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Nouvelle saignée pour l’éducation : 13500 postes supprimés en 2009 !

Publie le vendredi 8 août 2008 par Open-Publishing
18 commentaires

13 500 suppressions de postes en 2009.

C’est le chiffre que vient d’annoncer Darcos en écho aux déclarations du premier ministre sur la poursuite de la politique de « rigueur » dans la fonction publique avec 30000 emplois publics supprimés.

Rien de surprenant dans ces annonces qui ne sont pas un scoop. La saignée que subit l’ensemble de la fonction publique, dont l’administration de l’éducation nationale, secteur le plus important en personnel, est la conséquence de l’application stricte de la politique libérale de Sarkozy. Les maîtres-mots des néo thatchériens au pouvoir sont la LOLF (loi organique relative aux lois de finances) et la RGPP (révision générale des politiques publiques), sigles qu’ils conjuguent avec la fin du service public, l’enrichissement des plus riches et l’appauvrissement des plus pauvres, la mise en coupe de l’Etat par le MEDEF.

Ces comptables de l’Etat avaient prévenu : sur 4 ans, ce seront bien 80000 postes qui disparaîtront dans notre secteur. Chaque année scolaire à venir sera donc l’occasion pour les hérauts du dégraissage d’annoncer le niveau des coupes budgétaires qui nous attend.

L’école publique est dans l’œil du cyclone : diagnostiquée par les experts du gouvernement comme coûteuse et inefficace, elle est soumise depuis plusieurs années à un saccage aussi bien au niveau budgétaire qu’idéologique.

Quelle réponse pour celles et ceux qui en font et en feront les frais, usagers et personnels ?

Les mobilisations et grèves de l’année 2007/2008 dans l’ensemble des secteurs de la fonction publique et dans le privé ont, quoi qu’en dise Sarkozy, montré la résistance à la casse du service public (école, sécurité sociale, postes, transports) et à la dégradation des conditions d’existence. Même si elles n’ont pas permis de stopper le rouleau compresseur, elles contribuent à renforcer le désir de changement et le besoin d’un autre système économique et politique et … d’une autre école.

http://www.sudeduccreteil.org/

Messages

  • Je trouve que le "dégraissage" n’est pas excessif... je serais à la place de Sarko, je taperai encore plus fort, vue la débilité des enseignants et du peuple qui est prêt à tout accepter.

  • Les mobilisations et grèves de l’année 2007/2008 dans l’ensemble des secteurs de la fonction publique et dans le privé ont, quoi qu’en dise Sarkozy, montré la résistance à la casse du service public (école, sécurité sociale, postes, transports) et à la dégradation des conditions d’existence. Même si elles n’ont pas permis de stopper le rouleau compresseur, elles contribuent à renforcer le désir de changement et le besoin d’un autre système économique et politique et … d’une autre école.

    Les mobilisations et grèves de l’année 2007-2008 ont surtout montré que la majorité des salariés ont envie de lutter contre les projets du gouvernement, et que bien malheureusement les aspirations des salariés ont été neutralisées par les fédérations syndicales, notamment la FSU, l’UNSA, la CGT, le SGEN-CFDT, et FO (je ne cite pas SUD et la CNT, plus virulents).

    Aschiéri, Thibault, Chérèque, Mailly et Gonthier devraient démissionner car ils n’ont pas du tout contribué à défendre les agents de l’Education Nationale au moment où elle est pulvérisée à coups de marteau-piqueur.

    Pour ce qui concerne l’année prochaine, on peut parier deux choses :

    1- la dégradation va se poursuivre à la SNCF et dans l’Education Nationale. L’immobilisme dégoutant dont les syndicats font preuve se poursuivra bien évidemment : l’UNSA a déja proposé une "journée d’action" pour le 7 octobre ! Et pourquoi pas le 18 décembre 2024, ou encore le 7 mai 2154 ?

