour La Poste... la privatisation arrive !

Publie le mardi 6 décembre 2005 par Open-Publishing
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Fédération des syndicats CNT-PTT
www.cnt-ptt.org fede.ptt@cnt-f.org

La dircom (direction de la propagande) de la boîte a présenté lundi les nouveaux logos de La Poste et de la banque postale. Un processus qui rappelle celui utilisé aux PTT pour séparer visuellement deux futures entreprises La Poste et France Télécom...

Pour Vincent Relave (directeur de la dircom), ce logo donne "un visage plus dynamique et contemporain", et ça rend la boîte "plus forte pour affronter la concurrence". Pour sûr que les salarié-e-s comme les usagers n’en ont rien à taper d’une image plus dynamique, mais préfèreraient un véritable service public, de meilleures conditions de travail, ou encore la fin des fermetures de bureaux.

Quand à la banque postale récemment créée, elle se voit doter d’un logo propre, un carré gris dans un carré bleu avec l’oiseau stylisé, et un slogan honteux pour les collègues dégagés, reclassés, licenciés, harcelés ou encore précarisés, "La Poste... et la confiance grandit". Et pour les usagers, pardon les "clients", la boîte n’a qu’un but : se faire du fric sur leur dos, comme n’importe quelle banque !

Le coût de la création du nouveau logo se monte à 70.000 euros, et la campagne de propagande, 10 millions d’euros. Sans compter les 770 millions pour la rénovation de 2500 bureaux (en 2007). Alors que la boîte fait des bénéfices gargantuesques (la preuve), nous on galère tous les mois avec nos salaires minables...

Pour la CNT-PTT, il est plus que clair que la séparation en 2 logos distincts préparent la séparation en 2 entreprises distinctes. Et puis après, ce sera le tour de la branche colis (ColiPoste), etc etc... Tout ce qui est rentable, au privé pour engraisser les futurs actionnaires, le reste se monnaiera (fin de la péréquation tarifaire). La CNT en appelle à tous les collègues, il commence à urger, n’oublions pas l’exemple catastrophique subi par nos collègues de France Télécom !

Tôt ou tard il faudra bien se lancer dans une grève dure, unitaire, nationale, une grève générale, pour stopper ce processus !

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