Accueil > Oba, Oba, Obamania ?
Il est de bon ton, vous l’aurez certainement remarqué de ne dire que du bien du président Barak Obama, icône planétaire s’il en est et donc de par de là même, pain béni pour les sites d’information et les médias papier de par le monde. On se souvient de l’hystérie collective et internationale qui s’empara des journalistes du monde entier lors de son élection. Le premier président noir (enfin pas trop non plus, plutôt café au lait, mais politiquement correct et médiatiquement parlant, ça le fait mieux).

Le problème, à mi-mandat, alors qu’il vient de ramasser une déculottée de la part de ses électeurs qui semblent assez déçus des résultats de la politique menée par le Superman démocrate. Beaucoup de blabla et peu de résultats, un peu comme nos politiciens à nous quoi. Pourtant tout avait bien commencé, souvenez-vous, à peine le temps d’arriver à la Maison-Blanche, Michelle encore en train de vider les cartons, voilà t’y pas que pour échapper à la corvée de l’accrochage des tringles de rideaux, qu’il fait des conférences et des interviews sur la paix dans le monde et paf ! Le voila bombardé Prix Nobel de la Paix ! Le voilà collègue à Nelson Mandela et au Dalaï Lama, sans avoir rien fait ! Faut le faire non ?
Ce qui est un peu ballot, c’est qu’au même moment il prend la décision d’augmenter la présence de militaires américains sur le terrain, en Afghanistan, par exemple, comme Obama le dit pour lutter contre le terrorisme international et instaurer la démocratie. Bien sûr, on y croit tous…. Quoique… on est en droit de se demander si les bases du terrorisme international ne se trouverait pas dans d’autres pays, vous savez des pays, où il y a du pétrole, ou des armes nucléaires. Mais là c’est plus dangereux économiquement et politiquement.
Souvenez-vous aussi, dans l’enthousiasme de la victoire, il nous avait annoncé la fermeture de Guantanamo, zone de non-droit dans laquelle, les Américains parquent des individus pire que des animaux le serait dans un chenil, des hommes suspectés de terrorisme et de mise en danger de la sécurité de l’Etat Américain. Tout cela sans aucun respect des droits de l’homme, de la loi américaine ni des conventions internationales. Il s’est d’ailleurs avéré que plusieurs de ces hommes étaient innocents. Est-ce donc si difficile pour un Président Américain, proclamé ami des droits de l’homme, qu’on surnomme souvent l’homme le plus puissant du monde, de fermer un bagne ? Faut croire que oui, puisque depuis l’arrivée de Obama au pouvoir, c’est le status quo qui persiste.
De plus ces dernières semaines, depuis la diffusion des documents secrets par Wikileaks et la libération de plusieurs prisonniers innocents, ou de quelques rares d’entre eux qui ont obtenus le droit de consulter un avocat, le monde en a appris de belles sur ce qui se passait là-bas. Il suffit pour ceux qui ne l’ont pas encore fait de consulter sur Internet, les articles concernant les révélations faites par l’australien David Hicks ainsi que celles des français Nizar Sassi et Mourad Benchellali. Edifiant, ces hommes ont subi des traitement dignes des pires camps de concentration. Tortures psychiques et physiques, expérimentations médicamenteuses, etc… !
Obama s’est également beaucoup exprimé sur la paix dans le conflit israélo-palestinien. Mais il semble bien qu’Israël continue actuellement sa politique arrogante vis-à-vis des territoires palestiniens, du Mur qui encercle Gaza, de la colonisation des territoires, du blocus alimentaire et ainsi de suite, attitude israélienne visant à mesurer l’étendue de l’écart séparant la rhétorique du Président américain de sa détermination sur le terrain. L’évidence de cet écart démontre si besoin en était, que ce président n’est pas si différent de ses prédécesseurs, puisqu’il ne fait pas ce qu’il dit ou pourrait réellement faire s’il était vraiment décidé à agir. Si les Etats-Unis cessaient de soutenir la politique belliqueuse d’Israël, celle-ci cesserait d’exister.
Mais, rétorqueront ses indécrottables aficionados, il faut lui laisser le temps, vous allez voir, l’Irak, l’Afghanistan, Guantanamo, tout cela va s’arranger… et puis vous avez vu ce qu’il a réussi à faire en créant une sécurité sociale pour tous les Américains ! Il a réussi à faire plier les conservateurs, les républicains et tous les diverses droites, pour faire aboutir son projet de sécurité sociale !
Parlons-en tiens, de cette victoire historique, chantées par les bardes médiatiques du monde entier.
Dans les faits, la loi Obama oblige le citoyen américain à souscrire une assurance auprès d’un organisme privé ! Ce qui aura comme premier effet immédiat d’enrichir les compagnies privées d’assurances et d’appauvrir les familles qui devront souscrire cher ce contrat obligatoire, tout en étant couverts qu’à 70% de leurs dépenses santé !
Ce qui fait qu’une famille dont un des membres tombera lourdement malade, cancer, chirurgie ou maladie de longue durée, se retrouvera toujours dans la même situation qu’avant, sauf qu’elle sera plus pauvre étant donné qu’elle aura du engraisser les compagnies d’assurances. Combien de ces familles seront capables d’assumer financièrement 30% des frais médicaux exigés ? Ce système risque fort de ruiner les familles à revenus modestes.
La réforme Santé d’Obama est un cadeau, un renvoi d’ascenseur pour le financement de sa campagne électorale, aux compagnies d’assurances et non pas un cadeau aux familles privées d’assurance !
Obama ce n’est pas le changement que beaucoup de spécialistes avaient erronément prédit lors de son élection, il reste dans la norme de ses prédécesseurs, tout en présentant les choses de façon plus policée que les Républicains ne le faisaient, avec lui les Etats-Unis parlent un peu plus de négociations, un peu moins d’agressions, les choses n’ont pas vraiment changées, elles sont simplement devenues plus présentables…
Messages
1. Oba, Oba, Obamania ?, 24 novembre 2010, 08:04
Le président américain Barack Obama a dit lundi, dans un message publié le jour la fête de l’indépendance libanaise, sa
détermination à "tout faire pour que le Liban soit exempt de terrorisme et d’ingérence" de pays étrangers.
"Je suis déterminé à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour soutenir le Liban et m’assurer qu’il soit exempt d’ingérence étrangère, de terrorisme et de conflits armés", a indiqué Obama dans une déclaration écrite.
"Le Liban mérite la paix et la prospérité. Ceux qui pensent différemment ne sont pas des amis du Liban", a-t-il encore observé.
Dans ce message, Barack Obama a également dit "continuer à soutenir le Tribunal spécial pour le Liban qui mettra fin à l’ère
des assassinats politiques commis en toute impunité".
quand on pense que l’ambassadeur us se permet de téléphoner au premier ministre pendant un conseil des ministres pour lui donner ses ordres !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!