    Chérèque et Thibault ont signé un accord qui a été retouché par le ministre du travail. Ils crient à la trahison de celui-ci (qui a retouché le texte), mais il n’est pas question de revenir sur cette signature : ils sont donc implicitement d’accord avec le texte final. Rien ne changera donc, tout va aller dans le sens de la volonté du gouvernement.

    2- La privatisation de La Poste aura bien lieu. Les syndicats vont mener en bateau les salariés de la Poste, en organisant trois, quatre jours de grève, voire une semaine en continu, mais sans leur donner aucune suite. Ils reprocheront au gouvernement son "manque de dialogue", son "refus de négocier", et puis c’est tout. Il y aura bien quelques journées de manifestation, mais sans lendemain. Certains représentants syndicaux auront certainement le culot de reprocher aux salariés d’être difficilement mobilisables (c’est ce qui a été reproché en particulier aux enseignants, alors qu’ils font toujours massivement grève). Les mouvements plus ou moins volontairement désorganisés se poursuivront jusqu’au mois de mai. Et finalement il sera temps de mettre fin aux revendications, les vacances d’été approchant.

    • Il faut mettre un terme à la stratégie perdante des journees d’action, organisée par les directions syndicales.

    • C’est la stratégie des bénis oui oui.A nous de reconquérir nos syndicats.momo11

    • Eh oui, il faut mettre fin aux "journées d’action", aux "mobilisations", à la "construction du mouvement", à la "généralisation de la grève" (cf Thibault en 2003), aux "temps forts". Tout cela n’est que supercherie et hypocrisie. Dans l’Education Nationale, il faut en finir avec l’escroquerie de l’ "expression des établissements", chère au Snes et à Aschiéri. Il faut arrêter de vouloir à tout prix "négocier" : le "dialogue social" n’est favorable qu’à ceux qui sont au pouvoir.

      Il faut également en finir avec ces ballons et ces drapeaux syndicaux dans les manifs, qui rendent l’action si peu crédible. Il faut arrêter aussi de mettre de la musique "cool" dans les rassemblements, et de scander des slogans vides de sens ("Toussensemble, toussensemble", "un pas en avant, deux pas en arrière"). Le gouvernement, lui, n’est pas "cool", ses réformes non plus. Ce qui arrive au peuple en général, au monde des salariés notamment, à la fonction publique en particulier, est tragique, et n’a donc rien d’amusant. La réponse des syndicats est absurde, décalée, ubuesque.

    • D’accord avec toi, le bruit syndical dans les manifs est en fait un moyen d’imposer silence pour que les gens trouvent leur propres chansons, leurs propres cris, leurs pavés persos.

      A de rares exceptions près, comme "tous ensemble, tous ensemble, ouais !", qui est toujours repris, que ce soit par les enseignants, les infirmières, les cheminots ou autres. Ce slogan représente exactement ce que nous voulons, il est à nous, maintenant.

      D’accord aussi avec le constat général, malheureusement.
      Mais ça bouge, ça bout en bas. Des fédés, des départements, à la CGT, et à FO gueulent, interpellent le national...Des pétitions circulent de plus en plus, et aussi des militants politiques du PC, des alter, des bovétistes, de la Ligue, qui en ont plus que ras-le-bol de voir l’organe concret de soutien aux salariés immobile, de voir la division persistante au plan politique.

      Ca va finir par venir, on le sent bien.

      Allez, c’est pas fini, la gauche est pas finie, non.

      Soleil Sombre

    • parfois, on a l’impression d’être sur un site ami de l’ump... ....les syndicats ne servent à rien , organisent systématiquement mal les choses(pensez, des manifs avec musique et drapeaux, c’est vraiment grotesque, non !) ; faut-il manifester une plume dans le c..?
      chers camarades internautes, au lieu de taper systématiquement sur toutes les directions syndicales,(sauf la puissante cnt..et sud, très revendicatif sur le papier), contribuez à l’unité et à la lutte anti casse sociale du pouvoir ; n’en devenez pas les alliés ,malgré vous(?)

      un militant snes.

