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Nuit des écoles/Guyane écoles en lutte

Publie le lundi 9 juin 2008 par Open-Publishing
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Action à venir

Suite à l’AG de ce dimanche 8 juin, différentes actions sont programmées cette semaine :

Demain lundi :

 point vidéo avec Marie, au rect’home, de 14h à 16h. Il s’agit, pour ceux qui le souhaitent, de s’exprimer devant la caméra sur des dysfonctionnements constatés concrêtement dans les établissements.

 Assemblée générale à 18h30 comme chaque soir

Mardi :

 Sous réserve d’acceptation à l’ag de demain soir, mise en place d’un stand d’information sur le mouvement dans un lieu restant à définir. le parking de la salle des sports a été évoqué (démonstration de gymnastique ce jour-là) mais il faut qu’on prenne contact avec les organisateurs.

 Assemblée générale à 18h30 comme chaque soir

 intervention à la radio du collectif

Mercredi :

 sensibilisation et information au marché le matin

 Défilé en ville suivi d’une action médiatique au stade. L’idée est d’écrire avec nos corps pour être visible du ciel : "pour une éducation de qualité en Guyane". Des photos et une vidéo seraient prises d’un ulm et la presse serait bien entendu conviée.

Jeudi :

 Arrivée probable du ministre. L’idée est que tous les établissements soient fermés et bloqués sauf les 2 lycées où des examens auront lieu. L’idée est aussi d’acceuillir massivement et pacifiquement notre ministre, que ce soit à Cayenne ou à Saint-Laurent.

Vendredi :

 Nuit des écoles : il s’agit d’un action nationale d’occupation des écoles pour éviter un réveil douloureux à la rentrée prochaine ! Plus d’infos sur http://nuit.des.ecoles.over-blog.com/. Les personnes intéressées sont priées de se faire connaître au rect’home où une liste est prévue.

petit compte rendu de la journée de samedi posté le lundi 09 juin 2008 03:13
C’est donc samedi après-midi qu’à eu lieu une rencontre entre une délégation du collectif de l’ouest, composée de 15 personnes, et la mission ministérielle, amputée de son représantant de l’éducation nationale reparti présipitamment en métropole.

La réunion a débuté a 16h dans le bureau du sous-prefet. D’emblée, suite à notre introduction rappelant notamment le mépris du gouvernement envers la Guyane, la délégation a souhaité qu’on ne polémique pas et a refusé de s’exprimer sur son sentiment après 1 semaine sur place.

Nous avons choisi de leur présenter nos 8 revendications, point par point, et de les illustrer par des chiffres et des exemples concrêts. La mission s’est montrée attentive et elle a posé pas mal de questions concrêtes.

Après 2h30 de réunion, la délégation est ressortie avec pour seul certitude que la mission allait remonter très rapidement les informations ressorti de cette réunion au ministre de l’éducation. Elle lui a clairement fait la demande d’avoir un interlocuteur mandaté rapidement, Mr Jégo par exemple et de pouvoir le rencontrer.

A sa sortie, la délégation a été accueillie par près de 150 personnes, enseignants, parents et élèves, habillés de noir et de blanc. Pour symbiliser la mort de l’éducation de qualité, programmée en Guyane, tout le monde s’est allongé en silence pendant près de 5 minutes.

Il apparait clairement suite à cette réunion que notre prochaine grosse carte a jouer est la venue de Mr Jégo en espérant qu’il nous reçoive et qu’il est mandat pour répondre à nos revendications.

Des images de cette rencontre dans le journal de rfo de samedi soir :
 http://www.rfo.fr/v4_player_jt.php3...

DEPECHE du Collectif de l’Ouest
07/06/2008 à 22:38

L’inspection académique de St Laurent du Maroni toujours occupée par des enseignants

Des enseignants du primaire et du secondaire qui occupent depuis 13 jours l’inspection académique de St Laurent du Maroni pour réclamer plus de moyens en Guyane ne quittent toujours pas les lieux, n’ayant obtenu aucune garantie de rencontre avec leur ministre, apprend-t-on auprès d’un enseignant du Collectif de l’Ouest. "On nous a assuré qu’aucun interlocuteur ne pouvait nous répondre ni nous recevoir et le ministre n’a répondu à aucun de nos appels", indique Stéphane Trouille, enseignant dans le secondaire et membre actif du Collectif de l’Ouest. "Nous avons 8 points précis de revendications, qui comportent entre autres une demande de postes supplémentaires sur le département", afin de faire face "à la très forte augmentation de la population", explique Carla Pralier, présidente d’une association de parents d’élèves.

Les enseignants mécontents réclament en vain "une audience et un engagement du ministre dès le mois de juin", ainsi "qu’une adaptation de la réforme aux réalités du terrain". Aucun personnel n’a été retenu durant cette longue occupation alors que les participants passent la nuit sur place. Chaque jour depuis le 3 juin, une trentaine de parents d’élèves ont bloqué l’entrée des écoles et collèges en signe de protestation. "Les effectifs par classe sont surchargés, des centaines de journées de classe sont perdues pour les élèves faute de remplaçants, la scolarisation des enfants de moins de quatre ans est en train de disparaître", dénoncent également inlassablement les membres du Collectif de l’Ouest.

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