    • parfois, on a l’impression d’être sur un site ami de l’ump.

      en te lisant, c’est certain !

      oui, il faut arreter de nous casser les oreilles avec du "antisocial tu perds ton sang froid" et autre "clandestino"....

      laissez nous gueuler au lieu de faire pêter les watts à coups de groupes électrogènes qui nous ENFUMENT !!!

      Thom
      qui aime bien Trust et Manu Chao... ( coucou Brunz et la Louve :) )

    • parfois, on a l’impression d’être sur un site ami de l’ump

      Donc, soit tu es pour les fédérations syndicales, soit tu es à l’UMP. Bravo pour ce raccourci !

      les syndicats ne servent à rien

      Personne n’a jamais dit cela dans ce fil. Encore un raccourci... La grande majorité des internautes qui postent dans ce site sont attachés au syndicalisme.

      pensez, des manifs avec musique et drapeaux, c’est vraiment grotesque, non !

      Effectivement, c’est tout à fait grotesque, surtout dans la situation actuelle.
      Un seul exemple, illustré par cette photo prise sur le site du Snes Limoges :

      src="http://www.limoges.snes.edu/pho/limoges-080515-6.jpg">

      Nous sommes le 15 mai 2008, la tête de la manif (militants du Snes et du Snuipp) décide, en chantant "un pas en avant, deux pas en arrière" de courir en direction du rectorat (situé derrière le photographe. Bigre ! Le recteur a dû en frémir de peur !

      Trois jours plus tard, à Paris : les ballons du Snes cotoient ceux de la FCPE (pourtant souvent anti-profs, bizarre, non ?) :

      src="http://www.limoges.snes.edu/pho/paris-080518-4.jpg">

      au lieu de taper systématiquement sur toutes les directions syndicales,(sauf la puissante cnt..et sud, très revendicatif sur le papier), contribuez à l’unité et à la lutte anti casse sociale du pouvoir

      Très, très amusant, lorsque l’on sait que le Snes (la FSU) et les autres fédérations syndicales refusent systématiquement la nécessaire unité. Je précise, par ailleurs, que je ne suis ni à la CNT, ni à SUD.

      n’en devenez pas les alliés ,malgré vous(?)

      J’apprécie le point d’interrogation, qui rappelle la première phrase de ton post. Je te retourne le compliment, en t’affirmant que la direction de la FSU et du Snes est favorable aux réformes, qu’elle n’a rien fait de concret pour obtenir des droits sociaux et pour maintenir ceux qui existaient : peux-tu me donner un seul droit obtenu par le Snes depuis 1997 ?

      En grattant bien, on voit même que l’action de la FSU est liée directement à des mesures prises pour casser le statut enseignant. Un seul exemple avec les "remplacements à l’interne" décidés par Robien : devinette, qui a prononcé ces phrases, devant le Sénat, le 9 mars 2005 ?

      le recours aux professeurs titulaires-remplaçants est, dans certains cas, inapproprié, notamment pour les remplacements de courte durée. Dans ces cas spécifiques, il conviendrait d’encourager le développement des remplacements entre collègues sur la base du volontariat en revalorisant la rémunération des heures ainsi réalisées et de développer l’utilisation de ressources pédagogiques existantes, telles que les centres de documentation et les bibliothèques ;

      Robien ? Fillon ? Gérard Aschiéri ? Réponse : http://www.senat.fr/commission/cult/cult050314.html#toc1

      Par ailleurs, la FSU a été complaisante avec la "gauche plurielle" lorsque celle-ci était au pouvoir : elle n’a rien fait de concret, par exemple, pour défendre les Titulaires sur Zone de Remplacement, en séparant systématiquement dans l’US leurs problèmes des autres problèmes, en enfermant les collègues remplaçants à l’intérieur de "collectifs", au lieu de lutter ouvertement contre ce statut indigne. Sur internet, il y a dix ans, fut publié le "livre noir du remplacement" : de nombreux témoignages évoquent le rôle du Snes. Ce n’est pas joli-joli... http://pythacli.chez-alice.fr/tzr/archives/livrenoir2.htm

      Enfin, la FSU -dont le Snes fait partie- est membre depuis l’année dernière de la CSI (sur la CSI : http://ensemblesnuipp.wordpress.com/2007/adhesion-de-la-fsu-a-la-csi/), laquelle est pro-multinationales, pro-mondialisation, pro-libérale. Dans ces conditions, l’attitude de la FSU (briseuse de mouvements) n’a rien d’étonnante.

    • je trouve regrettable l’attitude de nombreux militants de la FSU qui, à l’instar du camarade du SNES, traitent par la dérision les militants des autres oragnisations syndicales.

      L’heure n’est vraiment pas à la division des salariés mais à l’unité la plus large possible pour combattre les projets anti-sociaux du gouvernement des patrons.

      Rappelons que la bourgeoisie dans ses différentes composantes a su faire son unité politique derrière le sinistre Sarkozy, et par sa cohérence et son hégémonie idéologique, entraîner une partie non négligeable du prolétariat.
      Ces salariés, abusés par la démagogie UMPiste, sont aujourd’hui déçus et parfois en colère.

      Notre tâche politique est, selon moi, d’organiser ces travailleurs pour résister et reprendre au patronat ce qu’il nous a pris.

      Donc camarades de la FSU : Unité et Action !

      Jean-Paul, adhérent à
      Solidaires
      Unitaires
      Démocratiques, dans le 77

    • à te lire , cher camarade, on voit tout de suite où est l’ennemi : le syndicalisme majoritaire. au cas où tu l’ignorerait (mais j’en doute vu ta grande capacité à rechercher des documents qui datent parfois un peu) au snes, se cotoie plusieurs courants de pensée qui "politiquement", se trouvent de tous les bords de la gauche(du pt à la lcr, en passant par du pc , quelques verts ,et des ps de gauche) ; c’est ce qui nous permet d’être majoritaire. il me semble que face à ce gouvernment, il y a lieu de renfocer les syndicats majoritaires dans les differentes branches publiques et privés pour peu qu’ils soient de tranformation sociale comme la fsu ou la cgt. s’emietter encore, c’est donner encore une occasion au gvt de "reformer" plus.

      quant à tes jolis photos du 15 et du 18 mai, je ne trouve rien de choquant ; le 15, des profs du snuipp et du snes courrent, et alors ? Tous les sportifs ne sont pas au snep visiblement.....
      et le 18, damned, le drapeau de la fcpe(ouhhhh) ; "fcpe , souvent anti profs" dis tu...sacré raccourci, car dans les luttes qui ont été nombreuses cette année, la fcpe a été à nos cotés... ; mais je te donne raison sur un point : parfois, des conseils locaux de la fcpe,peuvent être anti-profs ; mais il me semble que notre point d’appui dans le luttes est plus à chercher avec la fcpe qu’avec la peep...
      je reviens au dimanche 18, et à l’unité : il est dommage que, alors que nous étions mobilisés depuis de nombreuses semaines, seule la fsu, rejointe par le fcpe de la rp, aient appelé à cette manif nationale : dans notre tgv, pourtant, il y avait quelques adhérents de la cgt, de sud , de la cnt(1) et même de fo, ne comprenant pas l’attitude de leurs orga syndicales : c’est aussi eux la base. Et si l’unsa qui a peu bougé ,c’est un euphémisme, propose une manif nationale en octobre, pourquoi pas ?
      Le snes et la fsu recherchent l’unité syndicale ; il est faux de pretendre le contraire, mais quand les actions sont remises à la saint glinglin par telles ou telle orga, il est parfois nécessaire de prendre des décisions. j’ai toujours en mémoire la copine de sud éduc, qui quand sud seul appele à la grêve, ne la fait pas, et qui saund la grève est plus unitaire est dans le mouvment.
      quant à tes afifimations sur les tzr et les remplcaments de robien, regarde à nouveau, qui et à quel momment de l’année a défendu les collegues et déclanché des grèves sur les de robien !
      salutations syndicales
      militant snes comprenant qu’à lire certains, l’unité et l’action ne sont pas gagné:c’est vrai quoi, la CSI quelle bande de suppot du capitalisme : mais alors qu’y fait la céget ?

    • Oups, j’oubliais : tu dis que le snes a été complaisant avec la "gauche plurielle".
      Te souviens tu de claude A, ministre de l"éduc de lionnel J ?? J’étais alors , jeune prof(1 à 2 ans de "carriere") et c’est vrai les grves n’étaient pas unitaires : le snes , au départ était seul à ferrailler contre les mauvais ccoups d’allegre , et il a fallu 3 bonnes années pour creer l’unité(certains ont été bien forcés de suivre, vu le désamour de ce type dans la profession) et le virer !
      militant snes

    • Bon, nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde.

      Je réponds à quelques-unes de tes remarques :

      Pour ce qui concerne l’action du Snes contre le décret robien sur les remplacements : relis le rapport du Sénat, on voit bien qui a proposé ce type de remplacements. Tu ne peux pas refaire l’Histoire. Et puis, que fut réellement l’action du Snes contre ce décret ?

      Le Snes contre Allègre : il est inexact de prétendre que le Snes a eu la peau d’Allègre : il a été jeté par Jospin, car il était un épouvantail dans l’optique des élections présidentielles de 2002. Le Snes a toujours été complaisant avec la "gauche plurielle". J’étais déjà enseignant sour Bayrou : le Snes était plus virulent contre celui-ci que contre Allègre, alors que ce dernier a beaucoup plus porté préjudice à notre profession. De plus, le Snes n’est jamais revenu sur des décisions pourtant très contestables, telles que les TPE, les IDD et autres folies pédagolâtres.

      La CSI : qu’y fait la CGT ? Eh bien je me pose également la même question. La CGT n’est pas mieux que la FSU : syndicat d’accompagnement, c’est tout. Quelques exemples illustrent le fait que ce n’est plus vraiment un "syndicat" : Il n’y a pas que Chérèque qui a mis fin au mouvement de 2003 : Thibault (et Aschiéri également) a une grande part de responsabilité, avec sa "généralisation de la grève" qui ne venait jamais, ses longues plages d’inaction entre deux "moments forts". Stratégie ridicule... Par ailleurs, il a bien signé, en compagnie de Chérèque, un accord sur le "dialogue social" avec le Medef et le très droitier X. Bertrand, n’est-ce pas ?

      Surtout, que la FSU ne se remette pas en cause : continuez les trois-quatre grèves par an, les manifs-sympa, les actions qui n’ont jamais aucune suite, l’ "expression des établissements"...

    • vraiment pas sur la même longueur d’onde en effet. on ne va pas refaire 2003, mais, la stratégie des "temps forts" était là^pour mettre en action ceux qui ne reconduisait pas la grève, et qui somme toutes étaient assez nombreux. dans mon secteur, nous étions 8 bahuts en grève reconductible durant 1.5 mois, et les temps forts ne nous ont pas du tout géné ; il fallait je pense cumuler les deux. quant à l’issue du mouvement, puisque tu vois des trahisons, n’oublie pas celle de FO : à marseille blondel au vélodrome reclamait sous les acclamations la greve générale, alors que dans la même ville , au même momment, les éboueurs FO reprenaient le travail lachant la cégét et même la cfdt !

      pour le reste , je crois que nos positions sont peu compatibles ; à bientôt dans la rue quand même ; j’espère que tu fais quand même les petites grèves d’un jour, parce attendre le grand soir, malheureusement, c’est pas encore pour demain !(après demain peut être ?)
      salutations syndicales, camarade.